33 ans, travaillant dans le commerce des énergies renouvelables et diplomé en Biologie, je suis un globe-trotteur dans l'âme et me passionne pour la Chine, le Japon, les logiciels d'échange en P2P, le DIY, ainsi que la diffusion du savoir sur Internet.
Ah oui... Pour finir, je suis également un incorrigible Breton :-p
Mon Dieu (c’est le cas de le dire), j’ai l’impression que c’est Simon le Montfort en personne qui s’exprime
car si intolérance et extrémisme il y eu à l’époque, elle est venue des
Catholiques, ou plutôt des autorités ecclésiales.
Depuis Clovis le résumé politique de ce qu’est la France est la chose suivante : l’alliance de l’Église Catholique et du Roi de France et la reconnaissance de ce dernier comme souverain légitime de son pays par Dieu.
Tu retire ça et la France est condamnée à exploser sous l’action de forces centrifuges.
(Et donc à terme à se faire bouffer par d’autres)
A cette époque le fait que des seigneurs du sud de la France aient embrassé l’hérésie cathare signifiait qu’ils ne reconnaissait plus le Roi de France comme leur souverain légitime.
Derrière la Croisade des Albigeois il y a en réalité une guerre civile qui allait décider de l’avenir ou de la mort de la France.
Comme le rappelle cet
article, les Catholiques et les Cathares cohabitaient en bonne
intelligence sur la base de la tolérance et même de la solidarité : lors
du siège de Montségur, ce sont les hommes d’armes catholiques qui ont
protégé les Cathares de l’attaque des armées française car les parfaits
étaient pacifiques et refusaient de se battre.
Évitons de généraliser... Les hommes sont des hommes et il y a eu aussi des « parfaits » qui ont pris les armes.
C’était avant tout une guerre civile à mort entre deux camp dont un seul pouvait espérer survivre.
Par ailleurs, la vie ascétique n’était pratiquée que
par les parfaits et les parfaites et après tout, les moines et
religieuses catholiques n’ont pas non plus une vie franchement
hédoniste
En théorie... Dans les faits des mauvais pasteurs il y en a dans toutes les religions. Il suffit pour s’en convaincre de contempler l’état de l’Église moderniste actuelle...
Quant au cathares ordinaires, ils menaient une vie tout à fait « normale »...
Ils ne se voyaient accorder aucun sacrement. Ce qui signifie donc qu’au regard de leur foi ils étaient carrément deux ou trois cran en dessus des « parfaits ».
La résurgence de ce courant sectaire enterré depuis des siècles s’est faite à la marge durant les années 1960 lorsque des mouvements identitaires se sont efforcés dans l’Aude de forger de manière parfaitement artificielle un « roman national » teinté de mysticisme identitaro-religieux, le tout en réaction face au centralisme jacobin...
On a les mêmes prêchant le même type de conneries en Bretagne ou à la Rochelle (entre autres)...
Et si on gratte, je suis sûr que l’on s’apercevra que derrière cette animation de cadavres on a les mêmes nécromanciens européïstes qui cherchent à émietter le sentiment national français pour mieux paver la voie au dogme ultra-libéral à l’anglo-saxonne qui laissera les régions seules à poil devant les marchés.
Cherchez pas, l’idéologie derrière toute cette mouvance est des plus dégueulasses et n’est soutenu au choix que par des idiots utiles ou de parfaits traitres qui vomissent leur propagande contre un petit billet ou la promesse d’un petit fromage.
"Le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils étaient très puritains,
obsédés par le péché de chair, et qu’ils ont grandement pourris mes
premiers émois..."
A ta place j’éviterai de foutre sur le dos de l’Eglise les comptes que tu n’as pas soldé avec tes parents.
Tu ne connais pas le catholicisme directement... Tu ne le connais qu’au travers du prisme de tes relations familiales.
Ce qui signifie donc que tu ne connais du catholicisme rien de plus que la rancœur que tu as nourri à l’endroit de tes géniteur et qui à défaut de meilleur cible c’est retourné contre lui.
« Les parfaits ne se nommaient pas eux-mêmes comme tels, ils se nommaient « Bons Chrétiens » »
Ce qui implique donc que les autres étaient des « mauvais chrétiens ».
Une telle arrogance laisse sans voix...
Ceci dit je vous rassure, je connaissait ce détail. Mais le terme « parfait » sied mieux à ces abrutis qui se croyaient d’essence divine pour souligner leur sectarisme et leur orgueil.
Ce qui vous emmerde en réalité c’est moins ce « fanatisme » que vous fantasmez chez moi, que le fait que pour une fois un catholique est dans le coin pour répondre face à vos conneries alors que vous êtes entrain d’essayer de nous vendre vos délires mystico-identitaires comme un bon petit raélien.
Le néo-catharisme est à classer dans la même case que le néo-paganismle celtique. C’est à dire celle du délire ultra-régionaliste se cherchant une assise spirituelle en réaction au centralisme jacobin et à un catholicisme fantasmé qu’il ne connaissent qu’au travers de sources biaisées de troisième ou quatrième main...
"Sauf que la société occitane était une des plus libérales de
son temps.. Bien essayé Talion (au fait pour un « chrétien » choisir ce
pseudo qui fait référence à l’Ancienne Alliance a quelque chose d’assez savoureux et en dit long sur vos options philosophiques...) mais c’est raté.«
Ah bon ?... Ils ont inventé la république avant l’heure alors ?...
Non, non... C’était une société féodale toute aussi inégalitaire que ses contemporaines, justifiant par le dogme les injustices les plus criantes et en outre sans clergé indépendant capable de réfréner les excès des princes ou des puissants.
On devine d’ici les dérives... Après évidemment il y a la nostalgie et le mythe identitaire cultivé dans l’Aude en réaction face au centralisme Jacobin.
»Et c’est en partie pour cet insolent esprit de liberté,
favorable d’ailleurs à l’enrichissement de ces contrées, qu’on leur a
rentré dans le lard..."
Non... On leur est rentré dans le lard parce que les seigneur cathares justifiaient par leur foi le fait de ne pas reconnaitre le roi de France comme leur suzerain.
Leurs prétentions par conséquent ouvertement séparatistes appelaient très logiquement une réponse...
"Quant aux excès et délires c’est précisément les excès du
clergé d’alors qui favorisèrent grandement ce besoin d’évangélisme
authentique et qui favorisèrent l’extension cathare...«
Les excès sont ceux des princes qui détiennent le pouvoir temporel... Pas ceux du clergé dont l’autorité n’est que spirituelle ( »Rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu"...)
Un clergé indépendant assure la séparation entre le spirituel et le temporel et permet de calmer les excès délirants des princes (C’est ça la laïcité dans le catholicisme ! Le dogme n’est pas du ressort des autorités temporelles et elles n’ont pas à y foutre leur nez).
Quand il n’y a pas de clergé indépendant, toutes les dérives sont possible...
« Encore perdu... »
Je me rends surtout compte que tu n’y connais rien et que tu ressort sans plus d’esprit critique (et donc sans avoir vérifié aux sources) tous les pires clichés républicains, utlra-libéraux, anti-cléricaux et maçonniques sur le catholicisme.
Ça t’es déjà arrivé de lire les évangiles, ou encore les compte-rendu des différents conciles catholiques ayant précédé Vatican 2 ?...
Je parie que la réponse c’est « on m’a dit que... ».
Non, non... Ça ce n’est pas une réponse valable. Si « on t’as dit que... » et que tu n’as pas vérifié par toi-même à la source (donc pas dans Fernand-Nathan), c’est que t’es un con influençable.