Etudes universitaires linguistiques et commerciales. Participe aux mouvement de mai 1968, puis prêtre clandestin dans les pays du Pacte de Varsovie.
Après 1990, crée une entreprise immobilière en France.
Depuis l’affaire d’Outreau, qui a encore véritablement confiance dans les juges pénaux professionnels, quelque peu sourds aux arguments à décharge et chez qui, trente ans de fréquentation permanente de criminels ont nécessairement développé la paranoïa ?
Qui peut avoir confiance dans une cour spéciale, qui condamne à mort tantôt de Gaulle, tantôt Pétain, selon le contexte ?
Les services de sécurité, qui ont suivi le parcours de M. Yvan Colonna depuis les Antilles, savaient exactement où il se trouvait et l’ont arrêté à la veille d’une élection capitale pour le ministre de l’Intérieur, qui d’emblée, l’a déclaré coupable.
Déjà, il faudrait être bien téméraire pour déjuger quelqu’un qui, entre temps, est devenu président de la République.
Si vous avez une conversation informelle avec un ami juge qui faisait partie du jury qui a condamné M. Colonna, il répond invariablement à vos questions : « Nous avons des éléments que nous ne pouvons pas communiquer au public ».
Aucun élément rendu public, sinon des témoignages douteux, n’incrimine dom Yvan. Comme quelqu’un l’a écrit plus haut, dans la France de 2007, le doute profite à l’accusation.
Plus étonnante est la réaction de la famille Erignac. On pourrait croire que ses membres sont plus évolués que la moyenne des familles de victimes, qui emboîtent systématiquement le pas aux enquêteurs d’Etat pour demander vengeance contre celui que lui désignent police et magistrature. On le constate en effet dans toutes les affaires d’enlèvement d’enfant : comme le dit Anatole France : on ne cherche pas « le » coupable, mais « un coupable ». Et même si le coupable désigné est définitivement innocenté, il reste toujours le coupable pour les parents de la victime (voir notamment l’affaire Richard Roman).
On ne peut exclure néanmoins que les parties civiles soient récompensées d’avoir joué le rôle qu’on attendait d’elles.
Quoi qu’il en soit, de nombreux magistrats et hauts fonctionnaires corses de la police et de l’Armée et des autres services de Sécurité, éprouvent un sentiment d’amertume à l’issue de ce procès.
Combien ce sentiment est-il plus exacerbé quand il s’agit des Corses en général. Il n’est pas étonnant que la condamnation de dom Yvan, mal perçue, entraîne des réactions violentes chez les Corses les plus primitifs (chômeurs et RMistes).
Le prix à payer pour une condamnation mal expliquée risque d’être vraiment trop lourd à payer.
Heureusement pour la morale, c’est toujours le sale « riche », c’est-à-dire le contribuable, qui paye.
Un couple constitue une combinaison incomplète si elle ne devient pas un trio, une trinité ou une trimurta. Que serait le couple Nicolas Sarkozy - Bernard Kouchner sans Jack Lang.
Quel est l’avis de Jack Lang, autre ami de l’Amérique quel- qu’en-soit-le-président, sur l’éventualité d’une guerre américaine en Iran ?
Par ailleurs, en quoi l’implication de la France dans une guerre contre les hérétiques chiites d’Iran dérangerait-elle l’électorat sunnite de France ?
Elle donne elle même des indices quand elle raconte à sa manière sa vie dans un livre publié en 2000, et, à la lire, on se pose les questions suivantes :
Son père avait une entreprise de fabrication de matériel militaire dans la première moitié des années 1940. La Norvège étant occupée par la Wechmacht, qui fournissait-il ?
A la Libération, sous administration anglo-saxonne, il est maintenu comme directeur de son entreprise. Comment a-t-il fait ? Qui a décidé son maintien ? En échange de quels gages ?
Ensuite, Eva Farseth arrive en France comme fille au pair dans la famille Joly. Dans son livre, il y a un développement sur ses péripéties, entre le moment où elle épouse M. Joly et celui où elle devient juge d’instruction. On aimerait en savoir plus sur ses mentors.
Puis il y a l’affaire ELF. En fait on « découvre » un système de malversations inhérent aux entreprises d’Etat mais qui tombe à pic au moment où la France se fait chasser de l’Afrique centrale, riche en ressources minières et pétrolières, depuis le Ruanda en allant vers la mer, en passant par l’éviction du clan Mobutu, lié aux entreprises françaises.
L’instruction de ce genre de dossier est alimentée en partie grâce à des lettres anonymes, lettres confectionnées par des organismes bien informés et pas nécessairement favorables aux intérêts français.
Depuis la naissance d’Elf, de nombreux juges ont reçu ce genre de courriers. Pourquoi Eva Joly a-t-elle sauté sur l’occasion sans se soucier de risquer de mettre en difficulté des pans entier de l’industrie française ?
Pourquoi est-ce précisément à ce moment-là que l’on a découvert les soi-disant turpitudes des responsables d’Elf et du président du conseil constitutionnel ?
L’histoire mesquine des chaussures à 4000 francs ne relève-t-elle pas du même état d’esprit que celui du « Procureur indépendant » qui a fait mousser l’affaire Levinsky pour permettre à G. Bush d’arriver au pouvoir ?
Où a eu lieu la réception de mariage de la fille d’Eva Joly ? On aimerait aussi avoir des précisions sur ce sujet.
Pourquoi Eva Joly a-t-elle quitté le territoire français en 2002 pour redevenir une vraie Norvégienne ? Quelles sont les vraies raison de son départ ?
Le contrat entre l’actionnaire et le chef d’entreprise relève de la même justice que celle qui règle les litiges entre propriétaire et locataire : un locataire de mauvaise foi qui ne paye pas son loyer et escroque ainsi son propriétaire est à mettre dans le même sac que le chef d’entreprise qui « escroque » ses actionnaires.
Mais dans un cas, l’actionnaire mécontent peut quitter l’entreprise en vendant ses actions alors que le propriétaire a parfois des difficultés à faire expulser le locataire de mauvaise foi qui ne paye pas parce qu’il préfère s’acheter des cigarettes et de la bière ou du shit : une solution : pénaliser sa mauvaise foi en le relogeant en prison.
Il faut être logique : si l’on mêle le pénal au civil, il faut le faire dans tous les domaines.
Quoi qu’il en soit, la justice civile devrait être privatisée et, lors de la signature d’un contrat, les parties devraient être autorisées à choisir leur arbitre en cas de conflit.
Merci au président Sarkozy de vouloir rétablir la règle du bon sens.
Dan en a assez d’entendre parler des génocides perpétrés par les régimes communistes et défend la conception du Beau, du Bien, du Juste selon Platon. Il confirme ainsi ce que dit Karl Popper dans « la société ouverte et ses ennemis » : les communistes du XXe siècle étaient véritablement les élèves de Platon.
En effet, le système soviétique est l’application littérale de la république de Platon (livre 7). Une société totalitaire avec à sa tête les « philosophes » autoproclamés (Staline et le Politburo), les gardiens (« i filakes »:la Nomenklatura et le KGB) et ceux qui obéissent, où les opposants au système ne sont pas admis, où la monnaie n’est pas convertible, où il est interdit de quitter le territoire sans avoir reçu une mission d’espionnage fixée par les « philosophes », et sans accepter de subir un interrogatoire précis à son retour de l’étranger. Où tout appartient à l’Etat.
Pour Platon, le Bien, le Juste, le Beau, c’est l’application la plus fidèle du système totalitaire contrôlé par l’« élite ».
En effet, qu’est-ce le « Bien », le « Juste », le « Beau », selon lui : c’est l’obéissance aveugle des prisonniers aux gardiens dans un Etat-prison, prisonniers qui n’ont commis aucun crime sinon celui de naître du mauvais côté de la frontière.