Mélenchon n’est pas un adversaire, mais, pour le moment une déception. S’il faut lire les livres de ses potes pour connaître sa pensée, à quoi bon passer dans les médias ? ===================================================================== Peut-être parce que les dispositifs médiatiques empêchent de développer une pensée de manière ample et un peu complexe. ¨Cette émission ne vous a t-elle pas mis la puce à l’oreille ?
Même lorsque Melenchon est seul invité (comme hier midi sur france 3), on lui laisse en moyenne 5 à 10 secondes pour répondre. Ou alors le journaliste pose une question, enchaîne sur une autre alors que l’invité n’a même pas commencé à répondre. Donc oui, il vaut mieux s’intéresser à un programme avant de penser qu’un passage médiatique va aider à tout comprendre.
Ah ah, le politiquement correct, vous avez remarqué que c’est le terme à la mode pour les gens de droite dans le seul but de pouvoir dire des conneries homophobes, sexistes, réactionnaires en se donnant des airs de briseurs de tabous solitaires. Merci didier porte d’avoir su touché juste.
Je pense que la réponse est au confluent de trois sources. Ce sont toujours sociologiquement des membres de la classe moyenne en transition sociale( vers le haut ou vers le bas) et de ce fait angoisses par des question identitaires ======================================================== Voilà un fait qu’il conviendrait d’interroger n’est-ce-pas ?
Des réponses ici. Patrick Massa écrit des articles excellents sur l’idéologie méritocratique qu’il considère comme essentielle dans les dispositifs réthoriques des propagandistes du libéralisme.
Enfin les sociologues ont montré que dans un contexte valorisant la mobilité et diffusant une perception otimiste des flux, les « immobiles »seraient en proie à une auto-dévalorisation paralysante qui inhiberait toute velléité d’action collective