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  • theproxy theproxy 5 septembre 2011 08:48

    espérons que non ! Les Japonais ont déjà suffisamment à faire.


    Ca peut être aussi un faisceau des lampes de véhicules ou d’engins de chantier. Mais si c’est lié au corium on le saura assez rapidement...

    Toutefois la moins mauvaise nouvelle c’est que la nature du terrain ne lui permettra pas, normalement, de contaminer les nappes phréatiques qui alimentent Tokyo. Reste la pollution durable de l’environnement marin, ce qui n’est pas moins problématique pour nos amis japonais.




  • theproxy theproxy 5 septembre 2011 08:34

    et pour moi ce sera un « deux » de trop. smiley



  • theproxy theproxy 5 septembre 2011 08:33

    Il y a deux choses deux sures :


    1. il n’aurait jamais du y avoir de corium

    2. Maintenant qu’il y en a il doit surement être quelque part mais surement pas au bon endroit.
    Ce qui est fâcheux...


  • theproxy theproxy 5 septembre 2011 07:21

    @azur,


    Bonjour, 

    en fait je ne pense pas grand chose de tous ces chiffres qui paraissent cohérents avec la contamination au Japon. La province de Fukushima a été la plus touchée et heureusement que le Japon tout entier n’a pas été contaminé dans la même mesure.

    Il n’en reste pas moins que je fais plus confiance aux communiqués de la Criirad et de Greenpeace qui dès le début de la catastrophe ont clairement annoncé les faits et dénoncés la gravité de la situation de manière scientifique et rigoureuse.

    Et d’ailleurs leurs derniers relevés ne sont pas terribles :

    La contamination actuelle n’a plus rien à voir avec celle du début, mais au début on a quand même eu 3 réacteurs nucléaires qui ont explosé et des piscines de stockage qui se sont retrouvées dans des états très critiques. 

    Cependant la contamination continue et la radioactivité qui s’accumule à Fukushima n’arrange rien.

    Tokyo n’est pas très loin et i existe des « hot spot » ce qui n’est pas sans poser de problèmes. 

    Bien sur avec le temps la radioactivité ambiante va être lessivé mais cette lessive va s’accumuler dans zones absolument pas prévu pour ça (station d’épuration, nappe phréatique, ect) et donc va poser à terme de manière localisée des problèmes de santé public. Et l’échelle de temps ici comme à Tchernobyl est de plusieurs décennies.
    Mais Tchernobyl présentait l’avantage d’être évacuable, le Japon beaucoup plus dense démographiquement n’offre pas cette chance à ces habitants qui vont devoir apprendre à vivre avec cette pollution.

    Et face au silence assourdissant de nos journalistes sur ce qui se passe la bas je trouve les articles d’Olivier, au même titre que tous ceux qui rapportent des news de la bas, salutaires.

    Au moins parce qu’ils ont le mérite de lancer et d’entretenir le débat !


  • theproxy theproxy 4 septembre 2011 22:24

    @azur


    mais non les choses sont simples. 

    d’un coté Jo pense que tout va bien, que les japonais peuvent vivre décemment et en toute sécurité car il n’y a plus de radioactivité nulle part (la radioactivité est soluble dans l’air chez Jo !).

    Donc pour résumer chez Jo quand une centrale explose c’est quasiment normal et il n’y a pas de quoi s’en émouvoir.

    Olivier lui s’inquiète comme beaucoup de japonais. 

    Bon les faits sont durs à tous vérifier mais ce qui est sur :

    1. le gouvernement japonais après l’accident a augmenté par 20 le seuil d’exposition maximale
    à la radioactivité ce qui présente le double avantage de ne pas avoir à évacuer des gens qui devraient l’être et de minimiser les zones où les radiations sont trop fortes. Ainsi quand on entend aujourd’hui que certaines zones sont 5 fois au dela du seuil maximale, elles le sont en fait de 100 fois par rapport au seuil existant avant fukushima (5x20).
    Dans le monde, ce seuil est de 1millisievert/an. Au japon il est passé après Fukushima de 1millisievert/an à 20millisievert/an. Surprenant non ?

    En france on avait les anticyclones antiradiations, au Japon ils on inventé le seuil maximal variable : en mode normal il est bas et en cas de danger il est haut, comme ça il n’y a jamais de danger ! 

    2. La radioactivité va empêcher de nombreux habitants de regagner à vie leur domicile. (cf les déclaration du gouvernement japonais de la semaine dernière). Pour se convaincre des difficultés à résoudre une catastrophe nucléaire vous pouvez vous référer à Tchernobyl.

    3. La chaine alimentaire est durablement et à divers degrés contaminée. Contamination qui se rajoute à la radioactivité ambiante dans laquelle baigne à divers degrés une partie de la population japonaise...sympa non ?
    Pour rappel certains radionucléides ont des demi-vies de plusieurs milliers d’années.

    4. Le gouvernement japonais a aussi progressivement augmenter la hauteur à laquelle les relevés de radioactivités sont effectués ce qui présente l’avantage de diminuer considérablement la radioactivité détectée. Dans certaines villes elle est maintenant prise à hauteur de toit. Mais peut-être que les japonais nichent sur leur toit !

    5. Heureusement, la radioactivité mesurée reste dans l’ensemble du pays à des niveaux raisonnables (même si raisonnable ne veut pas dire acceptable). Il n’en demeure pas moins qu’une zone importante autour de la centrale est gravement contaminée. Et cette zone représente beaucoup de km2 avec beaucoup de gens et d’industries et d’agriculture dessus.

    6. Imaginons qu’il se produise la même chose à la centrale du Blayais (qui lors de la dernière grosse tempête s’est retrouvée avec la moitié de ses générateurs de secours en rade) ça nous donnerait : adieu le bordeaux et peut être en fonction des vents adieu Bordeaux. Avec à la clé un gros paquet de monde à déplacer. Il n’est pas sur que l’économie française s’en relèverait.

    7. Le drame de Fukushima à lui seul va couter aussi cher au Japon que le tsunami et le tremblement de terre réunis (environ 140 milliards de dollars chacun mais le compteur tourne toujours pour Fukushima)

    Voilà quelques points qui font qu’effectivement nous nous interrogions sur la pertinence du modèle nucléaire.

    Notez que nous n’avons pas abordé la sécurisation des déchets, du risque inhérent à la multiplication des centrales, ect...

    Vous voyez les choses sont simples, non ? Mais Jo va encore dire qu’on exagère de s’émouvoir.

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