C’est vrai que la gratuité c’est surtout des services car c’est comme tu dis, « c’est bien donner de sa personne », donc du temps et si on en a, des compétences. Et cela on l’échange sous deux conditions. Contre un autre service de valeur similaire ou contre un lien social de valeur affective. Comme la gratuité porte sur la valeur matérielle du service égale à zéro, c’est bien du lien social dont il est question.
J’ai idée que dans ce sens, on a affaire, comme toujours, aux
dominants/dominés, au baiseur/baisé et, j’en suis convaincue, c’est bien
au baisé de prendre conscience de cette triste réalité
Certes, mais il ne s’agit pas pour autant de faire d’un dominé un dominant. D’ailleurs, pourrait on faire l’inverse, c’est à dire un dominant devenir dominé ? Car ne faudrait il pas d’autres dominants pour dominer un autre dominant ? Bref, c’est pas simple à priori !
En fait, quand on parles de démocratie et de relations sociales, autrement appelé contrat social, il est évident que les « baiseurs » et les dominants trouvent bien trop contraignant le principe de service public, qui pour être « gratuit » d’un coté se doit d’être imposé de l’autre.