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Zogarok

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  • Premier article le 13/03/2012
  • Modérateur depuis le 28/04/2012
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Derniers commentaires



  • Zogarok Zogarok 26 janvier 2012 15:34

    Concernant l’article et même si l’indignation est probablement louable (elle est en tout cas légitime), je trouve tout de même que Mr Val joue les vierges effarouchées : « des termes qui n’ont rien à voir avec la politique »... la belle affaire, eh bien oui effectivement, le personnage s’exprime hors du terrain politique, je veux dire que lui n’y a pas pied. A moins que... et c’est là qu’on peut accabler Bedos 2, car en vérité cet « humoriste » est partisan, il l’a démontré dès le passage de Le Pen 2 chez Fog en lui réservant un traitement « personnalisé » (odieux et misogyne ; les « féministes » du service public n’ont pas rappliqué sur ce coup-là) et peu élégant.

    Quand aux « idéalistes rigides », le terme est complaisant et la référence de Bedos est presque tendre (un peu comme un vieux gauchiste ému, évoquant la larme à l’oeil, ce « salopard de Mélenchon ») ; parce que c’est ce qui se passe dans la petite tête de Nicolas Bedos : ah, ces hommes de conviction, ces sociaux-démocrates déphasés, ils nous emmerdent avec leurs moratoires, mais dans le fond, on les aime et on compte sur leur participation. C’est un peu comme si la gauche dogmatique était la voie de la raison : elle pèse, mais elle protège et si on la charrie un peu, à la fin on la remercie pour sa vigilance. Voilà comment je perçois les choses, voilà, de façon imagée et réduite, comment la petite vague d’humoristes « gauche caviar » (je n’aime pas spécialement le terme mais il est tellement juste ici) aborde l’univers politique français.

    Porter plainte contre Nicolas Bedos n’aurait aucun sens et je trouve même le réflexe assez limite. Cet homme a le droit de se planter, d’utiliser des raccourcis, d’user de schémas de pensées moribonds et démagogues. Rien de glorieux de son côté, mais, et c’est peu de le dire, pas de quoi en faire une affaire judiciaire, ni même un drame... Tout au plus, ce fait peut servir d’exemple pour un constat général ; s’offusquer ainsi de si peu de choses ne réhausse personne. Et l’image du sympathisant moyen de Marine Le Pen n’en sortira pas grandie..



  • Zogarok Zogarok 26 janvier 2012 14:04

    Dans ce que vous dites, j’entends ce « Si on est contre la construction européenne, alors on ne siège pas au Parlement Européen ». Mais c’est absurde, il faut bien « monter au front », sinon comment assumer son combat et ses idées ; ce n’est pas en se retirant que Marine Le Pen influera sur le jeu politique. Le principe me paraît élémentaire, mais il ne l’est pas d’ailleurs pour une foule d’électeurs de la dite « gauche de la gauche » ; j’aimerais savoir si ceux-là réalisent qu’ils votent pour des tracts qui leur promettent de réciter leur dogme ; le jour ou ils assumeront leur volonté de changer la donne, ils auront beaucoup progressé. Les mauvaises langues diront alors sans doute qu’ils sont enfin « vraiment à gauche »..

    Ensuite, qu’on le veuille ou non, la politique est devenu un secteur pro ; la fonction tribunicienne y est sans doute la plus noble ; pour autant, il y a toujours des idéalistes, des engagés, des combattants au milieu des technocrates, des hommes-prétextes et des opportunistes. Oui, Marine Le Pen reçoit des indemnités pour son siège du parlement européen, mais elle ne l’a jamais caché ; d’ailleurs, elle assume son niveau social originel, elle ne cache pas qu’elle n’est pas née au milieu des ouvriers qu’elle entend défendre. Enfin, c’est pour elle plus que pour d’autres, plus qu’un métier, mais une activité à plein-temps ; ce n’est pas être partisan, au contraire on peut lui reprocher de capitaliser sur un vaste héritage (elle ne serait jamais parvenue à 20% si elle venait de sortir des rangs d’un parti comme l’UMP, le MPF ou le Front de Gauche -exemples hasardeux), mais son chemin de vie et ses origines forcent bien à admettre qu’il s’agit, décidément, d’un peu plus que d’un simple moyen de capitaliser quelques deniers.

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