Je suis salarié du privé et je ne suis pas jaloux des fonctionnaires. On ne m’a pas habitué à avoir cet esprit médiocre et donc libéral d’aller voir dans l’assiette du voisin en vu de niveller les conditions de vie des gens par le bas. Ca, c’est le rêve des libéraux à la spartacus.
Instituer la précarité pour le privé et cibler ensuite les fonctionnaires comme des privilégiés. Diviser les travailleurs entre eux pour ensuite leur dire que s’ils regardent au dessus d’eux, c’est mal, archaïque, anti-économique (comme ils ont l’arrogance ignoble de le dire) car « l’économie » est vérité libérale par définition et parole d’évangile.
Je le dirai encore et encore,mais il suffit de lire des fora libéraux pour se convaincre de la haine pour ceux qu’ils considèrent comme des ennemis « dégénérés » de la liberté.
Alors,franchement la psychiatrisation des adversaires politiques, c’ est vraiment une spécialité des libéraux et autres anarcaps.
Message limpide. Je pense qu’une partie de la population est abusée par le système de propagande médiatique (ils ne sont pas « cons » par nature), mais Mélenchon en a conscience et il en a parlé dans la dernière interview de médiapart. Il explique justement que la réinstauration d’un imaginaire de gauche (les thèmes abordés dans ses meeting, le fait de parler de l’amour ou de poésie, etc.) et d’une culture politique marquée est son objectif. Le problème à mon avis concerne les dispositifs et leur efficience face au matraquage adverse.
L’intention est louable mais les moyens sont-ils suffisants ?
Je le dis et le redirai toujours, mais c’est proprement Orwellien. Vous êtes le roi de la novlangue
Ce que dit « Gauche normale » est tout à fait juste. Les médias sont de droite, les chroniqueurs et les journalistes répétant ad nauseam les mantras sur la compétitivité, le coût du travail...le pragmatisme, le mondialisme, etc etc. Il suffit de prendre les vidéos où des gens de gauche genre LO, NPA, FG sont interviewés, c’est patent...je la sens pas trop la congruence intellectuelle.
La plupart des économistes invités sur les plateaux de télévison pour débiter « leur expertise » sont pas franchement des férus de lutte de clase.
Même le vocabulaire (et on pourrait donner de multiples exemples) est quasi toujours anti-marxiste dans les médias (!). Un bête exemple ? Quand la plupart des journaux, des journalistes et des chroniqueurs parlent de « partenaires sociaux » pour parler des salariés et des patrons...tu parles de marxistes aux petits pieds. « Partenaires sociaux » elle est bien bonne.
Toute une série d’autres expressions anti-marxistes pourraient être avancées. Je pense qu’Alain Bihr a fait ce travail dans son ouvrage sur le langage néo-libéral.
Bref, non seulement l’idéologie dominante est au service du capitalisme, mais en plus il fait qu’elle se donne des airs de victime. Ridicule.
Si on résume Marx, c’est : jalouse selui qui est plus riche que toi et n’admet jamais qu’une personne plus riche que toi le soi par des capacités supérieures au tiennes !
Tous pauvres ! belle perspectives. ==========================================================
Marx ne parle pas de « jalouser » les riches me semble t-il, ce sont les libéraux qui se vautrent dans la psychologisation d’une analyse politique. D’ailleurs, c’est encore une fois de la novlangue sur le mode ’salauds de riches« . Relisez Marx ou Engels à l’époque et vous verrez avec quel mépris teinté d’auto-satisfaction les classes dominantes parlaient des pauvres. C’est assez violent.
La race des seigneurs et les coquins. Ce racisme de classe est la marque numéro un de notre modernité (le discours persistant sur l’assistanat des pauvres !! ). La perversité de ce système malade est de faire passer les riches ou les exploiteurs pour des victimes. Voilà pourquoi Orwell nous est si précieux. Le mépris social des narcisses du capitalisme existent, alors qu’en retour la frustration de l’exploitation surgisse n’a rien d’étonnant. Mais comme on dit en anglais : that’s not the point.
Personnellement, et je ne suis pas le seul, je me fous bien des riches et de leurs envies délirantes de luxe, de leurs bien matériels ou de leur prétention à l’héroïsme social, de leur égoïsme déguisé en vertu ou en principe moral ou de leur prétendue supériorité face aux vilains »socialo-communistes« incapables de comprendre l’économie ». )) Il faut être sacrément aveugle pour croire que la base du capitalisme est la méritocratie, même un penseur comme Von Mises ne pensait pas ça...même s’il pensait d’autres saloperies.
Pour ce qui est de la nature humaine, ça a certainement un rapport avec ça. Rien de bien neuf.