Il s’agit d’échantillons de virus de « vraie grippe du cochon » (fièvre porcine), pas le nouveau variant adapté à l’homme détecté au Mexique. Cela dit, il s’agit d’un incident assez pitoyable.
La grippe saisonnière classique tue « en moyenne » de l’ordre de 0,2 % des patients atteints symptomatiques.
Ici, il semble (pour l’heure) qu’un chiffre de 10 % de mortalité soit atteint (y compris des adultes jeunes).
C’est sur ce critère que l’OMS a été alertée car, oui, c’est un vrai souci... (euphémisme).
Ce chiffre apparent de mortalité peut évoluer à la baisse au cours de la saison d’hiver dans l’hémisphère Sud qui vient (selon la nature des sous-souches qui se propageront le plus efficacement)... ou pas.
[NB : quant aux délirantes théories du complot à base de « règlement du problème démographique par virus de laboratoire », on doit tout de même souligner que les malthusiens sont de nos jours à trouver du côté des écologistes radicaux. Pas ailleurs. Ceci dit en passant...]
Le peu de "chimie" contenue dans l’article de Jean-Luc Martin-Lagardette, c’était que ces gentils herboristes chinois, porte-drapeau d’une tradition millénaire honteusement arrêtés, vendaient de l’éphédrine... Tradition millénaire ou pas, l’éphédrine est une belle merde. Il est tout à fait légitime de "taper fort" dans ces cas-là car, avec internet, on n’a pas fini de voir ce genre de cochonneries vendues sous le prétexte (indu ici) d’une "tradition millénaire". Lutter contre ces arnaqueurs, c’est bien pour les patients et c’est également bien pour l’image de la phytothérapie (de "tradition millénaire" ou non, peu importe).
Citation : "Il y a tellement d’autres substances et tellement d’autres situations capables de les faire apparaître. "
Absolument.
C’est dire la non-relevance de cette théorie de déclenchement du sida, a contrario de la robustesse des innombrables données en faveur d’un mode d’infection virale sexuel et sanguin.