Etonnant, oui, de voir à quel point l’homme peut se laisser abuser par les termes ronflants de la pseudo-science.
Elu "scientifique de l’année", ça impressione. Mais élu par qui ? Par feu l’ International Association for New Science, dirigée par un astrologue-numérologue...
Tant de critiques envers les progrès scientifiques réels, et pourtant si peu d’esprit critique...
Pratique : les éventuels clients mécontents [on ne sais jamais, hein ?] car n’étant pas devenus centenaires ne se lanceront probablement pas dans une class action pour ce plaindre de cette eau "recréée artificiellement".
"Non seulement la méthode Asko finit par payer, mais elle se voit reprise par sa dernière victime : Siné en personne. Le jeudi 28 août, interrogé sur RMC, l’anar professionnel lâche subitement son sentiment sur un « confrère » sans que les animateurs de l’émission des Grandes Gueules ne lui aient posé la question : « Dieudonné est une ordure antisémite, je n’ai rien avoir avec lui ! » Étrange d’entendre un homme calomnié reprendre exactement les mêmes termes employés à son encontre par Asko (« ordure » et « antisémite ») pour tirer sur une ambulance. Un geste pathétique de la part de Siné pour regagner une virginité, mais un exploit pour Askolovitch qui voit sa diabolique technique réutilisée par sa propre cible."
Ainsi, Siné traitant quelqu’un d’ordure antisémite ne peut, à vos yeux et par définition, avoir raison ? Il est forcément "pathétique" et en conquête d’une "viginité" (! !). Comme contaminé par un mal(cette "diabolique technique"). Devenu par transition un nouvel outil d’une "méthode Asko" ?
Pour envisager ce point de vue peu amène quant à l’indépendance d’esprit de Siné, il semble bien que vous soyez au moins aussi "méthodologique" que votre cible.
Passage à mettre au compte de l’irrépressible plaisir de la "belle démonstration" ?
Où l’on comprend que l’on paie ni plus ni moins les années Reagan et leur perpétuation : le libéralisme mondialisé posé comme principe immuable.
Et où l’on comprend aussi que l’article ci-dessus ne pose pas les enjeux dans les bons termes (trop nantis-centré ?). Le paradigme de la "croissance" n’est pas à remettre en cause en tant que tel, c’est la "croissance inégale" le drame. Car, bon Dieu, c’est bien d’un peu de croissance, justement, dont ont besoin urgemment les paysans pauvres...
Pour les moyens de cette croissance du Sud, en revanche, des choses justes sont dites par Abolab : l’adaptation aux conditions locales (potentiels agro-écologiques, diversité, "génie" rural local ; j’ajouterais : équilibre productions animales/productions végétales) plutôt qu’uniformisation/usure. Mais avec des revenus assurés par protectionnisme et des investissements en développement agronomique raisonné et adapté (à but de croissance, il faut le redire).
NB : La problématique du "on mange trop de viande" est simplificatrice. Cassez ça et il y aura encore plus de paysans pauvres : les éleveurs gonfleront les rangs !