"Mais, quel rapport entre le théorème des gendarmes
qu’on étudie en Math au lycée et l’affaire Zemmour ? Et bien, le
théorème est assimilé au raisonnement suivant : quand un individu est
encadré par deux gendarmes et que les deux gendarmes se dirigent
vers une prison, alors l’individu est obligé de les suivre jusqu’à la
prison. On trouve ce mécanisme de raisonnement dans les arguments de
M. Zemmour adressés à la Licra et dans sa façon de se servir des
chiffres."
Quand on a un intérêt pour les mathématiques il est raisonnable de se méfier des parallèles que l’on est tenté de faire entre elles et des interprétions rapides. Car enfin, quand on essaye de prendre à témoin la dmimension philosophique que peut prendre un théorème quelconque pour servir ses propos, on se rend compte intuitivement que l’on peut me se la faire renvoyer dans la tronche, ou que l’on peut contre-argumenter par un autre témoin mathématiques. Il serait bien que les outils mathématiques soient correctement appliqués quand on essaye des les appliquer sur des données, (avant même d’interpréter les résultats)...
Lire cet article après avoir lu plusieurs autres du même auteur ne peut que laisser perplexe... Est-on là réellement dans des discours sincères ? Et alors leur vacuité est alarmante même si l’on partage les points de vue que l’auteur entend soutenir. Ou bien est-on en face d’une caricature poussée à l’extrême pour desservir cette même cause ? En tout cas ce qui est le moins sur, est que la lecture de tels articles ne peut que déconcerter, et amener nombre de lecteurs à se révolter... Et ce encore une fois au delà des positions que ceux-ci peuvent à voir. La journalisme citoyen mérite mieux que ce néant.
« Aucune critique ni analyse encore moins le reste. »
Justement on manque cruellement d’analyse et de critique productive. En
plus votre façon de « relever » et de « voir » sont déjà orientés, ce
qui ne serait pas négatif si vous fournissiez des efforts pour prendre
du recul ou pour aller jusqu’à l’analyse. Heureusement que l’on peut constater ET prendre parti, mais cela demande d’aller au delà du constat justement. Alors
que là on est en plein dans le paradoxe « être au milieu du gué ».
Entretenir l’illusion qu’on ne fait que constater, alors qu’on devrait
justement aller plus loin que constater, ce qui du coup amène à prendre du recul, et se poser bien plus de questions. On s’arrête malheureusement trop souvent avant de se le poser, et on s’entretient dans cet état. Si c’était épisodique encore, on pourrait tolérer, mais c’est un biais malheureusement prépondérant aujourd’hui...
Oui l’UMP est irrécupérable (dans sa course vers la bêtise en tout cas). Mais la façon dont l’auteur parle de cela me laisse pantois. Un peu de recul que diable ! Si c’est juste pour se remettre dans le moteur des séquences médiatiques et autres match de ping-pong ridicules et inutils, cette (analyse / constat (rayer le terme inexact)) ne sert à rien... En plus c’est même dangereux, car à mal critiquer on se jette indubitablement dans d’autres « gueules du loup ».
"Comme peut-être vous foncez à tête baissée dans la manipulation des
anti-réchauffistes ! Personnellement, les jours passent et je ne sais
toujours pas qui a raison et qui a tort."
Il
serait intéressant d’avoir le maximum d’outil pour pouvoir avancer
sur le chemin. Prétendre pouvoir trancher la question dans un sens ou
dans l’autre, pour une personne extérieur au monde scientifique parait
bien impossible.
La science c’est d’abord savoir dire : Je ne
sais pas, ou plus précisément, je n’ai pas de quoi pouvoir en dire
plus par rapport aux éléments que je peux maitriser.
"En
attendant, je me garde de prendre parti, ce qui ne m’empêche pas de
noter que les anti-réchauffistes sont d’assez loin les plus hargneux
dans leur comportement, Allègre en tête. Et son argument selon lequel
une minorité paut avoir raison contre une majorité, ce qui est
indéniable, n’a pour autant aucune force de conviction sur les indécis,
qu’il se le dise !"
Je vous l’accorde. La répartition majorité/minorité n’accorde à aucun des deux camp un argument. C’est justement un non-argument tout juste bon à perdre du temps. L’usage de la hargne, est indubitablement pitoyable, mais ne permet pas plus de se positionner sur le fond de l’affaire...