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trevize

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Juste un être humain conscient que son point de vue sur le monde est unique car personnel, et probablement pas partagé dans son ensemble avec les autres humains qu'il considère tout de même comme ses frères quelles que soient leurs opinions.
Conscient aussi que le savoir, l'information, est la seule richesse que nous sachions réellement créer, que la liberté de circulation des informations est la clef qui ouvre la porte vers les autres libertés, et que l'éducation et la recherche sont les seuls outils que nous ayons à notre disposition pour obtenir cette liberté.
 

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  • Premier article le 24/12/2014
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Derniers commentaires



  • trevize trevize 28 octobre 2014 15:04

    Franchement, pour cette histoire de l’interdiction d’échange de graines, je suis très optimiste.
    Ils peuvent écrire toutes les lois qu’ils veulent, interdire à s’en taper le cul par terre, il n’en reste pas moins qu’ici c’est le pays des droits de l’homme.
    Qu’ils mettent la barre très très haut au niveau des tests à effectuer avant de donner l’autorisation de commercialiser une plante ou une graine destinée à la consommation, soit pourquoi pas, si ça les amuse.

    Mais interdire un échange librement et mutuellement consenti entre deux êtres humains, c’est du flan, c’est du bidon, c’est pour vous faire peur. D’abord, ils ne peuvent pas mettre un flic derrière chacun de nous constamment, ensuite ce type d’activité ne peut tout simplement pas être interdit légalement. Un aller simple à la CEDH et ils l’ont dans le c**.
    Lorsque votre voisin vous donne des graines, donnez-lui un papier signé de votre main indiquant quelque chose comme « moi X, sain de corps et d’esprit accepte les graines données par Y en mon âme et conscience. Je remercie l’état pour la protection qu’il veut m’offrir dans chacun des aspects de ma vie quotidienne, mais je me considère comme un être humain libre et responsable de ses choix. »

    J’exagère un peu, mais c’est comme ça que ça fonctionne. L’état est là pour nous protéger, mais si il impose la protection, elle devient une prison ; on a tous le droit de la refuser en tant qu’individus libres, du moment qu’on ne nuit pas à la liberté et à la sécurité de nos concitoyens.



  • trevize trevize 28 octobre 2014 14:40

    Je ne vois rien de révolutionnaire dans ce travail.
    D’abord, il faudrait définir précisément ce qu’on entend par langage. Le langage oral et écrit de l’être humain n’est qu’une toute petite partie de ce phénomène.
    Je n’ai pas lu Chomsky, j’en suis resté à de Saussure et Lacan.
    Si j’ai bien suivi le propos, Chomsky conçoit une grammaire universelle innée chez chacun de nous, et Evans nie l’existence de cette grammaire universelle, mais il postule que nos cerveaux partagent un ensemble de capacité à construire graduellement le langage par imitation.
    Dans un cas, nous partageons tous le « produit fini » la grammaire universelle de Chomsky, dans l’autre, nous partageons tous un ensemble de capacités mentales à construire ce même produit fini, chacun à notre façon, mais des produits finis suffisamment proches pour que les individus parviennent à se comprendre au moins un peu les uns les autres.
     
    Bonnet blanc, blanc bonnet. L’hypothèse d’Evans a tout de même cet avantage de dynamiser le problème, en ne faisant pas de la grammaire un concept figé préexistant à l’homme, mais un construit social ; il ajoute une petite touche de constructivisme à tout ça.

    Bien sûr que les animaux ont leur langage ! les parades amoureuses, les postures de soumission ou de domination, l’utilisation de phéromones pour indiquer qu’on est sexuellement disponible, la danse de l’abeille indiquant la direction et la distance d’un champ de fleur ainsi que leur espèce, tout cela est de l’ordre du langage. Un locuteur transmet un message via un medium, message reçu et interprété par un interlocuteur, selon ses propres règles individuelles qui peuvent différer de celles de l’émetteur (là est toute le malheur et en même temps la beauté du langage)
    Même tout ce qui se déroule biologiquement dans notre corps est de l’ordre du langage. Un virus qui connaît le bon sésame peut envahir les cellules de son choix. Les cellules et les organes communiquent entre elles par l’intermédiaire d’hormones. Une réaction auto-immune, c’est un simple problème de compréhension mutuelle entre le système immunitaire et l’organe touché.

    "Par le terme de grammaire, sans entrer dans les détails, on peut désigner les règles simples utilisées dans nos propres langages modernes, par exemple l’existence de sujets, de verbes et de compléments, quel que soit l’ordre dans lequel ceux-ci sont exprimés. Or ces règles, que par ignorance nous considérons comme universelles, ne se retrouvent pas dans de nombreux langages, jadis florissants mais aujourd’hui quasiment disparus, ceux des aborigènes australiens ou des amérindiens du Canada, par exemple."
    Je ne suis pas d’accord avec ce paragraphe. Vous devriez préciser ce que vous entendez par grammaire. On dirait que vous évoquez ici la grammaire formelle, théorique d’une langue, celle qu’on apprend à l’école. Il n’est pas nécessaire de connaître dans ses détails toutes les règles de la grammaire d’une langue pour pouvoir la pratiquer !! Il n’y a qu’à voir comment certains de nos contemporains écrivent pour s’en rendre compte, lorsqu’ils confondent par exemple les verbes être et avoir (est/ait), ce genre d’aberration qui pique les yeux.
    Les aborigènes ne prennent sûrement pas de cours de grammaire formelle comme nous, pourtant ils partagent bien un ensemble de règles communes pour réussir à se comprendre entre eux, sinon ils ne feraient que bredouiller et gesticuler sans absolument jamais se comprendre. Ils ont simplement construit et intégré leur grammaire de façon automatique et pratiquent leur langue sans se soucier du pourquoi, sans chercher à l’expliciter formellement.
    De même, on peut pratiquer empiriquement la musique sans apprendre activement le solfège.

    Structuralisme linguistique puis épistémologique, systémique, théorie de l’information, constructivisme, puis co-constructivisme... tout ça raconte la même chose, tout ça tourne autour du même pot et décrit la même vérité crue, tellement crue que ceux qui la (re) découvrent sont obligés de la maquiller sous une tonne de jargon scientifique, de l’assaisonner à la sauce de l’époque pour réussir à la faire avaler à leurs contemporains (du moins, ceux qui surmontent l’horreur de remettre en cause le point de vue sur le monde qu’ils ont construit tout au long de leur vie).



  • trevize trevize 27 octobre 2014 19:03

    « propagandiste du N.O.M. judéo-américano-mondialo capitaliste traitre à sa patrie (le maroc ) et a sa religion ! »

    Faut vous faire soigner mon vieux. C’est peut-être juste un individu libre qui dit ce qu’il pense. Quand on voit le mal partout, ça veut pas dire qu’on est enfer, ça veut dire qu’on est paranoïaque. ça peut s’arranger, mais il faut déjà le vouloir.



  • trevize trevize 27 octobre 2014 17:47

    J’arrive un peu tard, et je m’en excuse...
    Je pense qu’on sera d’accord pour dire que nous ne sommes pas d’accords ! smiley
    En fait, on parle de choses différentes. Mon propos est purement descriptif, il n’y est pas question de morale, de « valeur propre » ou de liberté, ces notions sont variables, ce sont des constructions personnelles. Les enfants imitent ce qu’ils voient, si on leur montre la violence, ils exerceront la violence. Ils expérimentent aussi ; si ils pratiquent la violence, en retirent une satisfaction personnelle (plaisir) et que les parents le laissent faire, il fera de la violence un mode d’action acceptable, voire même plaisant pour les pervers. C’est l’entourage de l’enfant qui lui apprend qu’il est acceptable de taper sur son tambour, mais pas sur le chat.

    Les « malades mentaux » ne sont pas tellement différent de nous, ils ne sont pas inhumains, ils sont simplement des cas limites de l’esprit humain, montrant ce qu’il advient de ce dernier quand, pour une raison ou une autre, il n’intègre pas ou mal les règles que la population « normale » a apprise. Leur esprit est plus à nu que le nôtre, il ne possède pas le même enchevêtrement de filtres que nous avons construit, et en cela ils révèlent très bien les rouages internes de l’esprit humain. En clair, l’esprit humain ne manipule que des représentations, qui sont toutes au départ de même nature. L’esprit ne fait pas de distinction a priori entre l’inerte et le vivant, c’est par l’expérience personnelle et l’éducation que nous apprenons à la faire.



  • trevize trevize 25 octobre 2014 12:03

    @Hervé

    « pourquoi l’agent vous dresse t’il un contravention ? Qu’est ce qui le légitime ? » Ce qui le légitime, c’est la loi qui dit que je suis en infraction, et le fait que la fonction du policier est d’appliquer la loi.

    "En tant qu’outil, l’état obéit à ceux qui en ont et le contrôle, il n’agit pas de lui même, c’est absurde. Le policier est le marteau parce qu’il obéit non pas à l’état, mais à ceux qui dirigent l’état !« 

    On tourne en rond, vous ne faites que rajouter une étape à la chaîne d’ordres, mais ça ne change rien au problème. Ceux qui dirigent l’état et donnent leurs ordres à la police, le font au nom de l’état.
    La quasi-totalité des codes de lois et règlements de notre pays sont hérités. Ceux qui les ont rédigés sont morts ! Ce sont des réflexes, des automatismes qu’on applique »parce que c’est comme ça depuis longtemps« . On part du principe que toutes ces lois sont »bonnes«  »équilibrées", on les garde telles-quelles et on continue à les appliquer, génération après génération, ça devient un rite qu’on ne remet plus en question ; la loi tourne toute seul en roue libre, et il nous est extrêmement difficile de la modifier ; on la subit, elle est en grande partie autonome. Il est extrêmement difficile de la réformer parce que tout se tient, et dès qu’on veut changer quelque chose quelqu’un se plaint donc on ne fait rien jusqu’à ce que la situation soit grave, et là on s’engueule. L’état a besoin de sa stabilité, son homéostasie, et nous subissons tous ça. On travaille tous pour maintenir ce truc en place. On encaisse les mauvais coups à la place de l’état pour le protéger ! Ce truc se sert de nous comme d’un bouclier humain.

    Un ministre corrompu qui utilise le pouvoir pour son profit ou celui de ses petits copains, c’est un gros lapsus de l’état, c’est un complexe autonome qui prend le dessus, un instant, pour poser un acte contraire aux règles établies. ça n’arrive pas dans un système équilibré.
    De plus , du point de vue du policier, il fait son boulot, il sert l’état en respectant les ordres qui lui viennent de sa hiérarchie. On a beau lui dire que l’action est illégale, il bosse pour l’état, pas pour la population. Il prend ses ordres de l’état (via sa hiérarchie) et les exécute.

    Pour cette distinction sujet/objet, c’est au sens psychologique qu’il faut la comprendre. Du point de vue d’une entité quelconque, toute autre entité sur laquelle elle interagit (parler, toucher) est un objet. ça na rien de réducteur de dégradant ou d’inhumain, c’est juste une question de définition. Prenez le terme entité à la place d’objet si vous préférez.

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