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4 mois après mon commentaire contre cet article (et les échanges assez virulents avec son auteur), je suis satisfait d’entendre enfin la voix de DSK sur cette affaire, corroborée par le rapport du procureur et l’abandon de toutes les charges qui portaient sur lui.
À lire donc pour ceux qui ont encore des doutes ou des soupçons (d’un point du vue juridique évidemment, après chacun peut croire ce qu’il entend...) :
http://www.lemonde.fr/dsk/article/2011/09/19/contre-offensive-de-dsk-ce-que-dit-le-rapport-du-procureur_1574142_1522571.html#ens_id=1522342
Et dire qu’on m’accusait de mauvaise foi...
Petite revanche bien savoureuse : non pas concernant le non-lieu pour DSK (je m’en fiche pas mal), mais concernant mes appels répétés à la décence et à la retenue sur ce genre d’affaires qui délient si facilement et rapidement les langues de vipères et poussent certains à aboyer avec la meute dans le déni le plus complet du respect des personnes (les présumés coupables ou les présumées victimes d’ailleurs)...
Je reprend ici les propos de l’auteur qui m’avaient fait réagir et dont on mesure aujourd’hui l’excès malheureux :
Imhotep : "L’affaire DSK sera une honte immense du PS, une honte immense de la
presse qui auront laisser un prédateur agir par complicité passive par
le silence et active en plongeant dans la boue les témoignages de celles
qui se disaient victimes. Ils auront été le mépris de la justice, le
mépris de la femme, le mépris de l’être humain, le mépris de la vérité.
Si DSK est condamné que diront les caciques du PS qui n’ont de mots
assez durs pour les autres agresseurs sexuels ? Reviendront-ils sur
leurs propos antérieurs ? Auront-ils une pensée pour sa victime ? Se
flagelleront-ils d’avoir parlé de complot ? D’avoir méprisé la parole de
la victime, de l’avoir en fin de compte traînée dans la boue ?"
En espérant que son auteur en aura tiré quelques leçons dans la rédaction à chaud de ses œuvres suivantes...
@ Imhotep
Désolé d’intervenir une nouvelle fois, mais vous me lisez bien mal et du coup, en tirez des interprétations bien erronées.
À l’inverse de vous qualifier de schizophrène, je constate justement que vous prenez une position tout-à-fait logique qui associe victime et coupable. La thèse schizophrène aurait été alors de dire que DSK n’était pas coupable mais que la plaignante était bien sa victime !!! Vous vous gardez donc de ce piège, et c’est tout à votre honneur.
Cependant, vous regrettez que ceux qui appellent au respect de la présomption d’innocence (et qui endossent donc les hypothèses opposées aux vôtres) ne reconnaissent la plaignante comme la victime de DSK. S’ils le faisaient, ils adopteraient donc la thèse schizophrène qu’il vous serez alors bien aisé de disqualifier !
Vous confondez également ma position personnelle et la thèse défendue
par ceux dont vous demandez la tête : ce n’est pas parce que je vous la
présente que j’y adhère. Cela permet de vous montrer qu’il est tout autant naturel d’accuser DSK et compatir avec sa victime (votre position), que de défendre DSK et avoir donc des doutes sur la victime (la position des défenseurs de DSK, et non la mienne !!!).
Pour ma part, je veux tout simplement souligner que je ne sais pas, que je ne peux pas savoir en ce jour où seule l’accusation est mise en avant : je ne sais pas si DSK est coupable (lui se dit encore innocent, il me semble), et je ne sais pas si la plaignante est bien une victime (elle l’affirme depuis le début, en effet). Il y a contradiction, bien évidemment, et ce n’est pas le Conditionnel qui permettra de la lever. Je veux juste respecter le principe qui veut que nous attendions le verdict de la Justice avant de juger l’un ou l’autre avec des « si » !
Concernant le cas de Tristane Banon, je ne peux que l’encourager à surmonter tout ce qui l’a empêchée à ce jour de porter officiellement plainte. Ce n’est malheureusement que le seul et unique moyen de valider son témoignage et qu’elle soit considérée officiellement comme la victime qu’elle prétend être. En disant cela, je ne sous-entend pas qu’elle pourrait mentir, je dis simplement que son témoignage ne peut être pris pour argent comptant... Comment lui apporter plus de crédit que la défense que pourrait y opposer DSK (et que l’on ne connaît pas d’ailleurs). À moins que vous ayez des moyens très efficaces de discerner la vérité ? L’induction qui m’a fait écrire que Mme Banon pourrait être à la fois victime et coupable, fait simplement suite à la lecture de vos propres écrits : (Imhotep) "La réalité aura donc été, dans ce cas, que tout le monde sachant les penchants de DSK, tout le monde se sera tu. Pis car ce silence complice aura conforté DSK
dans le sentiment de sa totale impunité. Ce silence aura favorisé les
agressions qui auront été commises. Il s’agira de non assistance à de
futures victimes.« Mme Banon, à vous entendre, fait donc partie de ceux-là.
Encore une fois, je ne veux que me fier à la Justice parce que je veux y croire. Mais, c’est évidemment une autre histoire si on estime que cette institution est inutile et que la seule bonne foi des plaignants suffit à condamner les accusés...
Enfin, concernant la police américaine, ne me faites pas croire qu’une arrestation vaut pour preuve de culpabilité ? La position de la police américaine est normale puisqu’elle répond à la demande de la plaignante : ils sont bien obligés d’appréhender l’accusé pour le confronter aux faits qui lui sont reprochés ! Comment faire autrement ? Aux USA, c’est aux accusés qu’il incombe de démontrer leur innocence. C’est donc une position de principe qui ne prévaut en rien sur la culpabilité réelle et finale de DSK. Il est en effet présumé coupable jusqu’à ce qu’il prouve le contraire, et il sera réellement coupable au terme d’un procès où il n’arriverait pas à convaincre ses jurés. En attendant, le terme »présumé" prend toute son importance et nous impose le silence, qu’il s’agisse du présumé coupable ou de la présumée victime... mais je crains que vous n’en soyez capable !
@ Imothep.
Piqué au vif visiblement, en tout cas vexé d’entendre une voix qui n’appelle qu’au calme et à la retenue, retenue dont vous manquez cruellement dans votre réponse où l’insulte vous sert de conclusion.
Merci pour la leçon de français (attention, quand même à votre propre orthographe, car j’ai noté certaines coquilles) qui me permet de réitérer encore une fois mon opinion : quel est l’intérêt d’écrire un article au conditionnel, à part pour se protéger tout en déversant ce que l’on n’ose assumer à l’indicatif ?!? Avec des « si » et du Conditionnel, on mettrait Paris en bouteille... On connaît la formule !
Enfin, ne confondez pas mon jugement sur votre production - puisque vous la diffusez sur Internet, j’imagine que c’est ce que vous recherchez - et un jugement sur votre personne. Il vaut mieux éviter l’affectif lorsque l’on veut défendre ses points de vue.
Je me permets donc de reprendre l’extrait final de Marianne que vous m’avez proposé à titre de réponse :
"Alors, rien n’est encore prouvé dans cette affaire et
il faut laisser du temps à la justice. Mais il y a une victime présumée
qui a peut-être été agressée sexuellement. Pour cela, et comme le
rappellent les associations féministes, elle mérite tout autant de
considération, de soutien et de respect que Dominique Strauss-Kahn.«
=>Je souscris totalement à ces propos, et n’arrive pas à voir où vous auriez pu lire quelque chose de ma part qui s’y oppose. Ce n’est pas parce que l’on ne veux pas reconnaître de victime avant l’heure que l’on traîne cette personne dans la boue, comme vous le laissez entendre. En revanche, il apparaît clairement qu’en soutenant l’hypothèse de la culpabilité de DSK, vous n’épargnez guère le personnage !
Mais comme visiblement, j’ai mal interprété votre article initial, je l’ai donc relu attentivement et reviens dessus plus précisément pour étayer mes positions :
Imothep : »Plaçons-nous dans le cas de la culpabilité de DSK. En effet la présomption d’innocence n’empêche nullement de supposer que la victime ne soit pas une abominable affabulatrice mais - ce que pourrait confirmer les éléments matériels - qu’elle ait bien subi ce qu’elle dit avoir subi.«
=> Voici donc votre hypothèse : la plaignante est bien victime et DSK est le coupable.
Imothep : »Pour qu’il soit maintenu en détention malgré la proposition de ses avocats de la proposition d’une caution d’un million de dollars, et alors que la liberté sous caution est la règle, il faut qu’il y ait suffisamment de preuves et une crainte de fuite pour que cela ait été refusé. Il faut ainsi savoir que les deux avocats de DSK sont parmi les plus réputés et brillants et respectueux de la justice. Ce qui donne la mesure de ce refus de liberté. On peut imaginer que l’affaire Polanski ait pu jouer car une fois en France il a fui ses responsabilités et la justice, mais on n’en sait rien.«
=> Attention, ce choix de la juge n’est en aucun cas une pré-condamnation au regard des faits exposés par l’accusation, mais juste une mesure préventive face aux risques de soustraction de DSK à la justice américaine. Vous le verriez sérieusement essayer de quitter clandestinement les USA et demander la protection de la France ou encore se faire oublier à l’autre bout du monde ? Allez, admettons...
Imothep : »Si ce qui pourrait apparaître petit à petit s’avère on ne peut rester indifférent à l’attitude - je le répète dans le cas où ces faits s’avèreraient - du milieu appelé politico-médiatique.«
=> Ici, votre extrême prudence soit discrédite le propos (cas d’une fiction surréaliste par exemple) soit vous déresponsabilise complètement des conséquences que vous tirez de vos hypothèses s’ils celles-ci ne se vérifiaient pas finalement.
Imothep : »Comme l’a rappelé Quatremer en juillet 2007, il aurait été un secret de polichinel la propension de DSK à forcer certaines femmes.«
=> Encore du conditionnel à charge contre DSK. Mais toujours pas de faits tangibles valant de preuves !
Imothep : »On a des témoignages non seulement de l’auteur/journaliste Tristane Banon, mais aussi lors du dîner des présents autour de la table dont Ardisson qui déclarait qu’il y avait 14 jeunes femmes de sa connaissance qui pouvaient en dire autant.«
=> Ça y est du concret, de l’info, de la vraie ! Parfait, on prend en note et on regrette un peu que la malheureuse attende l’occasion présente - et peut-être le drame de notre femme de ménage - pour oser porter devant la Justice l’agression qu’elle aurait elle-même subi. Mais encore une fois, son témoignage reste à être jugé par une cour, confronté à la version de la défense avant d’être pris pour preuve à charge ! On peut accuser d’un côté et se défendre de l’autre, et c’est la Justice qui tranche. Dans le cas de Mme Banon, nous n’en sommes qu’au stade de l’hésitation à porter plainte... Il y a donc encore du chemin...
Imothep : »Tous ces leaders qui se sont répandus pour DSK, tous ceux qui ont parlé de complot sans même réfléchir une seconde que ni pour la France (il valait bien mieux que cela ait lieu beaucoup plus tard) ni pour les USA (ce qui par ailleurs est parfaitement contradictoire avec le fait qu’avant DSK était présenté comme l’agent sioniste des Américains, parce qu’il valait mille fois mieux pour eux attendre que DSK soit candidat aux primaires socialistes ce qui lui imposait une démission de son poste sans avoir à agir) n’avait de sens ont eu une attitude d’un mépris absolu pour la jeune femme qui a porté plainte.«
=> Il est autant difficile d’accabler un présumé innocent tout en ignorant sa présumée victime que de défendre un présumé coupable tout en considérant sa présumée victime : cela relève de la schizophrénie ! On préférera donc naturellement retenir les paires qui vont ensemble : soit le coupable et sa victime, soit une affabulatrice et son innocent. Vous avez choisit la première stature, d’autres la deuxième. Je préconise de mon côté une autre position : conserver le statut des protagonistes tels quels tant que les faits n’ont pas été avérés (jugés, j’entends !), à savoir une plaignante employée d’un hôtel et un client du même hôtel. Ce sera à la Justice de déterminer la réalité des relations entretenues entre ces 2 individus. Quiconque s’amuse à ce jour à imaginer un scénario sous couvert de Conditionnel ne fait que se perdre en fictions, qui lui vaudront à coup sûr le titre de visionnaire si ses hypothèses se confirmaient, mais dont il pourra facilement se déresponsabiliser très facilement (Conditionnel aidant, n’est-ce pas !) dans le cas contraire. Et c’est bien là le reproche que je vous fais : vous demandez la tête de ceux qui prennent une position opposée à la votre, parce que leur Conditionnel prend des hypothèses différentes des vôtres. En revanche, si vos hypothèses étaient contredites, vous arriverez à vous disculper très facilement derrière votre Bescherelle et votre Bled !
Imothep : »Il faut aussi dire que Tristane Banon, qui va porter plainte, a déclaré qu’elle avait subi des pressions des proches de DSK. Il faut aussi dire qu’elle a été trainée dans la boue. Il faut dire que pour elle et que pour cette femme de chambre il n’y eu que présomption de coup monté, de mensonges. Mais il semble que, elle aussi, ait un dossier solide.«
=> La Justice est justement là pour éviter ces situations. Je ne dis pas que c’est chose aisée, bien au contraire ! Mais, à renier son utilité, on ne fait que renforcer le sentiment d’impunité de ceux qui devraient être punis, et on porte alors en soi une part de responsabilité de n’avoir pas aidé à protéger la société d’un potentiel récidiviste.
Imothep : »Il faudra se souvenir, en fait si ces preuves médico-légales étaient définitives et que la culpabilité de DSK avérée, que ce milieu médiatico-politique aura été complice de la dérive sexuelle de DSK. La réalité aura donc été, dans ce cas, que tout le monde sachant les penchants de DSK, tout le monde se sera tu. Pis car ce silence complice aura conforté DSK dans le sentiment de sa totale impunité. Ce silence aura favorisé les agressions qui auront été commises. Il s’agira de non assistance à de futures victimes.«
=> Ce qui ferait donc de Mme Banon une victime et une coupable à la fois.
Imothep : »Il s’agira que ce milieu politico-médiatique aura donné un permis sans restriction à DSK de satisfaire ses appétits sexuels débridés et prédateurs, puisque ni ses amis politiques, ni ses ennemis politiques, ni les journalistes au courant n’auront fait en sorte qu’il cesse son jeu. Ils auront été les complices volontaires de ses actes futurs dès l’instant ou ils savaient et qu’ils se sont tus.«
=> Encore faut-il disposer d’éléments suffisants pour condamner devant une cour, et c’est toute la difficulté que personne à ce jour n’a réussi à surmonter ! A priori, Mme Banon disposait de ces éléments qui auraient évité le présumé calvaire de la femme de ménage. Elle n’a cependant pas jugé utile d’aller plus loin... Dommage !
Imothep : »Il faudra se souvenir aussi que tout en sachant cela ils sont allés pleurer devant les caméras pour lui à l’immense mépris de ses victimes et de la justice. Il faudra se souvenir que le PS, les candidats Hollande et Royal, théoriqiement du côté du combat des femmes, violemment anti-machistes et enfoncés jusqu’au cou dans la lutte contre les violences sexuelles auront fermé les yeux parce qu’i s’agissait d’un des leurs.
L’affaire DSK sera une honte immense du PS, une honte immense de la presse qui auront laisser un prédateur agir par complicité passive par le silence et active en plongeant dans la boue les témoignages de celles qui se disaient victimes. Ils auront été le mépris de la justice, le mépris de la femme, le mépris de l’être humain, le mépris de la vérité.«
=> Je prends donc ici vos futurs de l’indicatif pour valeur de Conditionnel, c’est bien cela ?
Imothep : »Si DSK est condamné que diront les caciques du PS qui n’ont de mots assez durs pour les autres agresseurs sexuels ? Reviendront-ils sur leurs propos antérieurs ? Auront-ils une pensée pour sa victime ? Se flagelleront-ils d’avoir parlé de complot ? D’avoir méprisé la parole de la victime, de l’avoir en fin de compte traînée dans la boue ?"
=> Elle peut se dire victime aujourd’hui mais ne le sera vraiment que le jour où DSK sera déclaré coupable. En attendant, je vous invite à essayer d’adopter la position intellectuelle qui tenterait de respecter la présomption d’innocence de DSK tout en reconnaissant que cette femme est bien victime de ce qu’elle prétend : comment faites-vous ? La seule possibilité, c’est que DSK ne soit pas son agresseur et qu’elle se soit fourvoyée sur son identité. Mais cette option est déjà écartée, car elle l’a formellement identifié. Du coup, DSK devient le coupable si on veut la garder victime. Pour ceux, qui préfèrent à ce jour considérer DSK innocent, ils ne peuvent qu’avoir des doutes sur l’accusation ! Et moi, je préfèrerais qu’on attende tout simplement le temps de la vérité...
Je n’ai pas de sympathie particulière envers Mr Strauss-Kahn, et je me garderais bien de défendre tout agresseur sexuel... pour autant qu’il ait été condamné par la justice. Tant que celle-ci n’est pas passée, nous nous devons tout simplement de nous taire. Je ne présume en rien que DSK soit innocent, je veux juste insister sur le fait que la justice est un des piliers de toute démocratie et que l’on doit respecter le temps nécessaire à son travail.
Vous semblez détenir tous les éléments à charge qui accable DSK. Parfait, nous avons hâte de vous entendre comme témoin à son procès ! Plus sérieusement, vous jugez avant l’heure, sur des éléments visiblement connus de toutes et tous mais que personne auparavant n’a jugé utile de divulguer au grand jour. Cela a la sale odeur de l’opportunisme revanchard qui attendait seulement que la sordide histoire d’une pauvre femme de ménage délie les langues de tous ceux qui savaient, qui en témoignant aurait pu éviter cela, mais qui ont préféré alimenter les rumeurs sans autre responsabilité !
Contrairement à ce que vous laissez entendre, je n’ignore aucunement la présumée victime. Je respecte entièrement son droit de porter plainte. Et ce n’est pas parce que je me garde bien de considérer DSK coupable à ce jour - c’est la justice qui en jugera -, que je considère la présumée victime comme une menteuse ! La meilleure posture à prendre aujourd’hui est d’écouter et d’attendre, et se retenir de tout commentaire hâtif, dans un sens ou dans l’autre.
Faire sa justice soit même, c’est renier l’utilité de la Justice institutionnalisée et se montrer bien peu démocrate.
Vous êtes persuadé, convaincu du sort de DSK : pourquoi cet empressement à lui cracher dessus alors que, selon vous, ce n’est qu’une question de temps et qu’il ne pourra éviter le lynchage à venir lorsque les faits seront avérés ? Ces pulsions de mise à mort avant l’heure paraissent tout autant bestiales que les excès de comportement que vous lui reprochez !
Donc, je ne vois toujours pas d’intérêt à votre article qui fait un procès par anticipation et menace d’inquisition tout ceux qui n’ont pas voulu accuser DSK de concert avec vous !
Leçon de démocratie à revoir...
Quel est l’intérêt de cet article, mise à part sa volonté explicite de partialité et subjectivité partisane ?!?
Bien évidemment que cette histoire laissera des traces, quelle qu’en soit l’issue, et chacun se rappellera bien entendu des prises de positions excessives des uns et des autres.
Mais il est fort à parier que cet article tombera dans l’oubli et que son auteur ne rencontrera aucun ennui particulier d’avoir soutenu la thèse de la culpabilité si DSK venait à être innocenté.
Pour le coup, le simple citoyen qu’il est (Imhotep, en l’occurrence) ne bénéficiera certainement pas du « traitement de faveur » actuel, si je puis dire, du patron du FMI. Et c’est sûrement pour cette impunité future, qu’il se permet, malgré la retenue du conditionnel employé, une prise de position si risquée.
Nous en saurons tous beaucoup plus dès vendredi prochain. Ayons alors la décence intellectuelle et la patience requise d’attendre ce que la justice américaine décide et comment DSK se défend. Mais peut-être que certains voient déjà de toute façon en DSK le coupable idéal, même pour ce qu’il n’aurait pas fait...
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