Bonjour à tous,
Merci @Maurice pour cet excellent
article tant par la forme que par le fonds,
Le problème est que les médias mainstream sont contrôlés par
ce que l’on appelle « l’oligarchie ».
Donc
l’information est triturée, prémâchée devenant devenant une
bouillie inodore, incolore.
Ensuite, "les nouveaux chiens de
garde" relaient, diffusent, organisent des débats apparemment
équilibrés, défendent la pensée unique.
Chacun d’entre
nous voit les visages et les noms, quotidiennement, avec les Barbier,
Thréard, Apathie, Pujadas, Chazal, Calvi, Lorenzi, Cohen, et
consorts.
Pour le CSA, il suffit de regarder la fiche Wiki de chaque membre
de son Collège pour comprendre ses avis et positions.
Ce contrôle organise la bipolarisation des débats sur la
présidentielle en proposant deux candidats du système oligarchique
qui joue sur les deux tableaux pour gagner à coup sûr.
J’ai regardé "l’appel de
Villepinte" ce matin, car j’ai préféré passer une bonne
soirée avec quelques ami(e)s sans télé.
Il refait le coup de 2007 du
« Protecteur du Peuple », mais il se comporte comme un
maquereau qui encaisse le produit de la vente des charmes de sa
gagneuse, la pauvre Marianne.
Il continue dans sa stratégie
d’une idée par jour : aujourd’hui, renégocier les accords
Schengen pour contrôler les flux migratoires aux frontières de
l’Union et françaises.
La lutte contre les paradis
fiscaux, alors qu’il avait annoncé, à la fin d’un G20, qu’ils
allaient disparaître, en fait on a fait que pousser la poussière
sous le tapis, car malgré le prétendu « succès » du PSI
grec, les « CDS » qui se négocient par le "shadow
banking" et les paradis fiscaux ont été activés par l’ISDA.
Il annonce nombre de décisions
qu’ils aurait pu prendre, sans problème, au cours de son
quinquennat : fraude fiscale des particuliers et des
entreprises, limitation des rémunérations indécentes, des
dividendes de 15 à 25% exigés par les fonds de pensions (transfert
de richesse de 15% du travail vers la rente)
Il continue à « invoquer »
le Mal des 35 heures, alors que depuis 2007, il a, avec ardeur,
« détricoté » la loi ainsi que le droit du travail avec des
accords d’entreprise qui remplaceraient les conventions
collectives, donc un changement complet de la hiérarchie des normes
dénoncé par le FDG.
Au final, une absence criante
d’analyse de son bilan 2007-2012, aucune proposition cohérente sur
un programme, mais seulement des coups de com’ bien
relayés par « les nouveaux chiens de garde » et analysés,
commentés suivant la ligne du Parti de la Pensée Unique.
Ce grand démocrate nous a imposé,
en 2008, le Traité de Lisbonne, avec l’aide du Parti Socialiste,
le Traité MES en février et signé le TSCG (Traité sur la
Stabilité, la Coordination et la Gouvernance économique et
monétaire européenne).
Grâce à la modification de
l’article 48 du TFUE, le Conseil et la Commission peuvent faire
passer un texte « mineur » comme le MES ou le TSCG par le
vote parlementaire et non plus par un référendum.
J’ai posté
un article sur le bilan de l’opération de restructuration de la
dette grecque :
La dette grecque « passera » à fin
2012 à 161% du PIB contre 164% fin 2011 !!!
Quoique disent les médias, on a
encore « sauvé » les banques, par la recapitalisation des
banques grecques et limitant les pertes des autres banques privées,
lesquelles avaient anticipé en diminuant leur exposition à la dette
grecque par des ventes sur le marché secondaire.
L’ISDA, dans un premier temps,
avait annoncé que la mise en oeuvre du PSI (Private Sector
Involvement" n’était pas un évènement de crédit, a changé
sa position après l’annonce des résultats provisoires et
l’utilisation de la clause d’action collective, permettant aux
détenteurs de CDS (Credit Default Swap) de les mettre en oeuvre et
récupérer presque 100% du nominal.
Par cet avis l’ISDA
confirme la « légitimité » des autres CDS créés sur les
obligations, bons du trésor émis par les autres états européens,
ce qui peut à terme un phénomène de contagion sur risque de PSI
sur les dettes irlandaises, portugaises, espagnoles, italiennes.
Comme d’habitude, on a transféré
de la dette privée aux états donc aux contribuables.
D’ores et
déjà, la dette grecque est irremboursable , après 7 plans de
sauvetage, des réformes structurelles en quelques années, avec une
décroissance du PIB (-7,5% fin 2011) et une prévision (optimiste)
pour 2012 entre -4 et 5%.
http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/dette-grecque-le-p-s-i-bidonne-112183
La crise de la dette et des
banques continue dans un silence assourdissant