11 heures du soir et 29 contributions sur la pauvreté. Le paupérisme de la population ne semble pas aussi vendable que le burkini. Et l’on parle ici des revenus de cadres moyens alors que Chalot donnait l’exemple d’un gars qui dors dans sa voiture et qui devait probablement rêver de gagner le salaire d’un cadre même moyen, même avec des gosses à charge et un loyer à payer. Désolé, mais dans son cas, la pauvreté s’appelle MISÈRE NOIRE, ce n’est pas une simple gène mais la déchéance d’un être humain. Nuance.
On ne peut qualifier un type de pauvreté plus qu’une autre en fonction de telle ou telle cible politique. La pauvreté est une et indivisible dans son injustice.
@Christian Labrune Tout à fait d’accord sauf que depuis les 30 Glorieuses, ce sont bien tous les gouvernants qui ont accompagné l’organisation du chaos voulu par le système économique dominant.
Monsieur Chalot, Quelle idée de parler de la pauvreté. Si vous aviez fait l’exégèse de l’islam, votre compteur serait au moins à 200. Si l’on en croit un grand nombre de médias, les retraités font de l’immobilier au Maroc ou au Portugal quand ils n’ont pas leur voilier. Les pauvres sont ceux qui n’ont pas su faire leurs affaires, les jeunes sont suffisamment heureux avec Facebook et le « pétard » (les bienvenus pour la paix sociale) et les salariés qui attendent le prochain salon auto pour acheter le dernier modèle. Notre société d’apparence ne s’encombre pas de la triste réalité. Certains vont crier à l’abus de Zola, pourtant il suffit d’ouvrir les yeux autour de soi, question de dignité. Et vous avez mille fois raison de parler de ce qui est la honte de notre pays. Les retraites à 680 € par mois, les agriculteurs au bord de la faillite qui souvent passent par la case suicide, les CDD qui se succèdent, les petits boulots au black, les PME qui déposent le bilan, les loyers impossibles. Tout un peuple d’invisibles dont on ne parle plus, comme une honte qu’il faut cacher. Des chômeurs de père en fils, des régions économiquement dévastées, un monde rural qui meurt doucement et SDF, mendiants, tout un peuple qui a été marginalisé, jeté, hors concours. Pour eux, la France n’est plus qu’un vague souvenir d’école primaire et on aurait encore le culot de leur demander de voter. Dormez braves gens, ils ont gagné...Votre tour viendra.
Une des toutes premières immigration marocaine en Corse va de pair avec la création des exploitations agricoles des rapatriés d’Afrique du nord. Ils s’agissait essentiellement d’ouvriers agricoles venant du bled avec pour bagage, leur courage. Leurs enfants sont allés à l’école de la République avec des fortunes diverses et parfois de belles réussites, un certain nombre d’entre eux parle d’ailleurs la langue corse. Puis sont arrivés, comme vous dites, des maghrébins venant de métropole, puis des individus qui cherchaient plutôt à se mettre « au vert » dans une ile où les forces de police concentraient leurs efforts à la lutte contre les clandestins. Ce sont souvent ces derniers qui n’ont pas compris comment fonctionnait la population insulaire.