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Stratediplo

auteur du Quatrième Cavalier, du Onzième Coup de minuit de l'avant-guerre, du Septième Scénario menaçant la France, de la Huitième Plaie dénaturant l'Europe, de la Dixième Arme d'alerte, du Douzième Travail de survie à l'enfer…

Tableau de bord

  • Premier article le 24/09/2015
  • Modérateur depuis le 16/10/2015
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Stratediplo 28 juillet 2017 13:24

    @Lugsama
    Erroné, la guardia civil n’est pas allée récupérer de l’argent mais des éléments (emails...) contre un suspect de corruption. Ses petits détachements n’ont pas pu entrer au-delà des salles d’accueil des visiteurs, et ont même été désarmés dans un cas sur les quatre perquisitions. En effet la guardia civil n’est pas plus « rigolo » que le 23 février 1981, ce qui circule sur ses comptes de réseaux sociaux est éloquent, c’est pourquoi j’ai fait l’inventaire de ses moyens et le rapport de forces local avec les mossos d’esquadra. L’Espagne n’autorisera pas le referendum mais elle n’a pas les moyens non militaires de l’empêcher. Votre dernière phrase me donne envie de cesser de verser mes impôts, puisque je ne reconnais pas le coup d’état gaulliste de mai 1958.



  • Stratediplo 27 juillet 2017 15:28

    @Lugsama

    Quant à une loi très claire prévoyant la saisie de tous les biens, ne la connaissant pas et ne trouvant pas ça dans le code pénal je serais intéressé par une référence (loi et si possible article) - merci.


  • Stratediplo 27 juillet 2017 14:51

    @Lugsama

    Les sondages montrent en effet que l’électorat est partagé entre sécession et union mais que justement l’abstention des unionistes ferait gagner les indépendantistes à deux contre un (entre 65 et 70%), et qu’en cas d’interdiction formelle par l’Espagne une partie des fédéralistes choisiraient la sécession. Or 50% plus 1 voix suffiront au parlement catalan pour proclamer la sécession. Et en effet le nouveau gouvernement catalan ne comporte plus que des ministres déterminés n’ayant rien à perdre, le départ des PDECat ayant renforcé la mouvance Junqueras, et on a vu depuis un mois l’inefficacité des mesures anti-patrimoniales et policières. La Guardia Civil a aujourd’hui plus de chances de rééditer un 23 février à Madrid contre un gouvernement espagnol indécis, miné par la corruption et les affaires type Cloacas, que d’arrêter un politicien protégé par la police catalane. Alors oui, la France peut devoir choisir rapidement entre permettre un Guernica à Lérida et un Slaviansk à Tarragone ou l’interdire.


  • Stratediplo 30 juin 2017 15:54

    Chacun peut avoir sa lecture particulière des luttes que se livrent aujourd’hui les différents pouvoirs politiques du jour au niveau régional, national, européen et mondial... mais il ne faut pas ignorer l’existence des peuples, parfois manipulés y compris par leurs propres autorités indigènes, mais qui n’en restent pas moins une réalité millénaire (du moins en Europe) plus durable que ces pouvoirs politiques de tous niveaux. La Catalogne, comme d’autres terres, a vu s’affronter Rome et les Barbares, la Chrétienté et l’Arianisme, les Carolingiens et les Omeyyades, le monde roman et le monde ibérique, le Royaume et l’Empire, la révolution et la tradition, l’Etat-nation et les peuples, le communisme et le libéralisme, le christianisme et le matérialisme, l’idéologie et la réalité, voire la supranation uniopéenne et l’hyperpuissance nord-américaine. Les pouvoirs en lutte aujourd’hui passeront comme ceux qui les ont précédés, mais les peuples plus ou moins meurtris par toutes ces luttes, resteront.



  • Stratediplo 15 février 2016 16:34
    Shawford, je vous remercie pour cette mise au point.
    Isga, je vous remercie pour cette occasion d’explication... d’un sujet totalement différent.
    Autant qu’il est difficile d’évoquer l’Amérique au 16° siècle sans parler de l’Espagne ou la culture au 18° siècle sans parler de la France, il est impossible d’évoquer l’économie au 20° siècle (dont ce début de 21° n’est sur le plan économique qu’une extension) sans parler des Etats-Unis d’Amérique. Quant aux explications périphériques des régulières « crises » (qui n’en sont pas) mondiales, qu’elles concernent l’insolvabilité des starteupes internet étatsuniennes, l’insolvabilité des acheteurs immobiliers étatsuniens, l’insolvabilité des jeunes diplômés étatsuniens, l’insolvabilité du secteur pétrolier étatsunien ou l’insolvabilité des groupes financiers étatsuniens (j’en oublie certainement), elles ne sont que des manifestations du surendettement des Etats-Unis. Par ailleurs il ne faut surtout pas confondre capitalisme et entreprise privée. L’entreprise privée a toujours existé et elle est un gage d’efficacité car on cherche toujours à faire fructifier ce qu’on a construit ou qu’on possède, qu’il s’agisse d’une activité personnelle comme la plomberie ou l’odontologie qui s’arrêtera de produire quand on s’arrêtera d’y travailler, d’un petit atelier ou commerce qu’on pourra transmettre à ses enfants pour y travailler et en vivre à leur tour, ou d’une petite entreprise telle qu’il en existait en France avant le matérialisme intégral et le capitalisme (c’est-à-dire la Révolution), du temps où il n’existait que des sociétés de personnes où l’anonymat était interdit et la spéculation sur les titres de propriété impossible en raison du caractère incontournable de l’intuitu personae (cooptation des membres). La société à responsabilité limitée (aux apports) préfigurait peut-être déjà l’irresponsabilité. Mais le capitalisme est né avec les sociétés de capitaux (vous semblez porté sur l’idéologie mais il se trouve que le droit les appelle ainsi), déresponsabilisé avec la garantie de l’anonymat (sociétés anonymes) facilitant la spéculation par la possibilité de revendre ou regrouper des parts à l’insu des autres copropriétaires. Evidemment les dégâts se sont surtout manifestés avec le gigantisme qui a transformé d’anciennes entreprises (au sens étymologique et historique d’entreprendre, c’est-à-dire de lancer une inititative individuelle risquée et donc mesurée) en nouvelles institutions que vous appelez privées mais qui sont en fait collectives, avec le sentiment d’irresponsabilité personnelle que garantit justement la collectivité. Les gestionnaires n’en sont plus que des fonctionnaires, exerçant une fonction souvent calibrée par un volume horaire et des compétences, au lieu d’être investis par d’autres personnes (physiques, une « personne morale » n’étant en réalité qu’un sujet impersonnel de droit) d’une mission comme un véritable mandataire social au sens de la commandite, ou d’avoir pris eux-mêmes un engagement personnel (et économique) en vue d’une finalité plutôt que d’une fonction, où la motivation compte bien plus que la compétence et où les horaires ne sont évidemment pas comptés. Les hauts dirigeants, quant à eux, n’ont de mandataires sociaux que le nom puisqu’ils sont mandatés par un conseil d’administration constitué de représentants du capital, ce qui est très différent des représentants de la société qu’on trouve, par exemple, dans la commandite par actions. Les objectifs qui leur sont fixés sont donc des objectifs de rentabilité des capitaux investis, sans considération de la pérennité de la structure puisque ces capitaux ne sont pas liés à des personnes ou à une activité et peuvent aller ailleurs du jour au lendemain, ce qui priorise les résultats (strictement financiers) à court terme. Voilà le capitalisme dans son stade d’achèvement actuel. Le prétendu capitalisme social, où les parts de l’entreprise sont détenues par les employés (par exemple suite à un sauvetage par rachat), n’est pas réellement du capitalisme puisqu’un lien social est rétabli entre le travail et le capital et de ce fait entre les membres sociaux qui se connaissent et ont un projet commun, ce qui, nonobstant le statut juridique de l’institution, en fait une société de personnes.
    Sauf erreur on n’a jamais décidé formellement que le système économique serait celui-ci ou celui-là. La propriété privée, née de l’intiative individuelle, a toujours existé, mais de nouveaux statuts juridiques d’institutions, peut-être induits à un certain moment par le souci de faciliter l’émergence de plus grosses structures productives, ont permis la constitution d’institutions collectives opaques par anonymisation. Il ne faut surtout pas confondre capitalisme et propriété privée, puisqu’une structure capitaliste est par définition une propriété collective, de même qu’il ne faut pas le confondre avec économie de marché ou liberté d’entreprendre, qui sont encore des notions distinctes, dont certains idéologues induisent la confusion pour faire croire qu’on ne peut changer l’eau du bain sans jeter le bébé.
    Quant à déclarer que la monnaie n’a qu’un rôle tout à fait secondaire dans le capitalisme ce serait délicat à prouver. Autant dans une société de personnes on peut définir les parts entre les associés en valeur relative, par exemple un cinquième pour Pierre ou cinq dix-huitièmes pour Paul, autant dans une société de capitaux, où l’apport est effectué en valeur absolue (l’apport « en industrie » ou en travail n’y étant pas prévu), où la libre entrée et sortie de capitaux à tout moment nécessite une évaluation permanente, et où parfois l’appel aux capitaux se fait en bourse, il est difficile d’imaginer qu’on pourrait ne pas évaluer la valeur des parts de capitaux en numéraire, c’est-à-dire en monnaie, cette unité de compte nationale ou internationale.
    Reformulant donc mon introduction, je concède que le capitalisme ne s’écroulera peut-être pas mais je réitère que le monde capitaliste devra bien à un certain moment constater sa ruine, ce qui était mon propos principal.
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