Par la grâce du dirigeant qu’elle mérite et qui la symbolise, la France est apparue pour ce qu’elle est, un inépuisable sujet de plaisanteries.
Le chef de l’Etat a persiflé la quasi totalité de ses partenaires du G20. En revanche, aux yeux de notre Maître étalon de la connerie, désormais érigée en véritable discipline nationale, Silvio Berlusconi a le mérite d’avoir remporté trois élections. Donc le pire est encore à venir. Je le crains.
Imprimée le lendemain dans Libération, quotidien mauvais Français, l’information s’est ensuite répandue à travers le vaste monde. Le Guardian britannique illustre assez bien les analyses de la presse internationale : « [...] Il a irrité avec sa vantardise, épuisé avec son hyperactivité, choqué par ses attaques politiques à la télé et ses textos envoyés pendant les réunions. Mais aussi impressionnants que soient ses antécédents, il vient de les surpasser tout seul [...] ».
Ainsi, Sarkofrance nous le suggère : « Nicolas Sarkozy donne l’exemple. On peut donc se moquer des chefs d’Etat ». J’ajoute que ce droit s’exerce même et surtout lorsque le sujet est immature, vulgaire et arrogant ; tellement Français aurait beau jeu d’ajouter le reste du monde.
PS
Moi c’est dare dare que j’ai réservé notre vol Transavia (Perhaps the last one avant la voile) pour la Crète. Allez, je léverai quand même un shot de Tsikoudia à ton bonheur.
Maintenant, Maxim sait que les Envahisseurs sont là, qu’ils ont pris forme humaine et qu’il lui faut convaincre un monde incrédule que le cauchemar a déjà commencé.
Crise de paranoïa typique chez un sujet submergé par le sentiment irrépressible de la fin de l’hégémonie occidentale.
Parce que j’ai de l’empathie, je peux comprendre ce que tu ressens, Maxim. Alors je ne voudrais pas en rajouter, mais il y a presque pire : dépêche toi de bien profiter de ton 4X4. Les différents calculs de la date du pic de production pétrolière convergent de plus en plus vers... 2007.