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zapinc

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Né en 1965 à Valence. Père Ardêchois, mère Corse.
Photographe représenté par l’agence VU et iconographe au Nouvel Observateur. A publié en 2002 un livre qui s’intitule "C’est encore loin la mer ? aux éditions Actes-Sud. En 2009, un nouvel ouvrage est edité, toujours chez Actes-Sud : "31 rue de la République" avec Abderrhamane Boufraine, préfacé par Edgar Morin.
Intéressé par toutes les questions relatives à l’identité et à la famille.
 

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  • Premier article le 07/02/2007
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Ses articles classés par : ordre chronologique





Derniers commentaires



  • zapinc zapinc 13 février 2007 19:38

    Comment conserver la nécessaire liberté qui est l’apanage d’internet, tout en limitant ses excès ? Ce défi est devant nous.

    Je rappelle ma conclusion en réponse au post précédent. Le fait que les images soient libérées de toute censure d’état ne signifie nullement qu’une absolue liberté est en marche. Science sans conscience n’est que ruine de l’âme...

    Merci Zapinc



  • zapinc zapinc 12 février 2007 08:54

    Ah les téléphones portables... L’appendice indispensable, l’attribut moderne par excellence. j’ai assisté l’an dernier à un spectacle d’enfants auquel ma fille participait. Tous les parents étaient réunis autour des chers bambins. L’écrasante majorité des gens filmaient avec leurs caméscopes, mais surtout avec leurs téléphones portables. la scène était risible...( sur le rapport au temps : j’étais au dessous de la vérité, on ne se contente plus du présent, on thésaurise des instants, on ne regarde plus, mais on mets de côté pour plus tard.. c’est de la boulimie) Plus sérieusement, quoique... je suis convaincu que feront irruption dans la campagne des images « volées » par des citoyens lambda avec leurs téléphones portables. Je crois que des agences existent d’ailleurs déjà sur le net qui proposent à tout un chacun de s’improviser reporter-photographe... des sortes d’agoravox en image en somme, sauf bien entendu que les contributions y sont rémunérées en cas de publication. Imaginez maintenant une société totalitaire, des caméras de surveillance un peu partout, des citoyens formatés brandissant leurs téléphones portables pour traquer les « déviants » science-fiction ? A méditer.

    Zapinc



  • zapinc zapinc 8 février 2007 08:34

    MB a sans doute raison, puisque il travaille sur le développement du livre électronique, il sais mieux que quiconque quels investissements y sont réalisés. Pour les manuels scolaires soit, les livres techniques aussi probablement. J’aurais du border mon propos. J’entendais le livre au sens affectif, loisir, roman, essai, nouvelle. On peut effectivement tout à fait imaginer d’embarquer pour les vacances son e-livre avec la moitié de sa bibliothèque, mais entre nous, combien de livres lisez-vous en vacances ? 3, allez 5 si vous avez la chance d’avoir de longues vacances. Pour résumer, je pense que les éditeurs qui travaillent sur l’objet livre, le livre plaisir, avec du beau papier, n’auront aucun intérêt à se lancer dans l’e-livre. Mais je me trompe peut-être. Merci pour votre témoignage en tous cas.

    Zapinc



  • zapinc zapinc 7 février 2007 22:55

    Les sondages font l’opinion, l’opinion fait les sondages. Dans le silence de l’isoloir les citoyens font l’histoire.



  • zapinc zapinc 7 février 2007 20:57

    Oui, vous avez raison, toutes nos représentations « basculent » en numérique. En fait, ce n’est pas tant cela qui aurait tendance à m’inquiéter, mais l’essence même de la technologie digitale. Et cela ne s’arrête pas à la photo. Prenons le cas de la musique : convenons qu’un album, même CD, sans être concept, peut néanmoins représenter pour un auteur, un espace créatif cohérent. Il nous entraîne sur un nombre variable de morceaux dans son univers. La pochette, quant à elle, nous invite à rentrer dans cet univers. On gardera l’album, il sera rangé. Lorsque l’envie nous prendra de l’écouter, il faudra le chercher, s’en saisir, sortir le disque, le mettre sur (ou dans) la platine et écouter. Maintenant, avec le MP3 (qui est l’issue logique de la musique numérique) plus rien de tout cela ne nous est imposé. Les morceaux se téléchargent à l’unité le plus souvent et nous assistons même aujourd"hui à des auteurs qui composent... pour des sonneries de portables. Vous voyez où je veux en venir, n’est-ce pas ? D’un point de vue pratique, le numérique, c’est formidable, cela est indiscutable, mais si l’on commence un peu à y réfléchir, on s’aperçoit qu’en chemin, nombres de choses se perdent. Des usages certes, mais aussi une certaine manière d’appréhender la question de la création, de la manière dont nous conservons également les traces, mais également le contact physique avec les objets. Le fait est que ces technologies digitales sont parfaitement « raccord » avec les visées de l’économie mondialisée. Economies d’échelle. La télé sur les portables, la presse gratuite*, mais aussi la manière dont nous « consommons » désormais l’information notamment via internet. Seul, pour l’instant, le livre s’en tire à assez bon compte. Je suis convaincu que le livre digital sera un échec total. Trop symbolique le livre, trop sensuel... trop pratique. Et puis que ferions-nous de nos bibliothèques ?

    * La presse gratuite n’a certes rien à voir avec le numérique, seul dénominateur commun : la gratuité. Tiens, ça rime avec vacuité...

    Zapinc

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