- Il
faut détruire une vieille idée qui sévit depuis 1935 : « la
guérison de l’alcoolo-dépendance ne peut se faire que par le
sevrage et l’abstinence à vie » .
Cette théorie
vieille de 77 ans est révolue. Elle a prouvé son inefficacité avec
90 % d’échecs et torture morale garantie pour une partie des 10 % de
guéris dans une abstinence forcée.
Il ne faut pas
négliger non plus l’immense majorité des alcoolo-dépendants
refusant ce type de « thérapie », l’abstinence à vie étant
inconcevable pour eux.
Rappelons qu’en
France 80% de la population consomme de l’alcool et 20 % n’en
consomme pas par gout comme d’autres n’aiment pas la viande ou le
fromage.
Avec un
traitement au Baclofène, il n’y a pas de concept de sevrage. Arrivé
à sa dose seuil, le malade se retrouve simplement indifférent à
l’alcool, et comme un non alcoolo-dépendant, il retrouve son libre
arbitre d’en consommer ou pas. C’est cela que j’appelle une VRAIE
guérison, le malade redevient une personne « normale ».
L’alcoolo-dépendance
étant une maladie chronique, comme le diabète, l’hypertension,
etc... le traitement est à vie mais le traitement d’entretien se
situe à doses doses assez minimes qui ne provoquent plus aucun effet
indésirable comme ceux pouvant être éventuellement vécus pendant
la première phase du traitement.
L’alcoolo-dépendance
pouvant être une maladie multifactorielle, dans certains cas, un
suivi psy sera indispensable pour accompagner le traitement.
- Concernant
l’AMM, elle ne peut actuellement être obtenue.
C’est un problème de
fond : l’Afssaps ( maintenant ANSM ) s’étant auto-dessaisie de
la possibilité d’accorder une AMM si la demande n’est pas faite par
un laboratoire pharmaceutique.
Hors aucun laboratoire ne va investir
des centaines de milliers d’euros pour demander une AMM sur un
médicament générique à 3 € la boite ! et qui va lui faire
perdre beaucoup d’argent sur d’autres médicaments tout aussi inefficaces que rentables.
Un candidat
à l’élection Présidentiel l’avait écrit dans son programme en
parlant d’un pôle public du médicament : « …
relancera la recherche publique et fera adopter une charte incluant
le devoir de recherche sur les médicaments dits ’ non
rentables ’ ».
La solution n’est
plus médicale, elle est politique, nous
avons mis en ligne une pétition : "Le SCANDALE du Baclofène !
Obtenons au plus vite une extension de l’AMM"
http://liencs.fr/040
Bonjour, Je dois faire partie du lobby « Baclofène » merci de m’en faire prendre conscience. Depuis que le Baclofène m’a permis en mars 2010 de guérir de 30 années d’alcoolisme en 18 jours, je me bats pour faire profiter mes concitoyens alcoolo-dépendants de cette remarquable découverte.
Soyons clair, le Baclofène permet de retrouver l’indifférence à l’alcool. Vous avez envie de manger un fruit, vous mangez un fruit, vous ne finissez pas la corbeille. Vous avez envie de boire un verre, vous buvez un verre, vous ne finissez pas la bouteille. Vous redevenez un individu normal dans son comportement à l’alcool, vous n’êtes plus un alcoolique.
Soyons clair, le Nalmefène a pour objectif de permettre de diviser par deux sa consommation d’alcool. Je buvais une bouteille de whisky par soirée, grâce au Nalmefène je n’en boirais qu’une demie et je reste un alcoolique !
Donc aucune comparaison possible entre ces deux médicaments, le Baclofène permet de guérir de l’alcoolo-dépendance, le Nalmefène ne guérit RIEN, il aide à boire un peu moins !
Mais c’est vrai que si les alcooliques sont guéris grâce au Baclofène, le Nalmefène n’a rien a faire sur le marché ! Le problème c’est que les anti-baclo médiatisés Pr Paille/Aubin/ Dr Batel (Président d’honneur, Vice-Président et Administrateur de la SFA) sont TOUS en conflits d’intérêts déclarés avec LUNDBECK le fabricant du Nalmefène ! ! !
Concernant les ES, ils existent pendant toute la période de montée en puissance du Baclo et disparaissent totalement après la guérison lorsque la quantité de Baclo est ramenée au traitement d’entretien soit 30 à 60 mg. L’alcoolisme est une maladie chronique comme l’hypertension, le cholestérol, etc...le traitement est donc à vie. Les effets secondaires du Baclofène à haute dose ( à partir de 120 mg) sont principalement une sensation d’ivresse avancée (vertiges, troubles de la vue, de l’élocution, etc...) que dire de l’importance et de la gravité de tels ES pour un alcoolique MDR ! qui sera guéri dans les deux ou trois semaines.
Le combat continue pour l’utilisation généralisée du Baclofène en première indication de traitement de l’alcoolo-dépendance.
Nous avons mis en
ligne une pétition : "Le SCANDALE du Baclofène ! Obtenons au
plus vite une extension de l’AMM" http://liencs.fr/040
S’apprête à mettre sur le marché un nouveau médicament le Nalmefène, nom commercial Selingro. Censé aider à lutter contre l’alcoolo-dépendance. Il permet juste de diviser sa consommation par deux mais l’alcoolique reste toujours alcoolique !
Par contre pour pouvoir permettre à ce médicament d’arriver sur le marché, il faut bloquer le Baclofène qui est le SEUL médicament qui permet de guérir de l’alcoolo-dépendance...(de plus c’est un générique à 3 € la boite).
- « les malades alcooliques ne peuvent qu’être rebutés par l’abstinence tant elle est ressentie comme une torture » l’abstinence n’est pas ’ressentie’ comme une torture, l’abstinence EST une torture. La Société Suisse de Médecine de l’Addiction (SSAM), a faite sienne la phrase d’Olivier AMEISEN « l’abstinence est une torture » et l’affiche comme « citation de la semaine » le neuvième mois consécutif : www.ssam.ch/SSAM/fr/node/319
- « ...le Nalmefène, bien souvent cité ces dernier temps. Il me semble même que le Pr REYNAUD a réussi in extrémis à en parler lors du téléphone sonne. » NON ! Il ne ’semble’ pas, il a cité le Nalmfène. Il faut savoir que les anti-baclofène aux plus haut niveaux de la SFA, les Pr PAILLE et AUBIN reconnaissent eux-même leurs conflits d’intérêts avec le laboratoire LUNDBECK fabricant du Nalmefène. Dans un rapport du 3 mai 2011 où ils présentent 5 molécules, ils mettent en avant le Nalmefène et ’oublient’ le Baclofène. Je n’invente rien, le rapport est sur le site de la SFA : www.sfalcoologie.asso.fr/download/Medicaments-alcool_SFA2011.pdf leurs conflits d’intérêts sont indiqués en bas du rapport.
Sur l’ensemble de la population buvant de l’alcool, cette maladie en concerne environ 10 %, ceux que l’on montre du doigt en les traitant d’alcoolos...
Grâce au baclofène, ils retrouvent leur libre arbitre et redeviennent des gens « normaux ». C’est à dire quelques verres (normes OMS) ou un rejet total.