@l’auteur
Sortir des statistiques n’a parfois aucun sens.
Lorsque vous écrivez : Pour autant, les statistiques font état d’une surreprésentation des 18-35 ans lors des accidents mortels. me vient directement à l’esprit une question simple : Est-ce une comparaison au regard du nombre de véhicules conduit par des personnes de la tranche d’âge à laquelle nous attachons les accidents mortels ?
Si je devait résumer ma pensée, considérons que les 18-35 ans représentent plus de 50% du trafique, les 35-60 25% et les plus de 60 25%, la surreprésentation est-elle réelle ou relative à la surreprésentation du nombre de véhicules conduits par ces personnes de cette tranche d’âge. Si je devais résumer, cette statistique n’a strictement aucun sens réel si elle est posée simplement. Je pense que les statistiques simples pour caractériser un environnement complexe montre juste les limites de nos raisonnements, et le suivisme de ceux qui les utilisent sans porter de réflexion.
Quand je lis : Pour rappel, en 2022, les principales causes d’accidents mortels sont la vitesse (19 %), l’inattention (17 %) et l’alcool (15 %). me viens une autre question. Si je peux comprendre que l’inattention et l’alcool font baisser le niveau de vigilance qui cause des accidents (mortels ou non) la vitesse n’est pas un critère de causalité mais un facteur aggravant, sauf si vous êtes capable de me démontrer qu’il y a bien une causalité directe entre vitesse et accident, ce dont je doute fortement. Il semblerait que les statistiques mélangeant causalité et facteur aggravant n’aient pas plus de sens que celles vues précédemment.