Au temps pour moi, je pensais qu’il s’agissait de comparer équitablement les prélèvements obligatoires entre pays.
Maintenant, comme je l’ai dit dans un autre commentaire, si vous comparez des choux et des carottes, alors je me retire du jeu...
Apparemment, il n’y a donc qu’en France que les gens tombent malades, se retrouvent en fin de carrière ou perdent leur job, pour citer des application concrètes de ce que financent les cotisations sociales...
Ou alors dans les autres pays, ces dépenses sont assurées par des cotisations à des assurances privées qui ne rentrent pas dans le calcul des prélèvements obligatoires.
- Je n’ai pas « oublié » les cotisations patronales ou salariales : Le sens de mon post était de faire comparer des éléments comparables. Un salarié US aura aussi une dépense contrainte d’assurance santé par exemple. Par contre cette dépense étant privée, elle n’est pas intégrée dans taux de prélèvements obligatoire... C’est donc pour ça que je n’en ai pas tenu compte dans le calcul. Après on peut comparer des choux et des carottes si on veut...
- Les taxes foncières, impliquent un choix personnel, celui d’acheter de l’immobilier. Pour moi, c’est plus un élément à calculer dans la rentabilité de l’achat plutôt que dans les prélèvements obligatoires.
- Les droits de succession, on a aujourd’hui un abattement à130 000 €, plus de 80% des successions ne donnent lieu à aucune taxation.
- J’ai compté une TVA à 20% sur le revenu disponible, je pense que ça englobe toutes les petites taxettes dont vous parlez.
Travailleur célibataire sans enfants gagnant aux alentours de 2000 € / mois soit 24 000 € nets annuels, ce qui le met dans dernier décile et en fait un bon client pour le trésor public, sans rouler sur l’or. Il devra verser :
Impôts directs
- Impôts sur le revenu : environ 2500 € / an
- Impôts locaux : variable en France mais disons 2500 € / an, ça semble une bonne moyenne
Impôts indirects :
- TVA : si notre bonhomme n’est pas économe et dépense l’ensemble de son revenu disponible, soit 19 000 € taxé à 20% => 3800 €
Ce qui nous fait un total en impôts directs et indirects de 8800€.
Certes, ça pique, mais on est plus près de 33% que de 58% (7/12)...
Donc la phrase « Tout le monde, toutes catégories confondues, travaille en France, en moyenne, les 7 premiers mois de l’année pour les impôts, » est absurde... CQFD
Rappel : un contrat de travail est un contrat de subordination. En clair : « je suis sous les ordres de mon employeur ». La notion de volontariat dans le choix de travailler le dimanche ou pas est un leurre complet, si je ne suis pas volontaire, mon employeur trouvera toujours une façon de l’imposer.
Donc à la demande de « quelques-uns » de travailler le dimanche, la majorité des travailleurs répond « allez vous faire voir, il y a trop de risque pour que cette porte ouverte permette à mon employeur de me l’imposer à moi qui ne le veut pas ! ».
Quand à ces « quelques-uns », seraient-ils toujours aussi motivés pour bosser le dimanche s’ils n’avaient pas un job à mi-temps imposé payé au smic horaire ?
Fiouh ! Qu’en termes pompeux tout cela est déclamé ! Remarquez, ça commençait bien, quand on se décrit à la troisième personne...
Relisez Roy Lewis, oncle Vania est plus synthétique que vous pour arriver au même point : « Retournons dans les arbres ! »
« Partir du présupposé qu’un Dieu n’existerait pas est tout autant un mythe. Qu’en savez vous ? »
Rien, et on s’en fout, ce n’est pas la question ! VOUS croyez qu’il existe un truc transcendant appelé Dieu MOI pas, Tant qu’on reste dans la croyance, pas de soucis...
Maintenant, si vous souhaitez être prescripteur dans le débat public, il va falloir trouver des arguments, les croyances ne suffisent plus...
Et pour l’argument massue : « Oh, pardon ! A ma décharge, nous sommes un certain nombre à nous tromper, depuis 2000 ans » Ben oui, mais croire que la terre est plate, c’était plus simple avant les photos satellites...