Sans intégrisme, attentats, morts, sans montée des communautarismes et si on avait pas actionné la boite de Pandore du problème de la nationalité, l’affaire du burkini n’aurait pas fait autant de vagues. Quelle inconscience, ou provocation, d’avoir déclenché cette mode vestimentaire en ce moment. Et maintenant on réveille le prétexte de la laïcité pour mettre en place des lobbies sécuritaires sans efficacité. Tous les fous se sont donné rendez vous sur la plage cette année. Mais en dessous, il y a les galets.
En ce qui me concerne, quand je vois que ce sont les mêmes familles d’opinion qui possèdent la finance, l’économie, les banques et les médias et qui ainsi régissent nos vies, je me dis que je suis dans une dictature déguisée qui bientôt n’aura rien à envier aux anciens modèles. Sauf le droit de gueuler dans le vide sur les réseaux sociaux, ce que certains appellent la liberté et qui semblent s’en contenter.
Vous aussi utilisez des termes génériques trop imprécis comme « gauchos, gauchistes » mais que voulez vous traduire par ces appellations qui n’ont aucun contenu compréhensif pour les non initiés ? Si vous voulez parler des trotskistes ou des maos, vous vous adressez à une espèce en voie d’extinction. Précisez, svp. En revanche sur le rôle des communistes pendant l’occupation qui ne seraient entrés en lutte qu’après la rupture du pacte germano-soviétique, vous devez probablement savoir que les réseaux communistes étaient déjà dans la clandestinité et cela sans en référer aux responsables du parti. Des bibliothèques entières sont consacrées à ce chapitre de notre Histoire.
@tonimarus45 Et si on remplaçait le débat sur le burkini par celui de la privatisation d’un espace public ? Les motivations ne sont-elles pas les mêmes ?
Ces déguisements qui n’existaient pas, il y a encore peu de temps, dans nos pays occidentaux, s’apparentent, à mon avis, à un problème d’identité. Une identité qui se joue dans le déguisement et qui consiste à dissimuler celle dont on est porteur (travestis par exemple). Il s’agit dans le même temps de la coexistence de deux personnalités, la civile et la religieuse. Et celles qui se déguisent ainsi veulent convaincre les autres que cette fausse identité est vraie. Ce déguisement s’inscrit alors dans une stratégie de communication. La confusion entre l’être intime et l’être social devient alors significative d’une forme de pathologie. Évidemment l’aspect religieux est omniprésent, mais j’ai du mal à croire que ces personnes ont la connaissance de la langue du Coran pour exprimer leur foi de manière vestimentaire, que d’ailleurs les textes ne prévoient pas. Ce mimétisme carnavalesque est indéniablement une forme avancée d’un prosélytisme aussi inquiétant qu’une tenue nazi dans un lieu public. Amoureux de la Liberté, je prend celle de combattre ces pantomimes obscurantistes.