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Thomas Roussot

Thomas Roussot

Ecrivain, philosophe, essayiste, poète, photographe, journaliste-citoyen, militant associatif et illustrateur.
Derniers livres parus : 
Le Lob du Destin. Éditions Salto.
Chroniques subjectives du cinéma contemporain. Editions l'Harmattan.
Nietzsche, la déraison du vivant. Editions l'Harmattan.
La Mort du code-barres. Editions Atramenta.
Marc-Aurèle et l'Empire romain. Editions l'Harmattan.
BERTRAND CANTAT. Editions l'Harmattan.
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Cette Inclination pour le plus qu’horizon

Globes vides et parfaits
Affalés tout contre
Séjours de l'obscur
Les secondes se ruent
A remplir le vain en oblique
Echancré de nervosité

Le Nord bleuissant sous l'émoi
Flottilles et archipels d'étrangeté
Fichés dans les os
Obéir au mystère couché dans les plis
De solitudes hivernales
Rendues
Amas de rêves
Qu'épaulent des contrées invisibles
Au dehors voitures roulent
Soir tendu comme un drap
L'âpreté sort de bouches inconnues
Fleurit en glaçons blafards
Volets qui grincent à la même seconde qu'hier
Voisine couchée
Deuils persistants
De catins diversifiées
Temps de cristal aux narines
Pénombre du Bois d'Hier
Faisant Sépulcre des heures
Linceul des profondeurs muettes
Blancheur illimitée de Demain
Soleil écarté en leurres
Inclinaison pour le plus qu' Horizon
Pâleurs de la finitude et des apories
Agrégeant l'indicible
S'entre-heurtant derrière les ombres obtuses
Taciturne le robinet fait floc
Pas de neige
Mots de nuit ronflent
Silence qui broute soudain la pénombre
Faisceaux d'étoiles sur codes de porte défectueux
Rôdeurs sans abris en grande couronne
La brume végète aux entournures
Toute fosse privée réanime l'étonnement
Les attaches se dissolvent
Dans le pâle
Du plus qu'horizon
Tourmente de vos gouffres
On entend grésiller le PC made in China
Avalanche des mémoires
Se mordent la queue
Lividité à vif
Tourne un manège écarlate et gratuit
Comme une mécanique abstraite
Mais toujours revient
Cette Inclination pour le plus qu’horizon

Tableau de bord

  • Premier article le 17/07/2006
  • Modérateur depuis le 22/02/2007
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
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Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 89 78 11
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Thomas Roussot Thomas Roussot 7 avril 2007 10:11

    Les gens lisent les faits divers comme celui-ci à peu près tous les jours, et je crains qu’ils ne pensent plus à ces dérapages là le jour du vote. Majdi Bejaoui a été arrêté, il y a un an, et aussitôt écroué, après avoir été mis en cause dans une affaire criminelle d’une gravité qui n’a visiblement pas ému le juge qui l’a remis en liberté : il avait agressé une mineure de 16 ans, l’avait entraînée dans les étages d’une immeuble d’habitation et l’avait violée. « Il y a eu des insultes, des violences et une vraie volonté d’avilissement », selon un fonctionnaire ayant participé à l’enquête. Mais bien que confondu en 2006 par son ADN, il avait été laissé libre et placé sous contrôle judiciaire par un juge des libertés et de la détention (JLD) qui avait sans doute estimé que l’individu n’était pas assez dangereux pour la société et que les analyses d’ADN le désignant coupable ainsi que le témoignages de la victime n’étaient pas des preuves suffisantes, l’individu n’ayant pas avoué son forfait...

    Or le doux agneau a récidivé la semaine dernière, agressant une jeune femme, dans une rue du XVIIIe arrondissement de Paris. Il l’a suivie dans le hall de son immeuble, l’a agrippée par les cheveux, l’a rouée de coups à l’aide d’une arme de poing et l’a entraînée au deuxième étage de l’immeuble où il l’a violée. Il est là aussi immédiatement arrêté par la police judiciaire, alertée à temps par un témoin qui a déclaré : « il y avait du sang à tous les étages... Avec la mâchoire et le nez brisés, la victime était méconnaissable. L’homme s’est acharné avec une terrible rage ».

    « Un pur scandale », selon le syndicat Synergie officier pour qui le sort des victimes est totalement bafoué. « On a méprisé la première victime en relâchant son agresseur », s’insurge l’un de ses représentants, avant de poursuivre : « C’est parce qu’on l’a laissé libre que Bejaoui a pu s’en prendre à une autre jeune femme. »

    On ne peut en effet qu’être indigné de la clémence, doublée d’un incroyable mépris pour la victime, dont a bénéficié le violeur...



  • Thomas Roussot Thomas Roussot 6 avril 2007 19:39

    Ce débat doit avoir lieu avec celles et ceux qui souhaitent y participer, peu importe les absents, les règles du CSA ne concernent pas le monde interactif du net.



  • Thomas Roussot Thomas Roussot 6 avril 2007 19:32

    Encore un démocrate de pacotille qui veut éliminer 6 millions d’électeurs (à quand les centres de rétention pour ces mauvais votants). Et Royal de gauche, dernière blague carembar...



  • Thomas Roussot Thomas Roussot 6 avril 2007 13:03

    François Bayrou a débarqué dans les îles françaises avec une bombe dans ses valises dialectiques, bombe traitée fort pudiquement par les médias officiels. Sans doute pour éviter de faire le jeu de...la vérité. Son voyage a débuté avec des caresses démagogiques habituelles à ce type de déplacement : « Si on cherchait un nom pour qualifier la France, on pourrait dire la Réunion ; car, ici, par la force des choses, toutes les communautés ont appris à vivre ensemble », a-t-il déclaré tout de go, tandis que des airs traditionnels fusaient dans l’aéroport qui l’accueillait le vendredi 23 mars dernier. Tout en constatant "qu’il se passe quelque chose dans les milieux populaires », le candidat du centre pas triste s’est rendu aux joies de la volaille, du curry canard et autres mets succulents.

    Bayrou on le pensait n’allait comme à son habitude pas faire la moindre promesse significative. Se contentant de souligner que ses priorités outre-mer garantiraient la continuité territoriale, le logement ou l’éducation, il a commencé à dérouler des évidences régaliennes. Il a parlé de curry volaille, de curry canard, des gros qui prennent les bons morceaux et ne laissent aux pauvres que les os. Il leur faudrait un « zambrocal [plat local du pauvre] avec les meilleurs morceaux », a-t-il même affirmé dans un élan pour le moins populiste. Et puis le big-bang bayrouiste a explosé. Avant de s’envoler pour Mayotte, François Bayrou a pris position sur un sujet où on ne l’attendait vraiment pas, brisant subitement la mollesse habituelle et le flou programmatique qui caractérisent habituellement ses propos, il a déclaré devant une assistance médusée, je cite, être « favorable à ce que la nationalité ne soit plus automatique dès l’instant qu’on est venu à Mayotte ou en Guyane seulement pour accoucher sur le territoire national ». Un tel propos aurait déclenché le tollé et l’indignation hystérique des »associations antiracistes" s’il avait été émis par un Sarkozy ou un Le Pen. Mais là, silence radio, étonnant non.

    Car en clair cette proposition est un clone du concept lepéniste de préférence nationale, de retour au droit du sang, autant d’idées censément nazies ou fascistes si l’on en croit les diseurs de bonne conscience républicaine habitant les beaux quartiers et payant l’impôt sur l’isf, bien à l’abri des problèmes de flux migratoires. Le candidat UDF a justifié cette remise en cause du droit du sol pour le moins révolutionnaire pour un centriste dans ces deux territoires français par la « charge d’avoir un équilibre dans la population qui fasse que des vagues néfastes, des vagues de déstabilisation, ne se produisent pas ».

    Il a dénoncé ceux qui viennent « seulement pour accoucher sur le territoire national » !!! Non non, ce n’est pas Le Pen qui parle. En son temps, François Baroin l’actuel ministre de l’intérieur avait émis le même souhait en 2005. Avec une pirouette sémantique mollassonne il a tenté d’amortir le choc éventuel de sa déclaration : « Quand on est humaniste, on doit être, dans ces affaires, ferme », a-t-il ajouté. « Il y a des forces politiques ou des personnalités politiques qui font de ces sujets une exploitation. Quand ils sont en panne de voix, ils vont agiter ces sujets, ils vont se servir de ça comme d’un tisonnier pour faire repartir des flammes mal éteintes ». « Ce n’est pas mon cas », a-t-il assuré. « Pour autant, ces questions se posent aux responsables politiques, qui doivent les traiter avec calme et sérénité ».

    Oui avec calme et sérénité, le 23 mars 2007, François Bayrou a fait sienne l’analyse de Le Pen sur les questions d’acquisition de la nationalité.



  • Thomas Roussot Thomas Roussot 6 avril 2007 12:45

    Logique qu’ils crèvent de trouille à l’idée d’affronter Soral qui maîtrise leur idéologie sur le bout des doigts et en connaît toute l’imposture.

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