• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

White Scarf

White Scarf

Coach professionnel pour des employés, managers, dirigeants
Toujours en recherche du "Graal" de la synthèse entre la performance (de l’entreprise, des organisations, du pays..) et le bonheur humain.
 
100% des gagnants ont tenté leur chance !

 
 

Tableau de bord

Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 0 10 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Derniers commentaires



  • White Scarf White Scarf 11 octobre 2008 11:44

    Pour moi personne n’ose regarder en face les racines de cette crise. Les américains vivaient au-dessus de leurs moyens : consommateurs qui consomment trop ; ménages modestes qui croient avoir droit à la grosse maison, la grosse voiture, les gros kilométrages avec de l’essence pas chère ; banquiers qui vivent sur leur dos, financiers qui inventent de l’argent virtuel, investisseurs en bourse et dans l’immobilier qui se l’approprient. C’est vrai aussi, un peu moins aigu mais vrai, en Europe : voir les comptes de l’état français, par exemple... Qui peut dire où il a mis cet argent emprunté, où sont les richesses qui vont lui permettre de rembourser sa dette un jour ?

    (euh, moi je peux le dire.. elles sont dans ma poche de contribuable, et dans celle de mon frère fonctionnaire !)

    La correction nécessaire, c’est tenir compte de cette illusion et reconnaître une pause de croissance. Tant que les mesures de "sauvetage" consistent à éviter cette réalité en déversant encore plus de tombereaux d’argent virtuel, et qu’on nous embrouille avec la soi-disant complexité du phénomène, on fait empirer le problème.

    Concrètement, par exemple, au lieu de sauver les banques (EU) ou de les opérer pour enlever les créances malignes (USA) en les encourageant à recommencer de plus belle, on pourrait reconnaitre que leurs actionnaires n’ont plus que 0 euros, et organiser une faillite globale immédiatement suivie d’une reprise collective (par les états) avec garantie des dépôts des gens et des entreprises - mais effacement des produits dérivés spéculatifs, des CDS, etc..

    La difficulté, c’est que si les banquiers d’affaire ont totalement dérivé et méritent sanction, toute la classe moyenne et supérieure occidentale est "complice" de l’erreur. Tous ceux qui ont acheté leur logement et bénéficié d’un enrichissement apparent (pourquoi diable ma maison, qui valait 200 000 cafés à l’achat, vaudrait-elle aujourd’hui 350 000 cafés ?), tous ceux qui placent des économies modestes sur les Sicav apparemment "pépères" de leur banque ou sur des PEA en actions, ont participé à l’erreur. Les porteurs d’actions qui ont acheté à 20,30 fois le bénéfice annuel, ont pris un gros risque, ont cru à la spéculation. Si en plus ils ont des notions d’économie, ils ont fait une belle connerie. Je le sais, j’en suis !
    Tant pis pour moi. Je peux vivre avec une correction de 30 ou 50% sur la bourse. Moins bien, mais c’est le jeu. Il faut le dire et l’accepter, collectivement !

    L’indicateur de mauvaise finance est une bonne idée. La mauvaise finance est aussi un peu en chacun de nous, comme le mauvais cholestérol. Bien sûr, on nous a roulé, on nous a guidé vers l’erreur. Tout le monde peut se racheter. Personne ne peut racheter tout le monde.

    Ca serait sympa si des socialistes égarés en grève de congrès de la déliquescence, se mettaient à réfléchir un peu, voire même - je rêve !! - à proposer quelque chose...

    pascal





  • White Scarf White Scarf 24 mars 2008 12:54

    OK, cest pas facile, alors on commence par quoi ?

     

     



  • White Scarf White Scarf 24 mars 2008 09:23

    Un article très intéressant, il y en a tellement peu qui décollent du guidon des mécanismes subprimiens pour voir l’évidence, on vit à crédit et sur le dos des pauvres - mais il ya une limite.

    Monsieur Ent, en ces temps de pauvreté idéologique, comment organiseriez-vous une économie saine ? Il est grand temps de réfléchit à un programme, puisque personne n’a l’air de s’y mettre. Quels mécanismes pour, par exemple :

    . responsabiliser les grandes concentrations de capital (même si elles sont entre les mains de vous et moi)

    . encadrer les banques (et sanctionner celles qui dérivent)

    . réguler les différences géographiques

    . assurer l’équité

    . etc...

    J’aimerais bien vous lire là-dessus



  • White Scarf Pascal 22 janvier 2008 11:16

    Tout cela est bien intéressant mais vous oubliez un facteur essentiel, l’ "Effet Tanière".

    Ce célèbre concept économique (inventé il ya 15 secondes) résulte de l’attraction naïve et immodérée des français pour une petite cabane familiale, horizon ultime du bonheur habitationnel.

    Le logement individuel, fortement favorisé par nos gouvernants, consomme avant tout plus d’espace constructible, ressource finie. Il consomme aussi plus d’énergie, de matériaux, de transports. De plus il érode le lien social et le plaisir de vivre ensemble.

    Il est grand temps de réinventer une vraie politique d’urbanisme, qui redonnera des marges de surface habitable, mais surtout qui peut changer grandement la vie. Les gens reviendront au collectif quand ils verront à quel point on vit mieux dans un collectif bien conçu. Amsterdam est dense et agréable, même Nantes n’est pas si mal, mais la RP et une grande partie de la province sont au-dessous de tout !

    Plus généralement, je ne vois pas comment et pourquoi les limites que notre planète commence à nous opposer, ne concerneraient en aucune façon le logement qui resterait éternellement identique en nature et en prix. Les prix ne redescendront jamais aux anciens index de Friggit. Le logement est physiquement une ressource de plus en plus rare, sauf à s’attaquer sérieusement à la question.

     



  • White Scarf Pascal 22 novembre 2007 23:10

    Jolie histoire ! Une dimension qui me frappe : l’esthétique attribuée à cette « théorie », même sous forme ironique. Einstein s’est exprimé je crois sur l’importance de l’esthétique, comme beaucoup d’autres matheux et physiciens : la science est bien la recherche de formulations de la réalité qui nous paraissent faire du sens, et la beauté fait du sens.

    C’est là-dessus que nous butons depuis longtemps, sur la formulation et le sens, avec cette fichue mécanique quantique incontrôlable, et ces cordes à 11 dimensions plus obscures que la torah.

    Je m’en vais lire ce fameux texte..


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité