Par ses positions stupides et irréfléchies, le maire avait reçu des dizaines de menaces de mort (voir la presse régionale). Alors, qu’il portait une arme, n’est pas étonnant vu le contexte. Quand aux 100 000€, on dit en ville, qu’il venait d’acheter un bar restaurant avec probablement un dessous de table comme partout ailleurs. Alors à ce niveau des informations, parler systématiquement de mafia relève de la stigmatisation, du fantasme ou de l’ignorance.
@Aristide C’est l’éternel débat avec ceux qui veulent renvoyer tout le monde dehors. Démarche d’autant plus impossible que les textes internationaux s’y opposent (concernant les démocraties) et complètement stupide sur le plan économique et humain. Et il y a ceux qui n’acceptent pas que que l’on s’interroge légitimement sur le phénomène djihadiste, ses origines et ses conséquences mortifères sans évoquer aussitôt l’islamophobie. On sait très bien que l’équilibre est fragile entre mettre des noms sur les choses et leur rejet pur et simple. Mais la vérité sera à ce prix, c’est à dire entre les deux.
@tonimarus45 Monsieur, les questions ne sont pas des affirmations, si vous aviez démonté ma démonstration cela devenait alors un procès d’intention de ma part. Je pars d’une analyse des évènements à partir des éléments qu’on nous présente. Je ne porte aucun jugement sur le restaurateur, je pense à sa décharge qu’il a légitimement mal digéré le deuil de son ami tué au Bataclan. Quand à ces dames, je me pose toujours la question à laquelle vous ne répondez pas et je ne pense pas faire partie de « la police des meurs » en m’interrogeant ainsi. Si le restaurateur était un raciste, je ne souhaite néanmoins pas qu’il lui arrive quelques malheurs, quand à ces dames, elles devaient aller ans un restaurant hallal la prochaine fois, à moins qu’elles ne voulaient goûter un bon cassoulet.. Auquel cas ce type de vêtements ne s’imposait pas.
A propos du restaurateur de Tremblay et des deux femmes voilées, je me pose des questions sans aucun a priori. On connait la méfiance habituelle des musulmans pratiquants envers les établissements lambdas, c’est à dire les bars, restaurants et épiceries traditionnels. La moindre suspicion concernant des traces d’alcool ou de porc sur la vaisselle leur fait éviter toute fréquentations de lieux où l’on cuisine des ingrédients qui leurs sont interdits. Ils disposent à cet effet de réseaux d’approvisionnements alimentaires et de restaurants qui leurs sont réservés. Comment alors, deux femmes portant vêtements distinctifs de leur religions ont pu pénétrer dans ce restaurant qui semble apparemment faire de la cuisine occidentale et qui n’est donc pas hallal. Comment la scène a pu être filmée, transmise aussitôt sur les réseaux sociaux et associations « amies ». Le restaurateur a t-il été ciblé pour être testé par rapport à ses convictions sur les auteurs d’attentats. Et enfin comment un groupe de jeunes hommes n’ayant aucune autorité légale ont-ils pu se permettre d’aller le voir pour « discuter » de l’affaire.