Si à partir de demain, tout les journaux télévisés, tout les journaux radio, et la plus grande partie des journaux papier décidaient de faire l’impasse sur toute l’actualité politique française, Le citoyen ne serait plus informé correctement. Et si le citoyen ne peut pas prendre de décision en toute connaissance de cause, c’est bien d’un déficit démocratique qu’il s’agit. Le déficit d’information a pour conséquence un déficit démocratique.
Concernant la commission, c’est un exemple flagrant. Vous ne savez pas comment ils sont désigné, vous en déduisez donc que cette désignation n’est pas démocratique. Chacun des commissaire est élu par les deux « chambres » européennes, le conseil européen ( qui représente les Etats) et le parlement européen ( qui représentent les citoyens). Je précise bien chacun ! c’est un par un qu’ils (qu’elles) passent devant les deux chambres.
Comparez avec la France : Vous imaginez chacun des prétendants aux poste de ministre passer devant les députés ET devant les sénateurs. Et ils faudrait que les deux soient d’accord pour que le ministre puisse avoir le droit d’exercer ( ça changerait au niveau démocratie, hein ?) .
Pourquoi préférer croire que les représailles envers les maires qui donneraient leur parrainage à Mme Le Pen viendraient de leurs homologues élus ?
Pourquoi ne pas tout simplement envisager que ce sont les habitants des patelins en question qui veulent pas être les habitants d’un patelin qui parraine Marine Le Pen ?
Peut être que les représailles que craignent ces maires en questions, c’est tout bêtement leur réélection. Un élu qui craint ses électeurs, c’est plutôt bon signe démocratiquement parlant, non ?
En faisant peser sur les salaires la charge du financement des branches santé et famille de la Sécurité sociale, nous activons les délocalisations. Dans une économie largement ouverte, il ne suffit pas d’appeler à la « démondialisation ». Il faut cesser de pratiquer ce « droit de douane à l’envers » acquitté sur nos productions nationales et dont sont exonérées nos importations. Il y a urgence à alléger, voire à supprimer ce mode de financement pour des missions mettant en cause la solidarité nationale.
J’entends bien les critiques et les propos alarmistes de tous ceux qui veulent défendre les consommateurs. Il est urgent de cesser de se raconter des histoires. S’il est politiquement correct de proclamer qu’une partie des impôts et charges sociales sont payés par les entreprises, il est temps de comprendre que toutes ces contributions se retrouvent nécessairement, au stade ultime, dans le prix demandé au consommateur. La supercherie a trop duré, l’essentiel des impôts est supporté par les citoyens, par les ménages. Dès lors, l’assiette ne peut être que le revenu, le patrimoine ou la consommation.
D’un, la citoyenneté résulte de la nationalité. Il faut être français pour avoir un droit de vote. Donc si un étranger veut pouvoir voter, rien ne l’empêche de demander une naturalisation. Après tout, devenir français est symbole d’adhésion au pays et à sa nation. A quoi bon créer une mesure quant une solution existe déjà ?
De deux, le cas des citoyens communautaires (pouvant voter entre autres aux élections locales) se justifie par la Communauté formée par la France et les 26 autres pays de l’UE. Via l’UE, les européens ont un destin commun, ce que la France n’a pas avec les pays d’où provient son immigration extra-communautaire. Justifier le droit de vote des étrangers non-communautaires aux élections locales ne peut donc se baser sur les mêmes critères que ceux instituant la « citoyenneté européenne ».
De trois, justifier la participation à une élection pour des motifs économiques (en premier lieu, celui de l’impôt payé), c’est revenir à la logique du suffrage censitaire d’avant la seconde République (arrivée du suffrage universel en France = 1848). La France autoriserait donc l’existence parallèle de deux modes de suffrages, l’un universel et l’autre censitaire. Cela n’a pas de sens, et même le Conseil Constitutionnel ne pourrait l’accepter (c’est en effet contraire à l’Article 3 de la Constitution de 1958, qui précise à son 3ème alinéa : « Le suffrage peut être direct ou indirect dans les conditions prévues par la Constitution. Il est toujours universel, égal et secret »). Est il sain de rogner ainsi sur la règle du suffrage universel ?
Enfin, payer des taxes sur le travail, pour la SECU, l’impôt sur le revenu, la TVA, etc, c’est donner des recettes aux deux budgets que gère l’Etat central. En contre-partie, payer sa Taxe d’Habitation (ou Foncière) abreuve les budgets des communes (objet de l’extension du scrutin). Un calcul serait intéressant pour montrer la contribution bien plus massive aux budgets de l’Etat et de la Sécurité Sociale. Pourquoi donc donner le droit de vote à des élections locales si la contribution fiscale de l’individu concerne majoritairement les budgets publics nationaux ?
Cette proposition me semble dangereuse et j’avoue me méfier des motifs justifiant son adoption. Elle est pleine de contradictions juridiques. Elle surfe sur le sentimentalisme en masquant potentiellement un soucis d’ancrage local par clientélisme. Elle est enfin en totale opposition avec la tradition républicaine en matière d’intégration des étrangers (intégration couronnée, il me semble, par l’acquisition de la nationalité française...).
Nous sommes revenus au moyen age ! Le plus important c’est de croire ( croire au complot)
Plus il y a de gens pour croire plus on fait passer cette croyance pour la vérité
Halte là incroyant qui ne croit pas !!! Comment peux tu te laisser abuser ?
Du coup il y a la vérité ( à laquelle on accole l’adjectif « officielle » pour faire oublier la signification du mot) et il y a ce qu’il faut croire !!!
Croire est beaucoup plus important que savoir ( savoir c’est pas fun, ça fait moins complot international et secret des méchants qui ne nous ne veulent rien que du mal)