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Vilain petit canard

Vilain petit canard

On vit une drôle d'époque, et dans cent ans, les historiens diront que c'était une époque un peu ridicule.

Tableau de bord

  • Premier article le 30/05/2006
  • Modérateur depuis le 16/03/2007
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Derniers commentaires



  • Vilain petit canard Vilain petit canard 18 août 2006 08:51

    En rentrant de vacances, je constate que tout continue à fonctionner ! Et que nous avons échappé de justesse à un attentat « inconcevable », etc.

    Je ne sais pas quoi penser de cette info. Quelques facteurs nous feraient pencher pour une intox : vacances ininterrompues de Tony Blair, long passé d’intox anglo-américaines (les armes de destruction massive, vous vous rappelez ?), baisse dans les sondages du même Blair...

    D’un autre côté (et c’est tout le problème pour une police de justifier des actions préventives), s’il n’y a pas eu d’attentat parce qu’il a été empêché, qu’est-ce qui prouve qu’il y a eu préparation d’attentat ? Je ferais assez confiance au Yard, institution respectée et sérieuse.

    Mais personnellement, ça me rappelle plutôt les Irlandais de Vincennes de l’ineffable Pasqua en 94 (corrigez-moi si je me trompe de date).

    En attendant d’en savoir plus, on en est réduit aux opinions personnelles.



  • Vilain petit canard Frédéric Mahé 1er août 2006 10:58

    Intéressante comparaison. Avant de tomber dans le conflit convenu public-privé (d’ailleurs je me demande qui a intérêt à attiser le feu, depuis le temps), rappelez-vous qu’il y a fonctionnaire et fonctionnaire :

    Je parle des « fonctionnaires précaires », encore appelés vacataires (ou sous CDD plus ou moins courts) : ils sont payés moins cher (-20 à -30 %), sont révoquables sans indemnités (le droit du travail ne s’applique pas dans la fonction publique, c’est le droit administratif qui prime, encore qu’une harmonisation se fasse peu à peu), ne peuvent prétendre à un CDI avant des durées qui vont jusqu’à 6 ans de CDD (18 mois maximum dans le privé), cotisent à la sécu des salariés, ont une caisse de retraite séparée (l’IRCANTEC) et ... ils seraient 800 000 !



  • Vilain petit canard Frédéric Mahé 1er août 2006 10:32

    On n’aura pas un tel Cincinnatus avant longtemps, je le crains...

    Juste une remarque : les ministres ne sont pas là pour faire des lois, mais pour faire appliquer les lois, donc en rédigeant des décrets et arrêtés et veiller à leur application.

    Le nombre croissant de lois pondues par les ministres montre le rôle de croupion du Gouvernement qui reste actuellement dévolu au Parlement. Ce taux de lois « ministérielles » montre également que l’important, ce n’est plus d’être au Parlement ou au Gouvernement, mais d’être dans la bande qui les contrôle tous les deux.

    D’où l’écoeurement des gens qui réfléchissent un peu.



  • Vilain petit canard Vilain petit canard 31 juillet 2006 18:10

    D’accord avec vous Ludovic, c’est ... pathétique. Plus d’idées, plus de programmes (ou dans le cas de Sarko, n’importe quel programme, pourvu que les sondages suivent, tant pis pour la cohérence), rien que du pipeule et attention, du pipeule bien baveux, du mariage, des sourires épanouis, des copains de classe qui se retrouvent, des enfants à changer et à allaiter.

    La presse est complice, à cause des pressions des actionnaires-clients du Ministre (voir l’affaire Genestar pour Match, où on doit bien recompter ses chroniques pro-sarko sous l’oeil du patron), à cause de la paresse et de la pression aux délais.

    La vérité c’est que tout le monde s’en fout : à quoi bon faire des promesses, personne n’y croit. A quoi bon monter un programme, les journalistes commentent la politique comme on commente un match de foot : excellente passe de Sarko, belle tête de Ségolène, ah un hors jeu, c’est José Bové qui remonte du fond du terrain, que des personnages sans épaisseur, sans idées, rien, que du look. Les élections ? C’est un vaste 110 mètres haie, ou une nouvelle partie de Maillon Faible.

    Le premier résultat de tout ce folklore insensé (au sens de : sans aucun sens, aucune direction), c’est la montée de l’abstentionnisme. Le second résultat, c’est que x % du public (x inconnu, mais certainement vers 30 ou 40 %) se dit : ils sont tous ensemble entre copains dans leur monde là-haut (là-haut, c’est les endroits photographiés dans Match ou Voici, ou Gala), et ils n’en ont rien à foutre de nos vies à nous. Un part non négligeable de ces x% se décide enfin à passer à l’acte délictueux ou criminel, ou à la petite tricherie, puisque hein, autant se servir aussi. On brûle une bagnole c’est trop délire, tu vas voir on passe au 20 heures avec PPD. Et puis il n’y a pas besoin d’être compétent ou autre qualité saugrenue pour prétendre à des responsabilités (il est pote avec Jean Reno, ouaaa trop d’bol, il assure, le mec, ça fera un bon ministre ou un bon président).

    Heuresement, le (petit) monde politique prépare sa contre-attaque et montre qu’il est réellement concerné par ce qu’il fait : Villepin le Traître-Poète fait sa conférence de presse toutes les semaines, on envoie Douste-Bazy pacifier le Liban avec un vieux ferry grec tout rouillé (non mais vous vous rendez compte que nous sommes représentés par ce guignol à la face du monde ?), Borloo et Schönberg passent en pages centrales de Match.

    Heuresement, le PS (excuse-moi Ludo, tu n’y es pour rien) contre-attaque : Ségo et François ouvrent leur pouponnière sans aborder une seule idée politique (il fallait le faire, ils l’ont fait), Jojo le Spin revient faire la danse du ventre à la télé, dès fois qu’on le rappellerait, enfin, je me tâte, vous savez, si ils veulent bien de moi, ça me botterait assez, j’ai eu des très bonnes notes au dernier examen de Premier Ministre, d’ailleurs j’ai amené mon bulletin avec moi, vous voulez le voir ?.

    Heureusement les écologistes s’activent : ils on trouvé un candidat, reste à trouver un programme, ou quelques idées.

    Heureusement, la gauche de la gauche est sur le front : José Bové est prêt à les fédérer. Personne ne lui a rien demandé, mais bon, c’est comme Jospin, qui ne tente rien n’a rien.

    Heureusement, les analystes politiques sont au charbon et nous font connaître les idées des candidats : Duhamel en oublie dans sa liste vendue 25 Euros dans toutes les bonnes librairies, Domenach (qui écrit très bien, au moins) se concentre sur les haines fratricides au Gouvernement, Giesbert traîne sa mélancolie lamartinesque dans les couloirs de l’Elysée, et pond un livre sur le seul qui ne représentera pas, Chirac.

    Heureusement, il y a le front anti-Le Pen : on se rejoue 1940 sans les nazis et donc sans risque, avec un vieux kroumir gâteux qui n’intéresse même plus son parti, sa fille joue les doublures « sexy » paraît-il, elle est vachement dangeureuse, elle rallie les jeunes.

    Sarkozy le sait et joue là-dessus : devant un tel ramassis de nullités, n’importe quel crétin avec une belle gueule, du culot et 3 grammes de programme peut passer, comme en leur temps le général Boulanger (qui s’est dégonflé au dernier moment), Louis-Napoléon et sa fameuse extinction du paupérisme, ou plus grave, son oncle Bonaparte et le coup d’Etat du 18 Brumaire.

    La recette est simple : on donne un hochet aux vieux croûtons qui veulent soutenir le guignol. En général, comme croûtons on prend les vieux et les grands patrons actionnaires, on a un vote solide et du fric, et on braille sur l’insécurité (les vieux tremblent dans leur culotte), on promet des baisses d’impôts sur les sociétés ou des suppressions de droits d’héritage, (les riches frétillent dans leur caleçon), on clame que tout est mieux ailleurs (en fait aux USA et en Angleterre) et allez roulez !

    Et nous nous seront faits avoir dans les grandes largeurs, sans avoir rien pu faire. A moins que quelqu’un ait une idée ???



  • Vilain petit canard Vilain Petit Canard 28 juillet 2006 09:47

    Bravo pour cet article qui démonte cette prétendue toute-puissance du Marché et ses supposées géniales intuitions. Quand j’entends parler d’économie dans le poste, j’entends tout et n’importe quoi : la Bourse de Paris tremble en attendant le taux de chômage américain, les marchés ont apprécié l’intervention américaine en Irak, les marchés ont sanctionné EADS (en fait, non, d’ailleurs), etc. Votre texte remet bien les choses à leur place.

    Si on regarde bien, une Bourse, c’est 10 000 crétins (pardon, des traders hautement compétents mandatés pour maximiser les plus-values) dopés à diverses substances, enfermés (virtuellement), qui s’espionnent et s’imitent tous les uns les autres, et qui cherchent à finir la journée (ou la demi-journée) avec plus d’argent qu’au début. Et plus on achète et vend, même si c’est à perte, plus l’entreprise Bourse gagne de sous. Et les Bourses se rachètent entre elles (Francfort se vend à New York et fait monter le prix). Comment veut-on que cette accumulation de buts à courts termes puisse servir au financement à long terme des entreprises ?

    Il existe des modélisations de tels comportements dans le monde animal, certains modèles donnent des points d’équilibre. Mais force est de constater que les-marchés-de -Jean-Pierre-Gaillard, c’est foutoir et élucubrations.

    Un bémol quand même. Vous envoyez quand même quelques fleurs au marché en fin d’article : il serait « incontestablement le système de fixation des prix le plus efficace ». Mmmmouais... Disons le moins mauvais ?

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