Je pense que l’auteur fait allusion au référendum, sur l’immigration, qui a eu lieu en Suisse il y a quelques semaines, parmi d’autres référendums (mais 1 seul - celui-là - a retenu l’attention des nos médias) J’en parle justement dans mon commentaire au-dessous. Si c’est le cas, son argutie est bien maigre.
Pour moi, la démocratie participative , au sens où on l’entend aujourd’hui en France, n’est qu’une première approche de la démocratie directe.
L’auteur de cet articler semble penser que la démocratie directe est dangereuse. En effet, selon lui, si le peuple était amené à se prononcer directement, ce sont, sur de nombreux sujets (sécurité, immigration, justice, etc.), les positions les plus « conservatrices » qui seraient adoptées.
Voici mes remarques :
D‘abord, je ne vois pas en quoi elles seraient « conservatrices » .
Les medias nous ont montré, aux JT, le résultat d’un référendum (d’initiative populaire, sans d‘ailleurs insister là-dessus)) en Suisse qui indiquait le rejet majoritaire de l’immigration. Et alors ? Perso, je suis pour freiner l’immigration en provenance d’Europe de l’Est et des pays pauvres. Mais à conditions de supprimer les dettes de ces pays, de les rendre autonomes par le retrait immédiat de toutes nos multinationales qui pillent leurs richesses. Enfin, il existait d’autres résultats de référendums en Suisse ce jour là. Nos JT n’en ont pas parlé. Message subliminal adressé aux français « la démocratie directe, vous voyez c’est pas bien ». Du n’importe quoi, comme d’habitude.
2ème remarque : je me fait mon opinion sur n’importe quel sujet pour peu que le débat soit contradictoire . C’est ainsi que je me suis déjà fait beaucoup d’opinions sur bon nombre de sujets et continuerai, tout naturellement, à m’en forger d’autres. Alors comment se fait-il que malgré toutes ces dispositions citoyennes je voterai certainement blanc au 1er et 2ème tour !!! Voire m’abstiendrai ...
3ème remarque que j’entends souvent : la démocratie directe c’est la dictature d’une majorité sur une minorité. Que vaut-il mieux ? Un candidat Président avec quelquefois tous les pouvoirs, une majorité de députés - aujourd’hui UMP- à l’Assemblée, alors que ce chef de parti n’a obtenu que 19 % des suffrages exprimés, que 13 % des inscrits ? N’est-ce pas là, plutôt, la dictature d’une minorité sur une majorité éparse ? Enfin, les référendums d’initiatives citoyennes, et non les rares imposés par des gouvernements, responsabilisent les individus, les obligent à participer, à se poser des questions ... et peuvent s’accorder là où la démocratie représentative les séparerait.
Il serait temps de faire connaître aux français le mode d’emploi et l‘utilisation, bien moins coûteuse et plus « réactive » dans le temps que nos présidentielles, des référendums d’initiatives populaires (et non populistes). Je suis 100 % pour l’instauration de la démocratie semi-directe, juste milieu entre la démocratie représentative et la démocratie directe.
Sur le projet ITER déjà en chantier à Cadarache sur une zone sismique ... Investissement 10,3 milliards d’euros sur 30 ans ...
Pierre-Gilles de Gennes, Prix Nobel de Physique 1991, affirme que le changement d’échelle entre les prototypes existants et ITER n’est pas maîtrisé et qu’on n’a aucune preuve qu’il pourra même fournir de l’énergie : « connaissant assez bien les métaux supraconducteurs, je sais qu’ils sont extraordinairement fragiles. Alors, croire que des bobinages supraconducteurs servant à confiner le plasma, soumis à des flux de neutrons rapides comparables à une bombe H, auront la capacité de résister pendant toute la durée de vie d’un tel réacteur (dix à vingt ans), me paraît fou » [source : entretien Les Echos du 12/01/06].
Stéphane, je suis arrivé avec quelques secondes de retard. Au moment ou je sui intervenu, il me semble que votre post n’était pas affiché. AV n’affiche plus l’heure et à la minute.
Le chiffre que je donne est le chiffre Hydro-électricié (barrages) en France.
Une fois de plus, EDF trompe le consommateur. Parle en effet de 80 ou 85 % d’origine nucléaire (ce qui est vrai)... mais se garde bien de préciser qu’il s’agit de la « demande » électrique. Seulement ! Façon de dire : « Vous voyez l’évidence nucléaire est là et tout va bien. On ne peut plus revenir en arrière ».
L’auteur a parfaitement raison : 78% de l’ELECTRICITé est d’origine nucléaire.
Gaz, pétrole, charbon ne produisent pas de l’éléctricité mais de l’énergie. L’hydroélectricité produit, en matière d’énergie, de l’électricité. Elle couvre 10 % environ de la demande électrique. Soit environ 2 % de l’ensemble.