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Sophie

Sophie

 Journaliste cynophile, voilà pour le job actuel. Une foule d’autres activités ludiques au compteur, au premier rang desquels, dans mon panthéon personnel, je place l’écriture. Et puis à présent ce souhait, chers condisciples de l’internet et de la blogosphère, de communiquer avec vous. Contrairement à certain(e)s, j’ai le sentiment qu’on ne pense pas assez : une dose de philosophie, de réflexion et d’ironie n’a jamais fait de mal à personne. Si le coeur vous en dit, venez donc Chez Sophie occuper un peu de votre temps de cerveau disponible.

Tableau de bord

  • Premier article le 25/07/2007
  • Modérateur depuis le 11/09/2007
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Derniers commentaires



  • Sophie Sophie 11 octobre 2007 18:06

    Différence de degré et non plus de nature entre l’homme et l’animal, c’est en effet ce qu’il est loisible de suggérer de nos jours : nous ne sommes peut-être que le produit d’un petit bond évolutif, mais toutefois tellement décisif qu’il ne convient pas à mon avis de renier l’inaliénabilité de la spécificité humaine. Car quand on commence à considérer qu’il n’y a aucune réelle différence entre les humains et les animaux, on est très prés de leur réserver le même traitement. Nous ne nous réduisons pas à notre classement phylogénétique. Il est choquant d’avancer, comme les antispécistes, qu’un handicapé ne recélerait finalement pas plus d’humanité qu’un chimpanzé. Cela n’est aucunement incompatible avec le fait d’explorer le champ de l’intelligence animale, ou de nous soucier davantage de la façon dont les animaux sont traités en décidant ce qu’il est acceptable de faire et ce qui ne l’est pas (par exemple dans le domaine de l’expérimentation scientifique). Peut-être les chimpanzés, gorilles et orangs-outans ont-il intérêt à rester des singes, et à nous laisser le genre Homo pour nous tout seuls : sans quoi il viendrait peut-être un jour à l’idée de quelqu’un de les mettre au boulot... !



  • Sophie Sophie 13 septembre 2007 20:54

    @ Loindelà. Vous ne trouverez pas encore en ligne cet article, puisque c’est le numéro de ce mois-ci, mais sans doute le sera-t-il bientôt ; le titre est « Passé et passif de l’enseignement supérieur américain ». Ce serait un peu long à résumer, mais grosso modo l’auteur y montre comment le système universitaire américain, tel qu’il a été mis en place après guerre et qui a permis l’accès massif des classes populaires à l’enseignement supérieur, a peu à peu été vidé de cet objectif majeur. Quant à mon article, pamphlet si vous voulez, le terme ne me dérange pas, anti-néolibéral sûrement. Encore une fois je ne rejette pas par principe toute contribution privée, mais je refuse de considérer, comme le font les fondateurs de l’Ecole d’Economie de Paris que je cite, que l’enseignement supérieur n’est qu’un marché. Si jamais vous avez envie de poursuivre la discussion, vous pouvez aller sur mon blog et vous trouverez mon adresse e-mail. Cordialement.



  • Sophie Sophie 13 septembre 2007 17:43

    @ Loindelà. Encore une fois je n’ai pas dit que l’université ne devait jamais accepter de contributions privées, mais celles-ci ne doivent pas être en position de remplacer la mission étatique. Quant au système américain, je suis bien contente pour vous que vous en ayiez retiré toute satisfaction, mais je vous renvoie tout de même à l’article de Christopher Newfield paru dans « le Monde diplomatique » de ce mois, qui ne partage pas du tout votre vision idyllique. Cette synthèse, qui stigmatise l’état actuel de ce système, par rapport à ce qu’il fut autrefois, me semble excellente. L’auteur est professeur à l’université de Californie ; peut-être, ne venant pas d’un quelconque idéologue de chez nous, ses propos auront-ils plus de valeur à vos yeux. J’ajouterai cependant que les idéologies, dans mon optique, ne sont pas des dogmes, mais des boîtes à outils au service du contrat social. Et c’est bien pour cela qu’on ne devrait jamais s’en passer. Un pragmatisme dépourvu de toute vision d’ensemble et de toute réflexion politique contient les excès de la mondialisation financière actuelle.



  • Sophie Sophie 12 septembre 2007 11:09

    D’accord avec vous, seigneur canard. Il me semble que les sciences humaines et la littérature sont bien un réservoir de connaissances et de valeurs au service du lien social, dans lequel toutes les formations devraient puiser. Dites, Loindelà, c’est sympa de commenter mon article, mais avant cela il faudrait le lire plutôt que le survoler. Je ne prétends pas que les universités françaises se portent bien, puisque j’évoque justement le problème capital de leur sous-financement chronique. Je ne dis pas non plus qu’aucun lien ne devrait être tendu entre l’université et l’entreprise. Mais je maintiens que l’enseignement supérieur est une mission de service public et ne doit jamais cesser de l’être. Ce sont les dérives préoccupantes d’une main mise du privé sur l’enseignement supérieur que je pointe. Lisez donc le dossier du Courrier de l’Unesco que je cite, je vous assure que vous ne perdrez pas votre temps. Quant au système américain, on sait bien qu’il fonctionne à deux vitesses, avec des universités très riches, et d’autres universités pauvres ne vivant que des fonds publics. Je ne vois donc pas qu’on puisse l’ériger en modèle à suivre aveuglément.



  • Sophie Sophie 11 septembre 2007 16:58

    Merci, Chris, pour cette information. Je savais que la nouvelle loi allemande, qui suscite beaucoup de grogne Outre-Rhin, venait d’instaurer des droits d’inscription élevés (alors que précédemment il n’y en avait pas), mais j’ignorais que certaines universités pratiquaient un tel inégalitarisme : des « petits génies » subventionnés, et du « tout venant » taillable... Le chapeau de mon article ne pouvant contenir de lien, voici les références de l’article du député Goasguen dans le Figaro : http://www.lefigaro.fr/debats/20061003.FIG000000211_pour_reussir_la_refonte _de_l_universite_francaise_le_secteur_prive_et_associatif_devra_aider_ l_etat.html Encore un beau morceau de rhétorique néolibérale qui mérite d’être lue... A propos, il semble qu’il y ait ici des commentateurs qui confondent l’économie de marché et le libéralisme économique... Cordialement

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