Je n’ai pas besoin d’ailleurs de ton autorisation pour « laisser tomber ».
Nulle part, je ne vous ai pas parlé d’une quelconque autorisation de ma part. C’est vous seul qui êtes venu dire, tout seul spontanément et librement, que vous laissiez tomber. En ce qui me concerne, en effet, vous faites bien et dites bien ce que vous voulez : c’est votre droit, et c’est également le mien que de venir également, ensuite, vous dire ce que j’en pense...
« Et au point de vue »vacuité« , tes petites phrases sur le sens du destin, les lecteurs d’agoravox peuvent s’en passer... »
Votre mauvaise foi est remarquable : vous prétendez que je vous aurais contesté le droit de vous exprimer, ce que je n’ai nullement fait, pour ajouter que vous avez le droit de vous exprimer sans mon autorisation (ce que vous faites) pour enfin venir me dire que je devrais me taire. Bravo !
« Je crois que je me suis encore fait un copain, tant mieux, j’adore ca ! »
Vous ne m’êtes pas antipathique. Il faudrait bien autre chose que ces quelques mots pour que je me fasse un sentiment (qui ne serait en aucun cas irrévocable) ni dans un sens ni dans l’autre.
Pour en revenir à ce qui nous occupe, il se trouve en effet que reinette a cité la première la phrase de l’extrémiste que vous avez reprise.
Le problème c’est qu’en ne citant que cette phrase pour illustrer la condamnation qu’elle évoque, elle vous a ouvert la voie à la contestation du bien fondé de la décision de justice.
Avant de contester le bien fondé de la décision de justice, il serait peut être utile de lire plus complètement les propos de l’extrémiste dont il s’agit :
Dans la foulée de la phrase citée il y avait aussi ceci :
« Et les Français raseront les murs, descendront des trottoirs en baissant les yeux. Quand ils ne le font pas, on leur dit ’Qu’est-ce que tu as à me regarder comme ça, tu cherches la bagarre ?’. Et vous n’avez plus qu’à filer, sinon vous prenez une trempe »
Maintenez-vous toujours qu’il n’y a rien de condamnable là dedans ?
Où avez-vous vu que ce monsieur aurait été condamné (et par qui et à quoi) pour ce propos que vous lui prêtez ?
Tenteriez-vous de le faire passer pour une pauvre victime de condamnations injustes ?
Qu’il ait ou non prononcé cette phrase insignifiante n’a presque pas d’intérêt. En revanche, je l’ai personnellement, en personne, entendu en prononcer bien d’autres, notamment de mauvaises plaisanteries, en réunion publique lors de la campagne présidentielle de 1988 qui m’ont choqué et pour lesquelles je n’ai pas connaissance qu’il ait davantage été condamné par la justice officielle du pays. Et je dirais presque : peu importe. Dans mon esprit, pour moi, à ce moment là, il l’a été (condamné) et le demeure. Pour moi c’est cela qui compte : après avoir écouté chacun, je me fais moi-même ma propre idée.
Par ailleurs, il aurait visiblement été condamné par la justice de ce pays pour d’autres propos, rappelés par quelqu’un d’autre ci-dessus. Le contestez-vous ? Contestez-vous le fondement de ces condamnations ?
Ce à quoi vous ajoutez « Mais laissons tomber, car on n’est pas la pour parler immigration mais bien du desarois des francais face à la politique devenue inutile. »
Permettez-moi (gentiment) de ricaner :
1) on est là pour parler de ce qu’on veut, il n’y a pas d’ordre du jour que je sache !
2) ainsi, vous pouvez, si cela vous chante, laisser tomber - je ne vois pas d’ailleurs trop quoi - ou persister : je ne vois pas davantage en quoi et c’est peut être d’ailleurs ce qui vous arrête... une certaine vacuité...
La politique concerne notamment l’ensemble des options prises collectivement ou individuellement par une société.
En ce sens, elle ne sera JAMAIS, de par sa définition, contrairement à ce que vous dites « inutile ». Une politique suivie peut s’avérer mauvaise. L’absence de politique (probablement ce que vous voulez dire ?) est (comme aurait encore pu dire Mr de La Palice) vacuité, certes.
Pour autant, l’intérêt de discuter de politiques à conduire demeure : dans le but ENSEMBLE d’en CHOISIR une (ou plusieurs s’il y a divers domaines) et de les APPLIQUER.
C’est dans l’idée même de se dire que l’on n’est pas maître de son destin, qu’en effet, on en abandonne la maîtrise.
Et je le répète car cela me semble fondamental :
C’est dans l’idée même de se dire que l’on n’est pas maître de son destin, qu’en effet, on en abandonne la maîtrise.
Il n’a ni raison ni tort. Ce qu’il dit est une lapalissade.
On peut reprendre cette phrase en changeant musulman par n’importe quoi : chrétien, singe, fourmi, brochet, corbeau, virus de la peste, martien, plantes carnivores, en adaptant les chiffres et en exagérant encore le second, en changeant France par n’importe quel territoire : Monaco, océan atlantique, Groënland, planète Jupiter, Voie Lactée et cette lapalissade demeurera une lapalissade.
En l’occurrence, ce n’est pas demain la veille qu’il y aura 25 millions de musulmans en France (en fait il y en a déjà eu plus de 25 millions dans le passé ne serait-ce qu’en se plaçant 50 ans en arrière, quand certains sols d’Afrique étaient comptabilisés dans l’empire français). Même si cela devait arriver, rien ne dit que ces musulmans là auront les mêmes idées que ceux d’aujourd’hui, qu’ils penseront tous de la même façon (voyez en Irak chiites et sunnites) que dans le même temps la population de chrétiens ne sera pas passée à 100 millions ou que les athées d’aujourd’hui se seront convertis d’un côté ou de l’autre, ni que la France sera encore un pays où l’on désigne le « chef » au suffrage universel et patati et patata.
Bref, ce propos que vous prêtez à Le Pen n’apporte rien, ne prouve rien, ni son contraire, il est purement stérile.
« Le tri sélectif génère une activité et donc une croissance apparente parce que la réglementation existe. Il satisfait le désir de pureté des écolos-bobos, mais en quoi améliore-t-il le revenu, la consommation et la vie quotidienne de la grande majorité de la population, qui souhaiterait d’autres arbitrages ? »
Pourquoi l’amélioration du revenu et de la consommation (voire la vie quotidienne car qu’entend-on par là, qu’aurait donc de plus cette vie par rapport à une vie qualifiée de annuelle ou décennale ou dans l’autre sens horaire voire instantanée) devrait-elle être l’objectif ?
L’amélioration d’un sentiment de bien-être physique (avoir chaud, être détendu, être repu) et mental (être serein, confiant, aimer et se sentir aimé et en harmonie avec ce qui entoure) paraissent à l’humble de moi (qui, contrairement à ce que raconte agoravox dans mon profil, ai déjà soumis un article, lequel a été refusé au prétexte qu’il présentait un avis personnel insuffisamment argumenté ) mériter un intérêt bien supérieur à vos notions comptables, mais je ne suis qu’un humble zèbre, ne connaissant rien à la monnaie et pourtant, de père en fille et de mère en fils, les miens sont en paix depuis les siècles des siècles et pour les siècles des siècles.
« Objectivement, au vu des condamnations, il vaut mieux brûler une voiture que mal la conduire : dans le premier cas, c’est 100 heures de TIG, dans le second, on se retrouve sans permis et au chômage ! »
Selon vous, parmi les premiers (ceux qui brûlent les voitures) et qui au vu des condamnations sont plus chanceux que les seconds, combien ont un travail et le permis de conduire (ce que vous voyez les condamnations faire perdre aux seconds) ?