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UserDefinedSource

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  • UserDefinedSource 28 mars 2014 08:13

    - Un dossier PPRT rendu par une usine est par nature (et c’est voulu) fait pour être énorme (soi-disant très complet) et donc illisible. Les informations étant noyées dans une masse d’explications, tant concernant les risques chimiques et technologiques que les études environnementales.

     

    Là encore on voit bien que vos connaissances sur le PPRT sont très limitées. Et je doute que vous ayez lu beaucoup de dossiers de ce genre. Pour preuve tout dossier PPRT comporte un résume non technique indépendant du reste du dossier et autoportant. Il résume l’ensemble des résultats y compris la hiérarchisation des scenarios et les cartes des zones de danger (et non de risque). Pour rappel le PPRT est disponible à la consultation du public et le résumé non technique est justement là pour être facilement accessible aux personnes non initiées.

     

    Maintenant a vous de defendre vos propos.



  • UserDefinedSource 28 mars 2014 08:13

    NOTE : J’ai profité de l’accès à ce logiciel pour « simuler » le scénario AZF (nitrate d’ammonium). Les résultats obtenus étaient plus faibles que la réalité. (En plus d’utiliser des modèles minorants les risques, le logiciel lui-même était minorant)

     

    Alors la ça devient vraiment très intéressant. Je serais curieux de voir le fichier PHAST sur lequel vous avez fait vos calculs. Quelles étaient vos hypothèses et quel modèle d’explosion avez-vous utilisé ? Je vois beaucoup, dans les commentaires, des gens dire que vous apportez des « preuves  », ici en l’occurrence j’aimerais bien les voir ou au minimum connaitre vos hypothèses de calcul. Et expliquez-moi sur quelles bases vous avez comparés vos résultats de modélisations avec ce qu’il s’est réellement passé à Toulouse. Là encore vous jouez beaucoup sur la sensibilité des gens mais vos paroles sont du vent… 

     

    - Certaines usines ne sont pas soumises au PPRT car elles fermeraient directement, même en utilisant des modèles de calculs « négociés » (C’est le cas des raffineries de TOTAL, qui, au passage, ne payent pas non plus la taxe carbone…). Cela ne signifiant pas que ces usines ne font pas ces études pour leur usage interne…

     

    Etes-vous bien au courant de la réglementation sur le PPRT ? D’après vous les raffineries de Total ne sont pas soumises au PPRT ? Déjà pourquoi uniquement celles de Total ? Le PPRT concerne TOUTES les installations Seveso seuil haut en France. Certains commentaires montrent que vous avez tort, exemple du PPRT de la Mède. Maintenant donnez-moi un seul exemple de site Seveso seuil haut non soumis au PPRT en France… un seul… Total ou pas Total d’ailleurs…



  • UserDefinedSource 28 mars 2014 08:12

    Avançant dans mon étude, je remarquais rapidement que les scénarios « négociés » entre l’administration française et cet exploitant minimisaient largement les risques (au moins par un facteur 4). Sans compter la non prise en compte des effets dominos… En avisant mon responsable, je constatais que celui-ci était parfaitement au courant.

     

    Que signifie pour vous « diminuer le risque par 4 » ? Et comment avez-vous estime ce facteur ? Le risque est la combinaison d’une probabilité et d’une sévérité. Il peut par exemple s’exprimer en probabilité de mort par an. La réglementation française n’est pas encore très familière avec l’approche probabilistique du risque et dans l’esprit des gens le risque est souvent assimilé, à tort, au danger (approche déterministe). Dans ce cas-là on dissocie les conséquences d’un évènement de sa probabilité d’occurrence. L’approche probabiliste est beaucoup plus intégrée dans la réglementation anglo-saxonne et hollandaise. On parle alors de contour de risque. Par exemple la limite acceptable de contribution au risque d’une installation industrielle sur le public est de 10-6/an. Cela signifie que l’on accepte qu’une activité engendre un risque additionnel de décès de 10-6/an. Cette valeur peut augmenter s’il on retire des bénéfices directs de cette activité. Pour preuve le risque tolérable pour un employé de cette activité est de 10-5/an. Car l’employé est directement bénéficiaire de l’activité. Je vais m’arrêter la sur le cours de Risque. Mais tout ça pour dire que diminuer le risque par 4 n’est pas forcement significatif. En effet si le risque est estimé à 1.2x10-7/an et qu’il est en réalité sous-estimé d’un facteur 4 cela signifie qu’il devrait être de 4.8x10-7 soit toujours sous la limite des 10-6/an. A titre de comparaison, en général l’ordre de grandeur d’une réduction de risque par l’implémentation d’une mesure complémentaire de sécurité est d’environ 10-1soit un facteur 10. Ou alors vous vouliez dire que les distances d’effets étaient normalement multipliées par 4 ? Ça peut effectivement arriver quand on laisse quelqu’un qui ne comprend rien manipuler PHAST…



  • UserDefinedSource 28 mars 2014 08:11

    D’habitude, ces calculs (2500€/calcul) sont réalisés par des sociétés de conseil extérieures (sous traitance), et ce pour ne pas engager la responsabilité de l’industrie concernée.

     

    Qu’entendez-vous par « calcul » ?Si vous sous-entendez que les consultants extérieurs facturent 2500€ la modélisation des conséquences d’un seul scenario vous êtes loin de la réalité… Le cout moyen d’un calcul des conséquences d’un scenario est aux alentours de 500€ à 1000€suivant la complexité du cas. Mais bon peu importe… Le plus grave c’est de dire que l’industriel fait appel à un consultant extérieur pour se désengager de ses responsabilités. C’est absolument faux. L’industriel est responsable de son dossier EDD et PPRT du début à la fin. C’est d’ailleurs lui qui le présente en son nom à l’administration. Je vous rappelle que le directeur du site est d’ailleurs responsable au pénal en cas d’accident. Le consultant lui n’a aucune responsabilité en cas d’accident. Pour lui le risque est éventuellement un impact réputationnel vis-à-vis de sa prestation s’il est effectivement passé à côté de quelque chose.

     

    Cette mission m’a été confiée (sous contrat de stage…) pour économiser le précieux budget de mon employeur (crise économique oblige).

     

    Confier des modélisations à un stagiaire (même issu d’une « Grande Ecole » comme cela a été sous-entendu dans les commentaires) est une mauvaise pratique d’après moi. Sauf si le stagiaire est bien encadré. C’est là que je ne comprends pas la logique de l’industriel. La licence pour PHAST coute environ 20k€ à l’achat et le renouvellement coute dans les 5k€ minimum tous les ans (par poste !). Donc si l’industriel a ce logiciel à disposition c’est qu’il a des gens compétents sur le site qui l’utilisent régulièrement. Donc vous deviez être bien encadré. Enfin pas suffisamment en fait… vu les énormités que vous sortez sur PHAST…



  • UserDefinedSource 28 mars 2014 08:11

    Exemple de carte des aléas pour un site chimique (ici isolé)

     

    Cette carte des aléas est une blague… vous auriez pu trouver un exemple plus parlant…

     

    La tâche qui m’avait été confiée était de modéliser ces scénarios en utilisant un logiciel édité par la société américaine DNV et nommé PHAST. Ce logiciel permet de simuler sur ordinateur des scénarios de dispersion toxiques, explosifs, de feu, de surpression etc… Il prend en compte l’environnement direct (installation, bâtiments…), le climat (Température, vent), les produits chimiques engagés (Chlore, solvants, acides…), leurs quantités et leurs propriétés physiques (température, pression, toxicité, limites explosibilités…).

     

    C’est ici que l’on prend pleinement conscience du peu de connaissance que vous avez dans le domaine… DNV est l’acronyme de Det Norsk Veritas : ça ne sonne pas trop américain, si ?... C’est en effet une société Norvégienne mais j’imagine que mettre un grand groupe américain derrière tout ça donne un petit côté complot international. Mais là n’est pas le plus important. PHAST ne prend pas en compte l’environnement extérieur comme vous semblez le penser. C’est un modèle 2D qui considère tous les rejets en champs libre. Ce qui le rend généralement majorant par rapport aux réelles conséquences attendues en particulier pour les sites très compacts comme les raffineries ou les sites pétrochimiques.


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