zoé

Demain je vous écrirai ce que j’ai appris sur le surmoi.

Connaissez vous oui ou non Roth ?

Tout ça pour dire que si vous avez écrit cette "ode" assumez .
Je ne le vous reproche absolument pas.

Mais ne me le reprochez pas.

Moi toute les fois où Seth a voulu me dominer il ne l’a fait qu’avec mon consentement .

Pourquoi avec mon consentement ? Parce que ma génération n’ a aucune structure , aucune, mais nous nous sommes inventé un héritage ; celui de l’observation .

On nous noye dans la mémoire , le devoir de mémoire gluant qui colle comme de la glue tout en évitant de s’intéresser à l’Histoire.

Ceux qui se comportent comme ça avec l’histoire ,sont les ex soixante-huitards qui ont pour le coup une vision
des rapports humains particulièrement infâmes.
Si le coeur vous en dit tapez Sartre , Barthes , Beauvoir , Lang ,Kouchner avec Pédophile .

Je précise que la plupart de ceux qui sont vivants sont des opportunistes qui s’écoulent avec facilité dans les sens du pouvoir ,gauche ou droite.

L’alternative à ces malades ?

L’extrême droite qui pleure toutes les larmes de leur corps parce que Brasillach s’est fait fusillé et parce que l’éducation nationale ne priviligie pas les théories pourries de Drumont ou Maurras.




Et vous osez me faire la morale , vous qui pour fuir cette réalité pourrie avez viré des gens de chez eux en vous persuadant que le surmoi d’un humain qui n’a jamais existé vous donnait tout les droits ?

Je précise tout de suite que je vous ai envoyé mon dernier message sans avoir lu le votre. Que je viens de lire.

Vous vous prenez pour qui l’élu pretentieux ?

Vous savez pertinemment que j’avais très bien compris ce que vous vouliez signifier avec les deux vieilles dames chrétiennes.


Mon arrière grand mère dont je vous avais déjà parlé ( Celle qui a fuit à l’arrivée des nazis avec ses enfants, dont ma grand mère )et qui est décédée il y a quelques mois ,avaient des tableaux épouvantables accrochés aux murs de son salon.


ll y en avait notamment un ,immense ,qui faisait fremir ma mère d’horreur ( sa petite fille ) et qui representait le christ sur la croix , plan rapproché sur sur son visage ensanglanté dont les traits était déformés par la souffrance christique. Immonde.

Mon arrière grand mère invoquait régulièrement le christ agonisant quand j’étais petite pour le supplier de ne pas déprogrammer une série française particulièrement nulle qui se nommait Maguy et dont elle était fan.



Je ne raconte pas cela pour salir sa mémoire , vraiment pas ,mais juste pour vous signaler que je suis issue ( en partie ...) du monde que vous passez votre temps à dénigrer.


Or ce que je n’admet pas est que vous ne voyez pas le rapport avec des juifs pratiquants parfois méchants comme ceux dont je vous ai parlé et qui hors shabbat ne condescendent même pas à dire bonjour à leur voison qui se met en quatre pour eux lors de leurs sacro-saint shabbat, qui les rend miraculeusement polis ( c’est une bonne poire me direz vous tant pis pour lui ! )

Ou encore cette pauvre femme qui a brisé une partie de ses membres pour une histoire de dogme.




Votre mécanisme de défense vous pousse à vous persuader que je ne comprends rien à la subtilité absolue de vos propos nuancés parce que vous ne supportez pas ,et cela de manière viscérale, que j’ose établir un lien , une équivalence entre la bêtise de certains juifs et de certains chrétiens.

Les juifs pour vous sont au dessus de la mélée. Et il est inadmissible de les comparer à la lie européo-chrétienne.

Si vous attendez de moi que je m’incline devant de telles conneries vous revez tout éveillé .






Pour terminer les français de confessions juifs sont bien plus à l’abris dans le pays de Rabelais que dans celui de Jabotinsky.

Des filles dans une nation qui tombent toutes amoureuses ( toutes )à l’adolescence d’eric Tall dans le film de sidney Lumet n’ont aucun à priori sur les juifs religieux.

Ce qui est inadmissible par contre est la bêtise , l’impolitesse et pire que tout la cruauté. Et c’est valable pour tout le monde.

N’en déplaise à Galilée qui croit en la fable douteuse du peuple élu.