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Thelma Sanders

Thelma Sanders

Ne crois plus à grande chose, mais continue à espérer...

Tableau de bord

  • Premier article le 29/06/2007
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Derniers commentaires



  • Thelma Sanders Thelma Sanders 4 juillet 2007 14:11

    Je demande des excuses dans un premier temps pour la division un peu trop espacée de l’article, cela peut en gêner la lecture. Je critique à peine, j’ai relevé des faits surtout et je m’inquiète en partie pour mes enfants, mais aussi pour les générations à venir. Pour ce qui est des enfants, ils s’en sortiront chacun à leur manière. On doit les épauler le temps qu’il faudra. Dans le cadre scolaire, j’ai déjà écrit dans l’article que la seule ouverture culturelle sans aucun renvoi aux origines des uns et des autres était suffisante. Les enfants seront de toute façon sensibles aux efforts faits. Pointer des identités me semble desservir l’éducation citoyenne.

    je suis pour ma part opposée au communautarisme et profondément attachée à la laîcité. Vivre dans un pays surtout dans les conditions où on le choisit équivaut adhésion à ses valeurs et à un savoir-vivre qui lui est spécifique. Notre propre culture de départ s’y ajoutera par petites touches, la toile de fond existe si on ajoute une touche, autant qu’elle soit harmonieuse avec tout le reste et pour ce qui est de la France on parle de siècles d’Histoire et de culture tout cela à l’unisson avec la culture européenne.

    Il me semble important pour un enfant d’aimer le pays où il est né, d’y être heureux et d’en devenir un citoyen responsable et soucieux d’un bien être général. je n’aimerais que ni mes enfants ni autres enfants issus de l’immigration se sentent les « mal aimés de la République française ». J’ai quitté mon pays sans regret même si j’y ai reçu une excellente formation. Pourquoi sans regret ? Parce que mon pays ne m’inspirait pas du respect au niveau de la classe politique, deux poids et deux mesures et dans un pays démocratique ou qui se prétend comme tel, nous ressentons le besoin de respecter ceux qui nous gouvernent pour leur probité. Le bien être d’un pays se mesure à l’intérêt que ses dirigeants à tous les niveaux, du maire jusqu’au président, élus par nous tous, portent au bien être général. La mécanique est certes plus complexe, car d’autres parties rentrent en compte lorsqu’il s’agit de l’état général d’une société. C’est ce que j’ai admiré en France pendant longtemps et c’est ce que je n’ai jamais eu l’occasion d’admirer dans mon pays d’origine.

    je souhaite que mes enfants soient attachés à la France, qu’ils ne doutent jamais de leur identité française et qu’ils en deviennent des citoyens ayant de l’amour et du respect pour leur pays tel que moi, je l’éprouve.



  • Thelma Sanders Thelma Sanders 30 juin 2007 19:38

    Je rejoins Zen afin d’exprimer ma satisfaction face aux rappels d’ordre historique. Néanmoins, même si nous comprenons mieux les enjeux, il me semble que nous sommes face à un constat d’échec. Finalement, nous avons pour une majorité d’entre nous, peu de prise sur la marche de l’Histoire. Les masses sont manipulables à souhait et on peut les mener au pire. Où que ce soit dans le monde, les masses ont élu démocratiquement ou cru le faire, des personnalités dont l’influence s’avéra néfaste pour une bonne partie du globe. Saisies par la peur, la terreur, par la foi ou par l’indifférence, les masses ont suivi ou peu réussi à inverser le cours des choses. On dit que l’Histoire ne se répète pas. Serait-ce vrai ? Pourrait-on imaginer qu’une société civile se donnant presque pour devoir l’impartialité arrive à freiner parfois une marche vers la catastrophe ? Y a-t-il d’autres pressions que la société cvile puisse exercer ou d’autres droits que le vote pour influencer un dérapage politique ? J’affirme ma foi dans l’instruction, plus les gens sont instruits, moins ils se laissent manipuler et trouvent les ressources intérieures ainsi que moyens de s’opposer à ce qui peut se révéler dangereux pour leur société ou le monde en général. Mais dans ce contexte, que dire des Américains, des Anglais qui acceptèrent toutefois à envoyer leurs fils mourir en Irak ? Ont- ils eu tort de ne pas s’opposer en masse à cette Guere ? Que ferions nous Français face à une décision d’engager le pays dans une guerre ? Le film de Marjane Satrapi pose peut être malgré lui ce genre de questionnement, il nous interpelle sur nos choix dans les moments de crise historique, l’auteure garde une image idéale d’un parti qui n’a pas fait ses preuves au pouvoir, elle sort d’un enfer, j’en sors pour ma part d’un autre et je tire la sonnette d’alarme, les commentateurs apportent leur propre vécu et réflexion sur le même sujet et arrivent à nous faire prendre conscience de l’ampleur des phénomènes historiques. alors n’y aurait-il pas de la place pour une réflexion autre sur l’avenir et sur ce qui nous reste à faire ? Respecteusement vôtre



  • Thelma Sanders Thelma Sanders 29 juin 2007 18:10

    @ M. GAZI Merci pour tous ces éclaircissements d’ordre historique, depuis quinze ans j’observe avec attention et une certaine circonspection la vie politique française sans me laisser embarquer dans un quelconque courant. J’essaie de comprendre l’histoire des idées en France et je suis persuadée que cette histoire continuera de bouger sous l’influence permanente des citoyens. Dans votre dernier paragraphe, vous revenez à un principe de base du communisme et du socialisme même, la défense des ouvriers, de leurs droits, de leur dignité. Le syndicalisme doit être fondamentalement renové car il ne me semble pas proche des intérêts de tous les ouvriers. un socialisme qui n’est proche de la base n’en est pas un, un député socialiste qui se revendique de valeurs propres à ce courant politique et ne donne l’exemple de l’humilité dans son train de vie ne représente pas le peuple.

    @ M. Charpentier j’ai connu des Français proches du communisme, ils ont été accueillants, sympas, de braves gens, mais la pluaprt du temps marqués par l’idéologie de leur jeunesse, par le mouvement du 1968, ils y ont cru, ce fut leur adrénaline. Pour ce qui est des intellectuels, aaah, c’est une autre histoire, une anecdote circulait sur Aragon en Hongrie à l’époque du communisme tout comme elle aurait pu circuler dans n’importe quel pays de l’Est.

    « Aragon en visite en Hongrie tomba sur un berger qui lisait Ovide en latin près de son troupeau de moutons, il s’en extasia : Mais je n’imaginais pas que chez vous même les bergers lisent le latin ! » Cela nous fait bien marrer, j’espère que vous avez compris pourquoi. Et ce fut le cas de Sartre et de tant d’autres, tout comme cela l’est aujourd’hui pour un certain nombre de personnalités qui empochent de jolies sommes grâce à l’économie capitaliste et clament leur attachement à gauche.

    je crois que la graine de la révolte germera toujours au sein de ce peuple français et comme le disait Brancusi lorsqu’il se détacha de Rodin : « Rien ne pousse à l’ombre de grands arbres »



  • Thelma Sanders Thelma Sanders 29 juin 2007 14:50

    En réponse à l’internaute Borat : je vous remercie pour le détail linguistique car je ne connaissais pas le nom de ce parti en persan. J’accepte volontiers le fait que Madame Satrapi ait voulu montrer cet espoir qui était lié aux idéaux du communisme, c’est un devoir de mémoire qu’elle accomplit, nosu nous devons de le respecter. Je me suis rebiffée parce que je vis comme une blessure ouverte le fait que l’on reconnaît peu ou pas du tout les souffrances et les morts que cette idéologie a faits. On peut me rétorquer que le stalinisme en a détourné l’esprit, mais le stalinisme avait déjà pris fin dans les années 1960. Que fait-on de toutes les exactions commises au nom de la construction d’une société meilleure, parfaite pendant les autres 29 ans qui ont suivi ?...on nous répétait inlassablement que la marche vers le communisme, vers la société parfaite serait lente, ce seraitle fruit d’un long combat, au prix de combien de millions de morts encore, au prix de combien de privations au nom d’une économie « tout à l’Etat » vouée à l’échec,car étouffant l’initiative personnelle, l’esprit d’entreprendre ? j’éprouve beaucoup de respect pour certains militants communistes sincères qui défendent des valeurs universelles, mais ils ne sont pas les seuls et ils n’ont jamais été les seuls. Mais aujourd’hui de grâce, respectez nos morts à l’Est, nos torturés, soyez humbles, reconnaissez que le communisme est une utopie, car l’homme est imparfait, tout simplement et on ne peut jamais avoir l’adhésion de tous. J’aimerais que ceux qui combattent pour le communisme, le trotskisme renoncent à ces étiquettes idéologiques, refondent le tout, réflechissent profondément à nos expériences de vie, socio- économiques et tirent les conséquences. J’ai souvent l’impression que les militants d’extrême gauche sont aveugles, oui, vous à l’Est, vous étiez un peu cons, vous avez eu des dictateurs, nosu nous sommes plus intelligents et nous ferons autrement. Très humblement, tant que ce monde vivra, je vous en prie, chacun est libre de vivre comme bon lui semble, la liberté d’expression, la liberté de pensée et la liberté d’entreprendre sont des moteurs positifs de l’évolution d’une société. Il n’y a pas de mal à reconnaître que l’utopie communiste a fait son temps, nous sommes des êtres libres et nous avons assez de cerveau pour repenser ce qui est le mieux dans nos sociétés. je demande toutes mes excuses à ceux qui peuvent être blessés par mes prises de positions.


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