L’anacyclose n’est pas un souhait mais le constat que chaque
régime subit une dérive croissante qui le conduit au régime suivant. L’histoire
nous offre plusieurs exemples : Rome, la révolution française, la
révolution russe...
Nous en avons l’exemple dans notre démocratie représentative
qui est confisquée par des « représentants » placés par des partis
politiques qui mettent en place des règles toujours plus contraignantes pour
limiter l’accès au pouvoir. Le cas des parrainages par leur nombre, leur
répartition géographique, la publication des élus les ayant accordés… Egalement
le cas du clientélisme par les élus en place distribuant de larges subventions
en créant une concurrence déloyale. Egalement le cas du lobbying (voir le
nombre de lobbies enregistrés auprès de Parlement européen dans le registre de
la transparence, dans les environs de 12000). Egalement par nos
« représentants » supposés représenter le Peuple à l’Assemblée Nationale
et au Sénat et qui agit en sens inverse en représentant le gouvernement auprès
du Peuple.
Il n’y a pas un souhait de perdre notre démocratie bien
quelle soit « représentative » mais bien la crainte de passer au
régime suivant.
Pour mémoire :
Abbé Emmanuel-Joseph Sieyès en 1789 :
« Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et
doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n’ont pas de volonté
particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus
cet État représentatif ; ce serait un État démocratique. Le peuple, je le répète,
dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le
peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants. »
La crise sanitaire a bon dos. En fait, il s’agit surtout
d’une question de multiplication des lapins sur le papier.
Puisqu’une voiture rapporte un certain bénéfice pour le
constructeur, plus il en fabrique, plus il espère gagner. Il n’est pas question
de tenir compte de la demande qui est bien inférieure puisqu’il s’agit de
modifier les normes des contrôles techniques pour imposer le renouvellement de
voiture.
De ce fait, les parkings sont pleins de voitures invendues :
400.000.
Bien sûr, on va nous proposer des réductions.
Mais ces véhicules ne correspondent pas aux normes qui
seront appliquées en 2021. Donc, il s’agit du principe de la patate chaude en
refilant des véhicules qui d’avance ne sont plus aux normes.
Il est question de "conversion vers les véhicules
propres"
La voiture électrique est une ineptie vis-à-vis de
l’écologie. De plus, les batteries sont intégrées au châssis. Ainsi, lorsque la
batterie aura perdu ses capacités, il faudra revendre le véhicule.
En revanche, on attend toujours que l’exemple vienne
d’en-haut. Ceux qui nous imposent ces véhicules les ont-ils en voitures de
fonction ou à titre personnel ?
Pour ce qui concerne les économies, avec LINKY il faut bien
comprendre que les taxes actuelles sur les carburants passeront sur les tarifs
de l’électricité.
« 400 000 emplois industriels »
Ca y est, le réveil a sonné. On découvre maintenant que les
accords internationaux sur le libre échange ont permis aux multinationales de
délocaliser pour accroître leurs profits.
Depuis 40 ans la France perd 150 emplois industriels par
jour.
A quand la relocalisation de tous les emplois industriels ?
Il ne faut pas oublier que ce qu’on économise sur
l’achat de produits fabriqués dans les pays à faibles coûts, on le paie sur le
chômage et par les impôts.
Nos chers dirigeants, qui regardent régulièrement ce qui se
passe à l’international pour nous imposer des mesures toujours plus
contraignantes, pourraient également regarder les systèmes fiscaux de pays tels
que Singapour.
Les dépenses de la Cité-Etat y sont fixées par la loi à 16%
du PIB. Chez nous elles n’ont pas de limites et représentent 56,5% et l’Etat et
les collectivités territoriales ne cessent de les augmenter au profit de
qui ?
On attend toujours la décision permettant aux hôpitaux non
surchargés par cette maladie de pouvoir reprendre les opérations qui étaient
programmées avant le confinement.
Il y a malheureusement d’autres patients en attente de soins
et dont l’état de santé se dégrade en attendant d’être pris en charge.