Je trouve prématuré de faire déjà porter la responsabilité sur une organisation ou un leader quelconque avant que ne se dessine une candidature qui pourrait focaliser la famille de pensée représentée à gauche des sociaux-démocrates de l’ex PS. Ces mêmes sociaux démocrates que je refuse encore à considérer définitivement comme des ennemis de classe. De par son ADN libertaire, cette famille de pensée n’a su se rassembler qu’en de rares occasions comme le Front populaire, la Libération ou encore 1968 et souvent dans l’ombre d’un PC puissant. Sans jouer les comptables, « la gauche de la gauche » représente au moins autant de monde que l’extrême droite mais son incapacité à s’unir en fait un adversaire de peu d’importance d’autant que l’on trouve en son sein des courants d’idées particulièrement novateurs qui vont à l’encontre des systèmes existants. C’est en ce sens que l’idée d’un grand rassemblement de l’ensemble de ces forces semble improbable même si j’ai encore envie d’y croire.
Ce matin, quelqu’un a donné un billet de cinq euros à notre clochard du coin. Depuis le brave homme n’arrête pas de clamer partout qu’il va voter aux primaires de la Droite et qu’il va changer de quartier pour un endroit plus chic. C’est le destin des nouveaux riches