"En outre, le nouvel euro pourrait être un rival
international du dollar comme monnaie de réserve. La France devrait proposer de
reconstituer un Système Monétaire Européen, où les parités monétaires seraient
fixes mais ajustables. De manière à respecter les souverainetés nationales, il
conviendrait de laisser le dernier mot aux Etats pour dévaluer ou réévaluer
leur monnaie, mais on pourrait imaginer un système de concertation de manière à
favoriser la coopération entre les pays membres."
Quelle est la différence entre une monnaie commune et des
monnaies nationales dont la valeur est fixe par rapport à une monnaie dite
« commune » ?
"Pour les pays qui répondent à des critères objectifs
(déficit commercial, monnaie surévaluée), la procédure de concertation serait
accélérée. Pour les Etats dont la situation justifierait moins un changement de
taux de change, la procédure de concertation pourrait être un peu plus
contraignante, même s’il convient de laisser le dernier mot aux pays pour ne
pas rentrer de nouveau dans les travers d’une construction
supranationale."
Vous proposez un système illogique :
D’une part les Etats doivent suivre une procédure
contraignante pour décider d’un nouveau taux de change de leur monnaie, et
d’autre part ce système contraignant laisse le dernier mot à la souveraineté nationale
!!
« Pourtant l’Euro aurait pu etre une belle et bonne chose pour peu qu’on s’en soit occupé,DANS l’INTERET des peuples plutôt que dans L’INTRERET DES BANQUES ! »
Article 123 du TFUE :
1. Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci- après dénommées « banques centrales nationales », d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres ; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite.
Article 3 du TUE :
4. L’Union établit une union économique et monétaire dont la monnaie est l’euro.
L’euro, tout comme l’UE ne sont pas, ne seront jamais, et
n’ont jamais été réalisés pour le « bonheur » des peuples puisque par
leur conception (articles des traités TUE et TFUE) ils donnent aux banques le
pouvoir sur les Etats.
Les Etats sont obligés d’emprunter auprès des banques
privées (article 123 du TUE), avec des intérêts qui alourdissent encore et
encore la dette des pays, (ex : France 2009, 47 Milliards d’euros donnés aux
banques privées pour les intérêts de la dette).
L’article 126 du TFUE explique les droits de l’UE sur un Etat
qui a un déficit « excessif ».
L’UE adresse au mauvais « pays » des
recommandations qui sont suivis de « décisions » (obligation). Ainsi, quelque soit le parti au pouvoir en 2012, tant que la France reste dans l’UE, le
programme économique du nouveau président sera imposé par l’UE.
Article 3 du TUE : « L’Union établit une union économique et monétaire dont la monnaie est l’euro. »
Article 3 du TFUE : L’Union dispose d’une compétence exclusive dans la politique monétaire pour les États membres dont la monnaie est l’euro.
Par conséquent : L’UE et l’euro sont indissociables. Les pays qui ont adoptés l’euro ne peuvent revenir en arrière sans quitter l’UE. De même, un pays ne peut faire partie de la zone euro sans s’être dans l’UE.
Comme l’UE rate tout ce qu’elle entreprend, pourquoi réussirait-elle avec l’euro ?
C’est depuis que l’UE et l’euro sont formalisés que le FMI intervient sur le vieux continent. Le FMI ne prête que contre des mesures impératives qui curieusement anéantissent ce qui fait l’essence d’une nation : services publics et monopole d’Etat (monnaie).
L’UE ou l’euro (monnaie unique/commune) détruisent les pays les uns après les autres.