Commentaire des commentaires (par l’auteur des deux articles)
Contrairement à ce que j’ai pu lire, je connais bien le CNRS et c’est là tout le problème. J’ai la matière pour fair eun livre sur le sujet. Je connais son histoire et comment nier qu’il ait été imaginé par ses concepteurs (Langevin Joliot Curie) sur le modèle soviétique des Académies ? Le point n’a même pas à être discuté.
Suis-je pour la loi Pécresse ? Je trouve qu’elle a un contenu dont l’effet est malaisé à prévoir et qu’elle a eu surtout pour but (très habilement) de changer les présidents en sectateurs facouches de cette loi qui répond à toutes leurs demandes( pérennisation et extension de leurs pouvoirs). Quant à savoir ce qu’ils en feront ? Mystère. En tout cas cete loi ne touche pas aux VRAIS problèmes de l’université française.
On me reproche de mal connaître les projets du ministère. J’ai sous les yeux la lettre de mission de Madame Pécresse
à son « ami » François d’Aubert du 13 novembre 2007. Peut-on rêver meilleure source d’information sur ses projets ? Je n’y trouve que le bla-bla qu’on entend depuis 20 ans, d’où mon titre. J’y note toutefois ce que je dis moi-même en termes moins choisis et prudents sur une recherche française dont les structures ont 50 ans (et étaient déjà à cette époque assee absurdes hors du contexte de l’URSS)et une dénonciation d’une « complexité croissante et de lourdeurs qui souvent empêchent nos chercheurs d’exercer efficacement et serainement leurs missions ».
Ah qu’en termes galants... mais Valérie Pécresse dit, au fond, les mêmes choses que moi, sans toutefois envisager sérieusmeent de les changer ce qui ne peut se faire qu’en cassant une structure archaïque et absurde.
Je n’ai jamsi dit que les chercheurs sont trop payés mais que la recherche moderne est incompatible avec la structure archaïque du CNRS (et la plupart des hauts dirigeants du CNRS l’ont constaté ; ce n’est pas pour rien que dans mon autre texte on me range dans le camp des Allègre et des Courtillot ; j’en suis flatté car qui connapit mieux qu’eux ce problème qu’hélas ils n’ont pas réglé quand ila étaieztn aux affaires !)
Quand aux chercheurs étrangers qui se précipiteraient en France, je les vois venir plutôt de l’Est que de l’Ouest... comme les plombiers.
Cela dit, je note quelques commentaires, bien informés et objectifs qui, tous vont plutôt dans mon sens.