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  • SophieA 7 mars 2009 20:02

    En réponse à Annie et à Pigripi :

    "La création d’une « Journée internationale des femmes » a été proposée pour la première fois en 1910, lors de la 2eConférence internationale des femmes socialistes, par Clara Zetkin, et s’inscrivait alors dans une perspective révolutionnaire. Dès 1911, des manifestations sont organisées en Autriche-Hongrie, au Danemark, en Suisse, en Allemagne, puis les années suivantes en France, aux Pays-Bas, en Russie et en Suède.
    La date n’est tout d’abord pas fixe, et ce n’est qu’à partir de 1917, avec la grève des ouvrières de Saint-Pétersbourg, que la tradition du 8 mars se met définitivement en place. Après 1945, la Journée internationale de la femme devient une tradition dans le monde entier."

    La « Journée internationale de la femme » est maintenant reconnue officiellement par les Nations unies en 1977, et en France en 1982."

    Source : Wikipédia

    Ce que vous dites est juste, bien sûr (ne me faites pas dire ce que je n’ai ni dit ni pensé), je crois cependant que l’histoire de la jeune Yéménite Nojoud Ali qui, à l’âge de 10 ans, s’est battue seule, même contre ses parents, est exemplaire, et fera certainement bien davantage pour la cause des femmes que certaines de nos actions, qu’elles soient inspirées ou non par des sentiments louables. Je pense aussi à nombre de femmes qui, en Afrique ou ailleurs, se démènent, loin des tambours médiatiques, pour éduquer leurs filles, leurs soeurs, leurs amies... et convaincre leurs pères, frères et compagnons du bien-fondé de leur combat...

    Amicalement




  • SophieA 7 mars 2009 16:29
    Chaque année, le même débat... et chaque année, les mêmes arguments, ou presque...

    Il y a 4 ou 5 ans, sur un forum auquel je participais, le "8 mars, journée internationale de la femme" fut bien évidemment l’occasion de quelques joutes. J’y avais écrit ceci :
     
    L’article 1er de la « Déclaration universelle des droits de l’homme », adoptée à Paris le 10 décembre 1948, stipule que Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et ils doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

    Certes, il y a encore aujourd’hui bien des raisons de se battre, afin de faire reconnaître des droits qui, à des degrés divers et souvent plus que moins, sont maintes fois bafoués, dans quelque pays que l’on se trouve. Pourtant je me demande si ce type de « journée » n’a pas d’effets pervers, attribuant à toute femme un statut de victime, avéré ou potentiel. Or, les femmes ne sont ni meilleures ni pires que les hommes, ni plus ni moins formidables, mais certainement pas plus innocentes. Le discours de « victime » dont certaines mères sont porteuses (souvent inconsciemment) restera gravé chez l’enfant (fille ou garçon) et se répercutera donc dans sa vie future.

    Chacun d’entre nous est un être unique, homme ou femme, l’un avec un sexe d’homme, l’autre avec un sexe de femme. Contrairement à ce que certaines publications à fort grand tirage ont voulu nous faire croire depuis quelques années, l’homme ne vient pas plus de Mars que la femme ne vient de Vénus. Nonobstant les capacités physiques qui nous distinguent les uns des autres, comme elles distinguent aussi certains hommes ou certaines femmes de leurs frères ou soeurs, nous avons seulement été insidieusement « programmés » pour que cela puisse être dit, discours facile pour expliquer nos mésententes, nos silences, nos interrogations mutuelles… et excuser notre incompréhension somme toute « naturelle ». En fait, un cerveau se sculpte, se façonne ; malléable, il est « programmé pour apprendre », comme le dit François Jacob. Tout dépend donc de ce qu’on lui donne à apprendre… et nous y avons tous une large responsabilité, comme parent et comme citoyen !

    Et, en tant que femme, mère et citoyenne, une journée de réflexion sur le devenir dudit être humain m’apparaît aujourd’hui plus nécessaire qu’une « journée internationale de la femme »…

    Il y a du pain sur la planche...


  • SophieA 7 mars 2009 16:00

    Merci ! C’est trop drôle... cet article fournit la thèse et l’antithèse puisqu’il cite également Catherine Vidal... smiley



  • SophieA 7 mars 2009 13:51

    Bonjour,

    @mcm
    Vous dites
    "De captivantes études ont été faites, qui démontre clairement des différences innées puisque étudiées sur des enfants en très bas âge.
    Ces études démontrent entre autre un homme plus "matheux" et "monotache" et une femme plus "littéraire" et "multitache", allant même jusqu’à établir une nette différence dans les zones de cortex sollicitées. Malheureusement l’égalitarisme forcené de notre époque, occulte ces études et prône une égalité chimérique.
    "

    Hum ! je serais fort curieuse de lire les études en question et d’apprendre comment, chez un enfant en très bas âge (quel est cet âge, d’ailleurs : avant 6 mois ou plus tard ?), on évalue un "potentiel" littéraire ou mathématique...

    D’autres études, tout aussi sérieuses et captivantes, amènent à penser différemment. Dans un ouvrage intitulé "Hommes, femmes, avons-nous le même cerveau ?"*, Catherine Vidal, neurobiologiste et directrice de recherche à l’Institut Pasteur, pose franchement la question :

    "Le cerveau a-t-il un sexe ? Nos identités d’hommes et de femmes seraient-elles figées dès la naissance ? Entre idées reçues et fausses évidences, les partisans du déterminisme biologique n’ont que l’embarras du choix. C’est pourtant oublier que le cerveau n’est pas un organe comme les autres - il est le siège de la pensée - et faire l’impasse sur les connaissances les plus récentes sur son fonctionnement. Or, les recherches en cours tendent à montrer que nos aptitudes et nos personnalités sont loin d’être figées dans le cerveau. Grâce à ses formidables propriétés de « plasticité », celui-ci fabrique sans cesse des nouveaux circuits de neurones en fonction de l’apprentissage et de l’expérience vécue. Garçons et filles, éduqués différemment, peuvent montrer des divergences de fonctionnement cérébral, mais cela ne signifie pas que ces différences sont présentes dans le cerveau depuis la naissance !"
     
    *livre paru en 2007, éditeur Le Pommier - (existe en Poche)

    A suivre...



  • SophieA 5 mars 2009 17:12

    "Les humoristes sont de plu en plus vulgaire et ne respectent pas nos elues."

    Encore faudrait-il que tous nos élus montrent l’exemple !


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