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Voltaire

Voltaire

Humaniste de ce siècle. La science a longtemps été ma passion, avant de devenir mon métier. Celui-ci a évolué depuis, mais je lui dois quelques enseignements fort utiles : curiosité, raison, un peu de sens commun et point trop de crédulité aveugle. A cela se rajoutent quelques passions sans doute déraisonnables, pour la justice, la bonté, les gens d’esprit, le bon vin et autres égarements, mais nul n’est parfait. Si je n’ai le talent de mon illustre pseudonyme, je tâcherai du moins de ne lui point faire honte, en demeurant aussi honnête que possible.

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  • Premier article le 05/09/2006
  • Modérateur depuis le 06/10/2006
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Derniers commentaires



  • Voltaire Voltaire 26 avril 2012 15:33

    Bonne analyse.

    Il est évident que F Bayrou est tiraillé entre son inclinaison personnelle, qui serait de voter Hollande, et l’intérêt de sa famille politique, qui serait de soutenir à contre-coeur Sarkozy.

    Sa lettre et les réponses qui seront fournies lui permettraont peut-être de clarifier ce choix, mais j’en doute. A quelques jours d’une élection, les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent.

    Finalement,la question est un peu de savoir si F Bayrou souhaite encore jouer un rôle politique, ou pas. S’il souhaite abaodonner, il peut en effet soutenir Hollande. Celui-ci ne lui donnera rien en échange, mais il pourra ensuite se draper dans le manteau d’un sage et tenter de rejoindre l’académie française par exemple, ou le conseil constitutionnel. Ses troupes s’égailleront un peu à gauche et un peu à droite, et une page se tournera pour le centre.

    S’il souhaite en revanche permettre la reconstitution d’une famille politique centrale, en ces temps de difficulté et de tentation extrêmiste, il n’a pas le choix. Etant donné le positionnement des autres composantes de la famille centriste, il ne peut que se situer dans l’opposition à un futur gouvernement socialiste. Certes, il perdrait en route certains de ses soutients actuels, mais il permettrait la reconstitution d’un parti central contrepoids d’une UMP droitisée et concurrencée par le FN. Dans la perspective de 2017, cela rabattrait les cartes.

    Pour autant, peut-il réellement appeler à voter Sarkozy ? Moralement, cela semblerait incohérent.

    La solution la plus logique serait donc pour François Bayrou d’annoncer qu’étant donné le projet politique et économique présenté par François Hollande, il ne peut que se placer en opposition à son éventuel futur gouvernement, opposition au sein de laquelle il mettra tout en oeuvre pour refonder un parti central fort et indépendant, en contrepoids aux dérives populistes constatée dans une partie de la droite actuelle. Mais que même s’il approuve les orientations économiques raisonnables proposée par le président sortant, il demeure peu convaincu par sa capacité personnelle à défendre les valeurs essentielles à sa famille de pensée ; En conclusion, il votera blanc à titre personnel mais rejoindra l’opposition en cas d’élection de François Hollande, tandis qu’en cas de réélection du président sortant, il discutera avec le futur premier ministre des orientations de sa majorité et décidera alors de la rejoindre ou pas.

    Cette solution, qui n’a rien d’idéal, permettrait néanmoins de concilier au mieux son éthique personnelle et ses responsabilités politiques vis à vis de sa famille politique et de ses électeurs.



  • Voltaire Voltaire 25 avril 2012 14:04

    Il faut parfois se méfier de ce type d’outil non validé. Car hélas ce véritomètre comporte lui-aussi des erreurs grossières.

    Ainsi, Bayrou apparait sur ce site comme l’un de ceux qui aurait cité le plus de faits inexacts. En vérifiant les données exactes, on constate que beacoup des éléments considérés par ce site comme inexacts sont en réalité des approximations réalistes (les ordres de grandeurs sont exacts mais pas les chiffres précis, mais cela ne change rien à l’exactitude de l’analyse), voire que le site a fait une grosse erreur d’interprétation (par exemple, Bayrou indique que la France est le pays qui a le plus gros deficit en Europe : OWNI indique cette affirmation comme fausse en se basant sur les % de déficits par rapport au PIB des pays, mais en chiffre absolu, Bayrou a tout a fait raison, la France a bien le déficit le plus important).
    OWNI a donc interprété un certain nombre de déclaration de certains candidats (en général ceux de droite et du centre) de façon défavorable, tandis que les interprétations les plus favorables étaient portées au crédit d’autres candidats (de gauche...). C’est regrettable car un tel outil aurait plu faire beaucoup de bien à une campagn s’il avait été objectif et bien conçu.
    A l’inverse, les intox/désintox de Libé par exemple, bien que ce journal ait été très orienté, ont été généralement bien réalisés et sans erreur factuelles.

    Cela étant, il est exact que N Sarkozy demeure champion dans les déclarations contradictoires et souvent « inventives »...



  • Voltaire Voltaire 24 avril 2012 11:43

    Effectivement, une assez bonne analyse.

    M Le Pen a toujours visé les législatives dnas cette élection. Ses 18% vont lui permettre de présenter des candidats partout (sa première priorité), et de recueillir suffisamment de voix pour assurer le financement de son parti pour 5 ans (l’échec cuisant des législatives de 2007 avait faili mettre le FN sur la paille, rappellons que le financment des partis politiques est principalement lié au nombre de voix obtenues lors des législatives).
    Très logiquement, elle appellera à battre N Sarkozy, afin de renforcer son influence et précipiter un regroupement des droites nationalistes et populistes, beaucoup d’élus UMP du Sud-Est seront en effet tentés de passer des accords avec le FN pour conserver leur siège.

    Bayrou a aussi la même équation, qui s’élargie à tout le centre : survivre ces prochaines années. Une défaite de Sarkozy est inéluctable (vu l’écart indiqué par les sondages actuels), mais il n’a aucune marge de manoeuvre à gauche : Hollande a verrouillé son programme et ses alliances. A droite en revanche, il reste des possibilités d’accord avec l’UMP. Logiquement Bayrou devrait donc indiquer qu’il sera dans l’opposition au futur gouvernement PS, en raison de son projet économique intenable. Il n’a pas besoin alors de soutenir Sarkozy (avec lequel il n’a aucune affinité et qui de toute façon a perdu) mais il s’ouvre alors une possibilité de discussion pour les législatives avec l’UMP, dans le cadre d’un regroupement du centre, au côté d’une UMP affaiblie et tiraillée par ses extrêmes.



  • Voltaire Voltaire 20 avril 2012 11:23

    La seconde raison ne me semble guère valable et est très subjective.
    La première est plus sérieuse, même si elle est erronée (Bayrou aurait eu une majorité parlementaire), et provient du système bipolaire et du système électoral actuel.

    Mais sur le fond, les raisons « positives » de voter Bayrou me semblent infiniment plus importantes. Il me semble que plus que le problème de premier ministre, c’est surtout la faiblesse de son parti, et l’absence de raliements importants qui ont déservis Bayrou.

    Et en suite ?

    Contrairement à ce que peut penser l’auteur, il n’y aura pas d’accord entre les deux tours.
    Tout accord reposerait sur l’acceptation des fondamentaux du projet Bayrou : produire en France, rétablissement des comptes publics avec des hypothèses réalistes de croissances, réforme et priorité pour l’instruction, et référendum sur la moralisation de la vie publique. Or F Hollande a verrouillé toute possibilité de modification de son programme, en raison de la poussée de la gauche, ce qui rend impossible un accord sur l’économie, et de plus refuse l’idée d’un gouvernement d’ouverture, et Sarkozy est verrouillé par son passé, et dans l’impossibilité d’accepter une réforme morale.

    F Bayrou choisira donc de se placer dans l’opposition à Hollande sans accord avec Sarkozy. Cela lui permettra de recomposer la famille centriste et de porposer une alternative à lagauche différente des populistes. Il est probable que des accords électoraux se feront au sein de l’opposition, puisque les rapports de force auront évolués.
    Il est possible que Bayrou indique voter Sarkozy ou Hollande à titre personnel après un effort d’ouverture entre les deux tours, en fonction des réactions, mais je pense qu’aucun accord de soutien ne sera possible.



  • Voltaire Voltaire 16 avril 2012 11:57

    @bernard29

    Je partage votre avis sur la nécessité de moralisation de la vie publique ; comme condition, comme je l’indique dans mon texte, je ne vois pas comment Bayrou pourrait ne pas mettre cette condition dans un éventuel accord ; j’ai noté qu’aussi bien Sarkozy que Hollande avaient fait quelques pas dans cette direction, mais de façon insuffisante. Je pense que le score de Bayrou pésera particulièrement sur cet élément particulier, car c’est celui le plus difficile à obtenir, tellement la classe politique, UMP ou PS, souhaite conserver ses avantages.

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