« Les découvertes scientifiques peuvent apporter, dans le même temps, des avancées et leurs lots de régressions collectives. L’explosion de la bombe Internet s’accompagne aussi de l’essor de la « bêtise collective », en passant d’une technologie de l’information à une technologie de la relation généralisée (blog, chat) où tout et n’importe quoi est possible. L’obscurantisme est nourri par l’impossibilité de gérer le système par le filtre de la rareté. Les modèles traditionnels des sociétés peuvent être totalement débordés par des évolutions scientifiques et technologiques rapides et non maîtrisées voire non maîtrisables.
Face à ces nouvelles perspectives scientifiques infinies, il ne faut pas se perdre. La recherche scientifique est aussi une question de choix société. C’est donc fondamentalement une affaire politique. » Joël de Rosnay (qui crée AgoraVox fin 2005), 30 août 2005, MEDEF
La télévision est simplement en train de se déplacer vers internet. Le « petit écran » et sa messe se déplacent sur « la Toile ». C’est tout. Tout en douceur, pas besoin de vaseline.
Les présentateurs et directeurs de chaînes ... euh de blog « citoyen » changent simplement de nom, pour certains, mais étaient déjà présents depuis longtemps dans le staff RadioTV et le « consulting » politique.
Ici, par exemple, on est sur le canal UDF. C’est même pire qu’à la Télé car la couleur est même pas annoncée depuis le début. Ici (les moulineaux) on appelle ça le 5ème pouvoir avec pour représentants dominants politiquement affichés dans ses colonnes 8 UDF sur 25 intervenants (soit 32%... c’est pas rien !), 2 ou 3 PS et 14 « inderminés » ou réelements neutres, non-engagés dans un parti.
Bailleru, ses aficionados, leurs articles, leurs commentaires (comment taire le mien si ce n’est par la censure), leurs « plus » ou « moins » dominent sur AgoraVox et depuis AVANT la « montée » de la sauce Béarnaise, pas niaise et la censure de ses « des tracteurs » ...
C’est bon Carlo, c’est pas la peine d’en faire une maladie. De toutes façons tu as réussi, et brillamment, ta véritable mission ... (On se comprend...)
Tu peux me censurer ou venir discuter ou laisser faire. Mais diffammation point. A moins de contrôler l’accés de tous les sites internets et bloquer la parole, les témoignages, de tous les citoyens en dehors du net ... Un peu comme sur TFI, France2 ou FraceInfaux quoi ! Reste plus que le coin coin, le vilain petit canard et les citoyens .
« Les découvertes scientifiques peuvent apporter, dans le même temps, des avancées et leurs lots de régressions collectives. L’explosion de la bombe Internet s’accompagne aussi de l’essor de la « bêtise collective », en passant d’une technologie de l’information à une technologie de la relation généralisée (blog, chat) où tout et n’importe quoi est possible. L’obscurantisme est nourri par l’impossibilité de gérer le système par le filtre de la rareté. Les modèles traditionnels des sociétés peuvent être totalement débordés par des évolutions scientifiques et technologiques rapides et non maîtrisées voire non maîtrisables.
Face à ces nouvelles perspectives scientifiques infinies, il ne faut pas se perdre. La recherche scientifique est aussi une question de choix société. C’est donc fondamentalement une affaire politique. » Joël de Rosnay (fondateur d’Agora Vox), 30 août 2005, MEDEF
Voir également, si vous le souhaitez, la pétition « Non aux racketiciels »
"Vote électronique à Issy-les-Moulineaux : lettre ouverte à M. le député-maire
Benoît Sibaud est ingénieur en informatique et travaille pour un centre de recherche en télécommunications sur les nouveaux usages sur Internet, président d’une association ayant pour objet la démocratisation et la diffusion du logiciel libre (APRIL), webmestre d’un site de nouvelles à forte audience sur l’informatique libre (LinuxFr). Il n’est surement pas allergique à la modernité mais l’utilisation des ordinateurs de vote pour les prochaines élections à Issy Les Moulineaux l’inquiète fortement.
Le conseil municipal d’Issy Les Moulineaux ayant confirmé le 1er février 2007 l’achat de 60 ordinateurs de vote pour les 40 bureaux de la ville, Benoît Sibaud a souhaité une nouvelle fois échanger avec la municipalité sur le sujet.
Il a donc envoyé à M. le député-maire André Santini une lettre ouverte de six pages examinant les arguments avancés, expliquant les problèmes posés par le vote électronique et revenant sur les dernières déclarations sur le sujet :
Depuis 1995, Issy-les-Moulineaux (92)
Participe à un réseau mondial de villes numériques
Pour Issy, son député-maire, André Santini, a signé la déclaration d’Helsinki du Global Cities Dialogue, initiative de l’Union Européenne vise à favoriser les échanges d’expériences pour permettre aux villes numériques d’être des interlocuteurs privilégiés de leurs gouvernements respectifs et des acteurs économiques dans le domaine des technologies de l’information et de la communication.
« Imaginez qu’Internet puisse contribuer à l’élection du prochain Président de la République en 2007... Voici un thème qui sera abordé lors du prochain Forum Mondial de l’e-Démocratie et de l’administration électronique (World eGov Forum) qui aura lieu les 18, 19 et 20 octobre prochain à Issy-les-Moulineaux. Pionnière de la société numérique, la Corée du Sud sera l’invitée d’honneur de l’édition 2006. Cet événement international sera l’occasion de mieux saisir la révolution numérique en France et de dégager une stratégie globale pour l’avenir. »
Au fait, il n’aurait pas été un tout petit peu beaucoup du côté de Bayrou, le cyber Santini depuis 1995 ? Aux cotés d’un Bayrou qui se dit contre la DADVSI (mais pas autant que l’avait été le député UMP Carayon par exemple et pas autant que toute la « gauche« unie, à cette l‘occasion) mais dont le groupe UDF, s’il ne s’était pas abstenu dans son ensemble, aurait pu faire basculer la loi du côté des citoyens et de leurs libertés ? La loi liberticide loi DADVSI a été votée, en urgence s’il vous plait et sans 2ème lecture au Sénat.
« Nous appelons également les députés et sénateurs UDF à revenir sur leur décision de s’abstenir et à voter contre le projet de loi. En effet, contrairement à ce qu’affirme l’UDF, aucune réelle avancée sur l’interopérabilité n’a été obtenue en CMP, à part de la poudre aux yeux. L’interopérabilité, et en conséquence le logiciel libre, a en effet été « sacrifiée en CMP » selon les propres termes du député UMP Richard Cazenave. »
Le New York Times, abrégé en NY Times ou NYT, est un quotidien new-yorkais. Il s’agit du plus prestigieux des journaux américains.
Journal de référence de la gauche libérale américaine, il a, à ce jour, été récompensé par 90 prix Pulitzer. En 2006, il emploie 1 200 journalistes.
(...)
En juin 2004, le journal a publié un éditorial dans lequel la rédaction reconnaît avoir diffusé des informations sans les vérifier suffisamment, et même des nouvelles fausses en faisant confiance aux informations fournies par l’administration du président George Walker Bush dans le cadre de la préparation de la guerre contre l’Irak du printemps 2003. Cinq des six articles mis en cause étaient signés ou cosignés par Judith Miller.
Cette journaliste, considérée comme une reporter sans scrupules selon les uns ou comme la championne de la liberté d’expression selon les autres, avait préféré être incarcérée durant l’été 2005 plutôt que de compromettre ses sources dans l’affaire Plame-Wilson (concernant les fuites qui ont permis de dévoiler l’identité d’un agent de la CIA).
Détenue pendant 85 jours, elle a reçu le soutien de sa rédaction pendant sa détention, notamment celui d’Arthur Sulzberger Jr, le patron du NYT. Mais, depuis sa libération, elle a été désavouée publiquement aussi bien par les responsables de la rédaction que par ses confrères journalistes du NYT, estimant qu’elle n’avait pas été honnête à propos de ses sources, provoquant des dissenssions au sein de la rédaction du quotidien, étalées dans les colonnes du quotidien new-yorkais.
Ainsi trois rédacteurs dépeignirent Miller comme une « semeuse de zizanie », alors que dans un courriel au personnel, le directeur de la rédaction estimait qu’elle semblait « avoir trompé » le responsable du bureau du NYT à Washington, ce qu’elle dément.
Dans un éditorial, la chroniqueuse Maureen Dowd n’hésite pas à la qualifier de « femme de destruction massive » et dénonce son manque de discernement quand elle avait relayé les affirmations de la Maison-Blanche sur l’existence d’armes de destruction massive en Irak.
Le journal fait alors reposer sur Miller son manque de rigueur dans sa couverture de l’avant-guerre en Irak.
En Suisse, le Président de la Confédération est élu parmi les conseillers fédéraux. Il est élu pour une année par l’Assemblée fédérale. Son rôle est principalement symbolique et médiatique. Traditionnellement, les conseillers fédéraux sont élus président chacun à leur tour, en fonction de leur ancienneté.
Il n’y a donc pas, en Suisse, de présidentielles à la con.
La démocratie directe permet au peuple Suisse de choisir ses élus aux différents conseils (Commune, Cantons et Confédération) et donne également la possibilité de donner son avis sur les textes législatifs ou constitutionnels décidés par ces conseils ou d’en proposer selon une réglementation précise ( les initiatives populaires et les référendums comme le proposait en France le candidat Yvan Bachaud qui n‘a pas eu les 500 signatures).
Le degré de satisfaction de la population suisse face à ce système politique, qui permet aux citoyens de faire contrepoids et office de pression à l’égard de l’exécutif et des partis politique, a toujours été élevé et avoisine les 80%.
La politique suisse repose sur deux piliers qui au premier abord semblent contradictoires : un système politique libéral, favorisant les libertés aussi bien individuelles qu’économiques, et un système de solidarité pour une intégration de tous les citoyens, issus de tous les courants politiques et sociaux, au sein de la communauté. Ces deux principes constituent toujours à l’heure actuelle un facteur de stabilité et de cohésion intérieure.