Art contemporain - une escroquerie ?

Réflexion sur l'art contempain en deux parties :
1. Comment on est arrivé là.
Jusqu’à la Renaissance on ne distingue guerre l’artiste et l’artisan. Un artisan de talent est aussi un artiste, et le peintre ou sculpteur est un artisan puisqu’il doit, tout comme l’ébéniste ou le céramiste, maîtriser une technique manuelle. Certes, l’œuvre de l’artisan ne concerne que des objets d’utilité pratique, alors qu’un tableau permet la contemplation, mais seuls les peintres de talent exceptionnel jouissent d’un prestige particulier.
Cette notion de métier ou de maîtrise technique persistait jusqu’au XX° siècle, et n’a pas complètement disparu dans l’art d’aujourd’hui. Seuls certains courants de l’art contemporain la mettent en question.
Jusqu’au début du XX° siècle la qualité essentielle d’un tableau était la beauté - la beauté des couleurs, de la lumière, d’une scène, de l’atmosphère évoquée. Que le tableau représente un événement historique, une scène biblique, un portrait, un paysage, une scène de rue, il était toujours beau, sauf dans les œuvres de critique sociale, comme « Les désastres de la guerre » de Goya ou les œuvres de Daumier. Même si le sujet n’est pas beau en soi , comme Le bœuf écorché de Rembrandt, la maîtrise du peintre le rend beau : grâce à sa maîtrise technique, Rembrandt nous fait ressentir sa fascination avec l’effet de lumière sur la chair de l’animal. Deux siècles plus tard Monet décide de faire une série de toiles représentant des meules de foin, un sujet pas particulièrement beau en soi, mais là encore, ce qui le fascinait n’était pas les meules mais l’effet de la lumière sur les meules, changeante selon l’heure . Ainsi, dans l’histoire de la peinture, de Botticelli à Balthus, l’artiste rend hommage à la beauté, une beauté qui ne dépend pas d’une mode ou d’une époque, comme c’est le cas avec les vêtements, l’architecture ou le design. Un Botticelli nous semble aussi beau qu’un Bonnard, aussi différents soient-ils.
Dans l’histoire de la peinture il n’y avait pas de vraies ruptures comme celle qui allait venir au début du XX° siècle. Certes, il y avait des écoles et des disputes, le baroque, le maniérisme, le classicisme, le romantisme, l’académisme et la contestation impressionniste, mais toujours on se référait à la notion de beauté et de maîtrise technique. Malgré les querelles, l’histoire de l’art se présentait comme une évolution plutôt qu’une série de ruptures.
La vraie rupture n’arrive qu’au début du XX° siècle, reflétant la crise politico-sociale qui allait aboutir à la Grande Guerre de 1914. Les cubistes mettent en question tous les canons traditionnels de la peinture, y compris l’aspect artisanal et la maîtrise technique. Bien que les académies dirigées par des académiciens reconnus existent toujours et soient encore fréquentées par les jeunes artistes d’une façon plus ou moins assidue, leur autorité s’affaiblit. Braque abandonne le naturalisme pour représenter le sujet selon plusieurs points de vue, comme un sculpteur tournant autour du modèle. Ainsi le cubisme remplace le modelé par des formes géométriques. L’orientation picturale est complètement bouleversée. L’abstraction n’est pas loin.
En même temps un certain nombre de collectionneurs et marchands d’art commencent à se faire un nom. Confiants dans leur rôle de soutenir les nouveaux courants dans l’art, et convaincu par le talent des jeunes artistes, ils influencent l’opinion publique. Paul Durand-Ruel soutient l’Ecole de Barbizon et les Impressionnistes. Ambroise Vollard révèle Cézanne, Picasso, Gauguin, van Gogh.
La rupture avec les canons traditionnels de la peinture encourage les inspirations les plus extrêmes. En 1915 Marcel Duchamp expose une roue de bicyclette, montée sur un socle. Avec les « ready-mades » de Duchamp le dadaïsme est né, et ouvre la voie aux démarches avant-gardistes les plus farfelues. Dorénavant l’artiste peut même délaisser les pinceaux au profit d‘une « installation« . En 1917 c’est un urinal qu’expose Duchamp, avec le titre « Fontaine ». On raconte que, pour compléter la farce, un visiteur pissait dedans. Arrêté, il protesta « c’est quand même un urinal ! ».
Le dadaïsme a été éphémère, mais l’esprit de contestation et de provocation persistait jusqu’à aujourd’hui. Pour cet art de provocation, entretenu par les galeries et les collectionneurs, le beau n’est plus une considération essentielle. L’important c’est l’originalité. Il faut surprendre, voire déranger, heurter, choquer. L’artiste, même s’il appartient à un groupe, est un créateur isolé, jaloux de ses inspirations saugrenues. Si les Impressionnistes peignaient souvent ensemble, côte à côte sur le même motif, l’artiste contemporain est farouchement individualiste, craignant le plagiat. S’il a trouvé un truc, il veut le garder pour lui-même.
Ce que l’on appelle l’art contemporain émergea dans les années 60 avec le développement des écoles alternatives à l’Ecole des Beaux-arts : l’Ecole des métiers d’art, ainsi que la faculté d’arts plastiques enseignent des matières autrefois étrangères au champ de l’enseignement de l’art. Ces écoles ouvrirent la voie aux nouvelles démarches artistiques ne demandant aucune maîtrise technique mais seulement une sensibilité esthétique - l’art conceptuel, minimalisme, les installations. En 1961 Piero Manzoni déféqua dans 90 petites boîtes de conserves et vendit chaque boîte au poids selon la valeur du cours de l’or. Il vendit peu de boîtes de son vivant, mais elles ont été disséminées partout dans le monde, et aujourd’hui une boîte a une valeur d’environ 30,000 euros. Exposée dans un musée au Danemark en 1998, une boîte prêtée par un collectionneur s’est mise à fuir. Le collectionneur a obtenu 30,000 euros de dédommagement.
En 1962 Warhol a aussi exposé une collection de boîtes (plagiat ?) mais cette fois ce n’était que de la soupe, Campbell’s Soup, et donc d’une valeur moindre.
Les boîtes de Manzoni et de Warhol n’ont évidement rien à faire avec l’art, mais elles ont cette qualité recherchée de l’originalité : l’originalité, et donc la créativité de l’idée (Duchamp : « c’est l’idée qui compte ! »). Leur valeur est créée par le marché et les collectionneurs, autrement dit par la spéculation. Les collectionneurs peuvent prêter une valeur à un objet qui n’a, en soi, aucune valeur, et c’est le cas pour une bonne partie de l’art contemporain. Mais il n’y a pas lieu de s’indigner tant que la spéculation se joue dans le monde clos des collectionneurs. C’est quand la farce concerne l’argent public que nous avons raison de nous indigner.
En 1985 Daniel Buren fait son installation dans la cour du Palais-Royal : des colonnes de hauteurs différentes, décorées avec des bandes verticales noires. Déjà à l’âge de 28 ans Buren s’est inspiré de la toile rayée d’un store, et depuis il n’a rien fait d’autre. Son œuvre consiste en divers installations en matériaux divers toujours rayé avec des bandes régulières comme un store. Ses bandes colorées envahissent les portes, escaliers, trains, et jusqu’aux gilets pour des gardiens de musée. Il fournit toujours des explications intellectuelles pour ses inventions, qui, évidemment, en ont besoin, mais les explications n’effacent pas la banalité de ses créations. Ses colonnes ont provoqué la polémique qu’on connaît, menée très tôt par Le Figaro. En 1986 Chirac impose l’arrêt des travaux, et le ministre de la culture prévoit la destruction. Buren assigne alors le ministre au tribunal, et gagne. Finalement l’œuvre a coûté environ 5 millions euros.
Bien entendu, on peut l’aimer, c‘est une question de goût. Mais ce qui est insupportable c’est l’arrogance de ce diplômé des métiers d’art qui se croit grand artiste. C’est aussi un exemple d’un phénomène dans l’art contemporain, la sacralisation de l’artiste, l‘exultation du génie créateur. Cette idéologie de l’artiste mage, prophète inspiré, le met au-dessus de toute critique, et mépriser son œuvre revient à un crime de lèse-majesté. La focalisation sur l’auteur d’une œuvre accompagnait déjà le mouvement expressionniste au début du siècle (Munch, Soutine, Jawlensky, et surtout les peintres allemands, Kirchner, Pechstein, Nolde, Otto Dix.) A la différence du peintre impressionniste, fasciné par son motif, l’artiste expressionniste est fasciné par son propre état d’âme : à travers son sujet il s’exprime - il exprime ses propres sentiments et émotions. Le plus souvent il s’agît d’un artiste tourmenté, angoissé - une image chère au romantisme. La sacralisation de l’artiste continue d’être savamment entretenue par les marchands et les galeries aujourd‘hui.
On se rappelle le scandale autour du monochrome blanc de Cy Twombly exposé à la Fondation Lambert en Avignon en juillet 2007 : « l'affaire » du baiser posé par une visiteuse sur la toile immaculée. Mise à part la prétention de cet artiste américain en appelant le triptyque dont fait partie ce tableau, une réflexion sur le « Phèdre de Platon« , on pourrait l’accuser de plagiat de Malevitch (« Carré blanc sur fond blanc » de 1918). L’œuvre est néanmoins d’une valeur de 2 millions d’euros. Les avis sur les monochromes divergent, comme Yasmina Reza a si bien montré dans sa pièce « L’Art », magistralement interprétée par Arditi, dont je partage l’opinion qu’il y avait exprimé. Il est indéniable qu’un monochrome n’est pas difficile à faire, et encore moins à refaire, et bien qu’un grand carré monochrome puisse bien produire une vibration comme une note sur un violon, depuis Malevitch et Yves Klein, faire un monochrome aujourd‘hui n’est qu’une répétition à qui manque cette qualité jugée par l’art contemporain indispensable et primordiale, l’originalité. Toujours est-il, que le principe du monochrome a donné l’impulse à l’école américaine de l’expressionnisme abstrait, avec son grand et tragique maître, Mark Rothko.
2ème Partie (Conclusion)
En 1968, dans la frénésie du mouvement libertaire, Beuys proclamait « Tout homme est artiste ; tout ce que vous faites est de l’art ! » . Dorénavant tout est possible, tout est permis. Les jeunes artistes entrent dans une sorte de compétition d’idées nouvelles, d’idées originales. Au début du siècle les Fauves cherchaient à « épater les bourgeois ». A présent l’artiste postmoderne lui aussi cherche à surprendre, à impressionner par son audace. Les jeunes artistes s’intéressent peu à l’histoire de l’art. Ils vivent dans le quotidien. Ils vont aux expositions, mais ne vont plus au musée. L’héritage du passé ne les intéresse pas. Ils ne connaissent que Beuys et Warhol. Leurs créations sont à tel point diverses qu’il est impossible de mettre l’art contemporain sur un seul dénominateur et d’en parler globalement. Souvent il s’agît de créations éphémères : d’installations temporaires, démontées à la fin de l’exposition. Quant aux toiles minimalistes, hermétiques, en vente dans les galeries, s’agît-il d’escroquerie ? C’est de n’importe quoi, où tout geste de l’artiste est de l’art. Mais les collectionneurs qui l’achètent ne s’intéressent pas forcement à l’art. Pour eux c’est une spéculation, et la valeur esthétique n‘a pas d‘importance : ils ne sont pas dupes. La question est plutôt : est-ce de l’art ?
Qu’est-ce que l’art ? Le débat portera toujours sur ce qu’on peut qualifier d’art. La crise de la société au début du XX° siècle provoquât une rupture avec les valeurs morales et esthétiques traditionnelles. Manet disait toujours « Je peints ce que je vois », donc la représentation d’une réalité visuelle. Il ne cherchait pas à exprimer son émotion, bien que c’était sans doute elle qui déterminait son choix de motif. Monet aussi, ne cherche pas à exprimer sa propre émotion devant la scène, mais plutôt à saisir et reproduire en peinture l’essentiel de la scène afin de stimuler la même émotion chez le spectateur. Il ne s’exprime pas mais laisse la scène s’exprimer. Il communique la beauté nostalgique de son « Les coquelicots » grâce à sa maîtrise technique. Qu’une jeune femme avec un enfant figure exactement là, à cet endroit du tableau, n’est nullement un hasard, mais un calcul savant. Enlevez cette figure et le tableau perd un peu de son atmosphère.
Aujourd’hui ce souci de communiquer une émotion, une atmosphère, appartient au passé. L’art contemporain s’en moque, comme il se moque du beau et de la maîtrise technique. Ce qui compte c’est le nouveau, l’original. Il ne s’appuie pas sur la tradition ni sur l’apprentissage du métier. Il s’est débarrassé de toute référence au passé, s’est lavé de toute passion, de tout sentiment. Il s’est dépouillé de toute référence à une histoire et s’épanouit dans une joyeuse célébration exultée de l’avant-garde. En plus des médiums traditionnels (peinture, pastel etc.) l’artiste contemporain utilise déchets, métal, plastique, objets divers et même des excréments (depuis Manzoni on peut parler d‘une « école merdique« . D’aucuns mettent tout l’art contemporain dans cette école.). Ainsi les salons de l’art contemporain ne sont plus des expositions de peinture seule mais des objets de toute sorte. C’est le « postmodernisme », terme qui signifie une rupture, une mise en question, et qui prétend être un reflet de notre époque. Peut-on le qualifier d’art ?
La question nous emmène au problème du goût. Serait-il purement subjectif, « des goûts et des couleurs on ne discute pas » ? En ce cas tout jugement objectif serait impossible. Et pourtant, on distingue entre le bon et le mauvais goût. Le goût c’est la sensibilité esthétique, qui se cultive, se développe, s’affine. Le mari qui demande à sa femme si telle chemise va avec tel pantalon a plus de confiance dans le goût de sa femme que dans le sien. Elle a plus de goût que lui-même. Et c’est le cas pour les femmes en général, parce que dès la petite enfance on cultive la sensibilité esthétique de la petite fille plus que celle du garçon.
Si l’on maintient que le goût est personnel et subjectif et qu’aucun jugement esthétique objectif n’est possible, alors on ne peut faire aucune évaluation d’une œuvre de Bach ou Mozart, de Velasquez ou Bacon. De toute évidence ce relativisme est faux. Si l’on n’aime pas Bach, c’est qu’on manque de sensibilité musicale. Si l’on n’aime pas Velasquez, c’est qu’on ne comprend pas grande chose à la peinture. Mais ce n’est pas une question de savoir, ou de connaissances. L’ appréciation de la beauté est spontanée et dépend seulement de la sensibilité esthétique. Il n’est pas nécessaire d’être musicien pour aimer Bach, ni d’être peintre pour apprécier Velasquez. Sans doute d’être du métier ajoute au plaisir, approfondit l’appréciation, mais ce n’est pas essentiel.
Selon Kant est beau ce qui plaît universellement, et en général il y a peu de désaccord sur le beau : un beau paysage, un bel arbre, un beau garçon, une mésange charbonnière - la beauté dans la nature est reconnue universellement, et celui qui ne la voie pas manque de sensibilité esthétique. Mais dès qu’une volonté artistique entre en jeu les avis divergent. Même dans la nature, dès que l’homme intervient - un jardin, des fleurs dans un vase - le résultat peut ne pas plaire à tous. La beauté de la nature est intemporelle et immédiate ; celle d’une œuvre d’art est influencée par le goût de l’époque et par la complexité du langage. Wagner n’est pas accessible à tous. Francis Bacon non plus. David encore moins. Alors qui ou quoi détermine qu’un tableau est beau ? Les historiens ou les critiques ? Y-a-t-il des « experts » de la beauté qui puissent déclarer objectivement une œuvre belle ? Il est permis d’en douter, mais on peut admettre quand même que certains sont plus connaisseurs que d’autres en chaque domaine, qu’ils ont une sensibilité particulièrement affinée, par exemple un passionné de la guitare classique qui fréquente les concerts et collectionne des disques développera une grande sensibilité à la qualité du jeu sur cet instrument.
Il y a aussi des critères traditionnels de l’art, comme l’harmonie, le rythme, le mouvement, la proportion et l’équilibre, mais l’art contemporain rejette ces critères. Il est résolument avant-gardiste et iconoclaste, défiant tous les critères de l’art de papa. Il est provocateur, et pour beaucoup incompréhensible et incritiquable, sauf sur la base du goût personnel. Des charlatans s’insèrent facilement dans cet art qui ne demande aucun apprentissage mais seulement une idée originale : il suffit d’attacher quelques chaises au plafond, et voilà, vous avez créé une œuvre d’art. L’audace et l’esbroufe règnent, et bien que beaucoup de ces artistes contemporain soient sincères, ils sont trop influencés par l’enseignement de l’Ecole des métiers d’art ou la faculté des arts plastiques. Certaines de leurs créations sont vraiment intéressantes, comme on dit, faute de pouvoir dire belles.
Comment expliquer que l’art contemporain ne provoque pas plus de scandale ? Au Salon des Indépendants au début du siècle dernier, les œuvres des Impressionnistes étaient ridiculisés par un public tant hilaire que scandalisé. Ce n’était que plus tard qu’on s’est rendu compte que l’on n’était pas qualifié de porter un jugement, et cette humiliation collective laissa des traces dans les consciences de la petite bourgeoisie qui, dès lors, décida tacitement d’admirer par principe tout ce qui était nouveau et que l’on lui présenta comme admirable. En même temps elle renonça à son goût pour le classique, désormais ringard. Tout ce qui était beau, académique, manifestant le savoir-faire fut jugé ringard. Comme disait Philippe Muray : « Si l’art contemporain peut encore faire semblant d’exister, c’est uniquement comme conséquence du martyre de impressionnistes … il faut continuer à payer les pots qui ont alors été cassés. Après des décennies de foules furieuses ricanantes devant Manet et Van Gogh, brusquement plus rien, plus de critiques, plus de clameur … Cette disqualification du goût du public a permis toutes formes d’escroqueries, plus ou moins burlesques … » De fait, on ne peut que reconnaître que l’exigence artistique, qui passe par la maîtrise de sa discipline, a disparu, et comme le rappelle Muray, les arts plastique sont les seuls où règne encore l’escroquerie de l’avant-garde ; partout ailleurs, en littérature ou en musique, ce genre de tromperie ne passe pas.
Mais tous les artistes pratiquant aujourd’hui ne s’inscrivent pas dans cet école. Ils ne font pas de l’art contemporain. Ils se sentent héritiers d’une longue tradition, qu’ils s’acharnent, solitaires, à perpétrer : Francis Bacon, Zoran Music, Lucien Freud, Spencer Williams, etc., tous des artistes isolés, ne faisant partie d’aucune école ou communauté. L’épreuve du temps constitue le jugement final d’une œuvre d’art. « Avec le temps tout s’en va » : sauf les chefs d’œuvre. Que restera-t-il de l’art contemporain dans 100 ans ?
Réf. : Philippe Muray - Festivus, Fayard, 2005
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