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usbek

Professeur d’université (langue et littérature françaises)

Tableau de bord

  • Premier article le 21/12/2007
  • Modérateur depuis le 14/02/2009
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Derniers commentaires



  • usbek 22 décembre 2007 15:06

    Ces deux cometnaires sont intéressants et pertinents chacun à leur manière. Il y a certes des modes, mais le chercheur qui veut rester dans son domaine dans son coin à ne pas faire grand chose certes, mais sans que personne ne l’ennuie, peut tout à fait le faire. Dans les SHS, une fois réglé le problème d’un rattachement bidon à un labo (que veut dire cette notion de labo en SHS ?) il peut même carrément rester chez lui et faire son jardin ou sa maison (je connais des cas de ce genre).

    En maths c’est vrai, du papier et un tableau suffisent et la France brille plus avec les médailles Field qu’avec les Nobel à cause la tradition et du recrutement de l’ENS. Croyez-bien que je critique tout autant, sinon plus, le fonctionnement de l’université que celui du CNRS ou de l’IRD. Quant aux profs de médecine chercheurs c’est une infime minorité et, en plus, dans les filières médicales, l’ensignement des sciences dures par les profs. de médecine fait rire tout le monde.



  • usbek 22 décembre 2007 12:24

    La formule, heureuse, rappelle celle de De Gaulle dont j’ai oublié le détail. La recherche ne peut guère être stimulée ni m^me orientée par la condition de fonctionnaire (Bravo Chevènement), recruté à trente ans pour trente ans, sur un profil de recherche dont l’intérressé entend bien ne plus sortir juqu’à la retrraite (qu’il pleuve ou qu’il vente !), dont on a nul moyen et nulle envie d’évaluer le travail et les résultats puisque la doctrine syndicale, officielle et régnante, est qu’on évalue les équipes et non les chercheurs et que l’auto-évaluation se fait entre pairs (qui échangent donc le séné et la rhubarbe en se tenant par la barbichette) est la règle d’or.



  • usbek 22 décembre 2007 10:59

    Commentaire des commentaires Je suis nouveau à Agoravox et je suis étonné, globalement de la qualité des commentaires qui souvent, ailleurs, ne sont que des injures envers les auteurs. Force m’est de répondre un peu rapidement sur tous les points souvent intéressants qui sont évoqués.

    Le cas des professeurs de médecine est particulier dans la mesure où un grand nombre d’entre eux ne fait pas de recherche du tout, comme les professeurs de droit.Le système français est, sur ce point comme bien d’autres, absurde puisqu’il met tout le monde dans le même sac d’enseignant chercheur, sans chercher à savoir qui fait quoi.

    Pour les grandes écoles et les universités scientifiques (sciences dures)le système est aussi absurde puisqu’on finance, à prix d’or, des premiers cycles d’universités qui n’accueillent que les étudiants scientifiques trop médiocres pour être pris dans les classes préparatoires ou qui, un peu moins mauvais, ont échoué aux multiples concours des écoles d’ingénieurs. Que dire, en plus, dans une ville comme Marseille où il a, par dessus le marché, TROIS « facultés » de sciences, une dans chacune des trois universités ! On marche sur la tête.

    La syndicalocratie du CNRS est une constante, même si les choses sont un peu moins pires. En sciences humaines et sociales (les SHS en « céenersien ») on voyait ainsi des directeurs de recherche simples docteurs de troisième cycle, sans grandes publications, (je puis donner des noms) tandis que, pour être professeur d’université (au même indice et en ne faisant pas que de la recherche), on exigeait une thèse d’ETAT. Le problème est aujourd’hui autre car, pour faire fuir les CR âgés et titrés, on a quasiment supprimé les promotions comme DR dans les SHS. La méthode française de réforme repose toujours sur le manque de courage politique

    La cooptation et le copinage qui engendrent l’endogamie sont pires, j’en conviens, à l’université qu’au CNRS qui fait plutôt parfois dans le social et où certains recrutements sont bien mystérieux ! Le cas du docteur en chimie ne m’étonne pas, mais on a fabriqué des docteurs en chimie à la pelle et le CNU les a qualifiés dans les mêmes conditions (avec parfois des thèses faites par le personnel de labo). Commetn s’étonner ensuite.

    Me comparer à Allègre et Courtillot est plutôt flatteur et ce commentaire émane de quelqu’un qui, à la différence de certains autres, connaît bien la question. Le seul grief que je ferais à ces deux chercheurs est de ne pas avoir fait la réforme nécessaire et qu’ils savaient indispensable quand ils étaient ministre et directeur !



  • usbek 22 décembre 2007 10:25

    Commentaire des commentaires (par l’auteur des deux articles)

    Contrairement à ce que j’ai pu lire, je connais bien le CNRS et c’est là tout le problème. J’ai la matière pour fair eun livre sur le sujet. Je connais son histoire et comment nier qu’il ait été imaginé par ses concepteurs (Langevin Joliot Curie) sur le modèle soviétique des Académies ? Le point n’a même pas à être discuté.

    Suis-je pour la loi Pécresse ? Je trouve qu’elle a un contenu dont l’effet est malaisé à prévoir et qu’elle a eu surtout pour but (très habilement) de changer les présidents en sectateurs facouches de cette loi qui répond à toutes leurs demandes( pérennisation et extension de leurs pouvoirs). Quant à savoir ce qu’ils en feront ? Mystère. En tout cas cete loi ne touche pas aux VRAIS problèmes de l’université française.

    On me reproche de mal connaître les projets du ministère. J’ai sous les yeux la lettre de mission de Madame Pécresse à son « ami » François d’Aubert du 13 novembre 2007. Peut-on rêver meilleure source d’information sur ses projets ? Je n’y trouve que le bla-bla qu’on entend depuis 20 ans, d’où mon titre. J’y note toutefois ce que je dis moi-même en termes moins choisis et prudents sur une recherche française dont les structures ont 50 ans (et étaient déjà à cette époque assee absurdes hors du contexte de l’URSS)et une dénonciation d’une « complexité croissante et de lourdeurs qui souvent empêchent nos chercheurs d’exercer efficacement et serainement leurs missions ». Ah qu’en termes galants... mais Valérie Pécresse dit, au fond, les mêmes choses que moi, sans toutefois envisager sérieusmeent de les changer ce qui ne peut se faire qu’en cassant une structure archaïque et absurde.

    Je n’ai jamsi dit que les chercheurs sont trop payés mais que la recherche moderne est incompatible avec la structure archaïque du CNRS (et la plupart des hauts dirigeants du CNRS l’ont constaté ; ce n’est pas pour rien que dans mon autre texte on me range dans le camp des Allègre et des Courtillot ; j’en suis flatté car qui connapit mieux qu’eux ce problème qu’hélas ils n’ont pas réglé quand ila étaieztn aux affaires !)

    Quand aux chercheurs étrangers qui se précipiteraient en France, je les vois venir plutôt de l’Est que de l’Ouest... comme les plombiers.

    Cela dit, je note quelques commentaires, bien informés et objectifs qui, tous vont plutôt dans mon sens.

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