• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > De L’art au Lard, Du Dollar au Dull Art

De L’art au Lard, Du Dollar au Dull Art

 En lisant l’article de M Paul Villach (j’aime ses articles bien que rarement d’accord avec ses démonstrations) : De l’urinoir de Duchamp au « Bassin Jacob Delafontaine » à Mont de Marsan : la barbarie en marche, j’ai commencé à lui écrire mon commentaire… quand celui-ci a atteint 2 pages… bref :-)

Art selon Littré : manière de faire une chose selon certaines méthodes, selon certains procédés.

Art selon Wikipédia : est une activité humaine, le produit de cette activité ou l’idée que l’on s’en fait, consistant à arranger entre eux divers éléments en s’adressant délibérément aux sens, aux émotions et à l’intellect.

Les sens sont au point de vue physiologique, les organes de perception servant à appréhender le monde qui nous entoure. Classiquement il y a 5 sens. Les sens de "mise à distance" que sont la vue et l’ouïe sont classiquement les sens prédominant dans la création artistique. Les arts touchant le sens de l’odorat, le goût et le toucher ne sont pas considérés à la même valeur que les deux premiers. Je ne sais plus la provenance de l’idée, c’est d’un philosophe français des lumières, mais ma mémoire fait défaut, qui disait qu’il n’y avait qu’un seul sens, le toucher, et que l’on pouvait toucher les choses de diverses façons, et chacune de ses façons était une partie de ce sens primordial du toucher. Cette définition me convient personnellement plus. Mais passons.

 Alors où commence l’art ? Selon ces définitions, c’est une chose fait d’une certaine manière, qui arrive à toucher nos sens et peut nous faire réfléchir ou avoir des émotions.

 Alors tout est art.

 Le dessein de ma fille de 6 ans, gribouillis de couleurs, arrive à véhiculer des émotions à ses parents. C’est de l’art pour ses parents. L’art dépend aussi donc du public à qui il s’adresse.

 Un pneu crevé au bord d’une route, peut au premier abord paraître un détritus. Il suffit qu’on le photographie en noir et blanc, selon un certain angle, par un photographe un minimum talentueux pour qu’il devienne un objet d’art. Le même objet au bord d’une route déserte, évoquera peut-être l’envahissement de la nature par l’homme, au bord d’une autoroute vers une mégalopole, la décadence de la civilisation industrielle, dans un désert mauritanien, l’arrogance des occidentaux passant dans leur 4x4 et polluant un endroit plus adapté à la méditation. L’art dépend donc aussi du média utilisé, et le même objet prend diverses significations par le même média selon sa situation.

 Puis il y a eu Duchamp et sa fontaine . Sa fontaine a disparu, seule la photographie de cette dernière datée de 1917 persiste, et des répliques, certifiées par l’artiste dans les années 60, le prix de ces dernières pouvant atteindre des millions d’euro… Duchamp a démontré que l’art dépend aussi de la performativité de l’acte (la performativité consiste en le fait que l’énoncé de l’acte constitue par lui-même la chose qu’il énonce, le mariage religieux constitue un exemple type au moment où le prêtre déclare que les conjoints sont maintenant mariés), et de l’endroit où l’objet artistique (j’ai volontairement omis d’écrire objet de la création artistique, car dans le cas des objets ready-made, il n’y a de transformation que conceptuelle de l’objet) se produit.

 Puis il y a eu le vingtième siècle, la photographie, les disques, cassettes, CD… La photographie et les transformations visuelles de l’objet ont été un coup quasi-fatal dans le bas-ventre de la peinture classique qui essayait le plus possible de calquer la réalité au niveau des formes. L’ère d’un Bouguereau était finie et l’impressionnisme, le modernisme, le symbolisme, l’art conceptuel et autres en prenaient la place.

 Ce même phénomène de transformation a touché toutes les domaines artistiques.

 Ce qui me paraît amusant comme réflexion c’est l’absence de questionnement sur la transformation du monde dans nombre de ses aspects et la persistance du questionnement sur tout ce qui touche le domaine artistique, et surtout dans les beaux-arts. L’idéalisme philosophique passe de Platon, à Kant et Hegel, ou à René Guénon. Le matérialisme de Démocrite, Epicure et Lucrèce, à La Mettrie ou à un Onfray. Dans le domaine de la littérature, combien de jeunes lisent encore La comtesse de Ségur comme pendant mes études primaires, et combien lisent Rowling et sa série des Harry Potter. Tout concept se transforme et l’art avec. Toute chose vivante est sujette à l’évolution darwinienne. Ce n’est pas parce que quelque chose est mauvaise qu’elle disparaît, c’est parce que l’évolution "naturelle", due aux mutations et aux forces extérieures l’obligent à se transformer. La peinture classique a disparu en tant qu’espèce dominante en grande partie due à l’avènement de la photographie. La littérature classique se délite peu à peu à cause de la transformation des mots et des langues, de la perte des concepts anciens, de l’internet et des nouveaux modes de communication.

Est-ce mal, est-ce bien ? Je ne pense pas que la question est là. Le déterminisme historique engendre ses transformations.

Le baroque a donné le rococo avant de céder la place au néoclassicisme, du pliage (en reprenant le concept de Deleuze selon lequel le baroque c’est le pli) du baroque, on passe au dépliage austère. Le cubisme déplie tellement qu’il déconstruit en dépliant l’objet initial en le montrant sous divers angles. Et on arrive à des peintures abstraites où seulement l’effet immédiat produit de l’harmonie des formes et des couleurs, cherche à faire vibrer les cordes sensibles de l’émotion de chacun d’entre nous. Kandinsky en est un parfait exemple.

 La musique classique a subi aussi de telles mutations. Entre un Bach, en passant par Mozart et Beethoven, elle est transformée par le romanticisme d’un Schubert, d’un Liszt, d’un Chopin pour arriver aux opéras sans fin d’un Wagner. Elle subit les transformations réductrices du 20° siècle par la naissance de la dodécaphonisme d’un Schoenberg, de la musique sérielle, menant à un Milton Babbit et la naissance de la musique électronique.

 Pour prendre des exemples modernes, regardons la transformation des médias d’informations. Des articles sur plusieurs pages des journaux papiers, on arrive à des informations ne devant point dépasser un certain nombre de signes sur RUE89. Une sorte de réflexion instinctive me dit que la longueur des articles de l’ami Morice est une des causes de sa dépréciation par certains lecteurs ;-) Et on arrive sur des médias de pseudo-information comme Twitter où il ne faut taper que 140 caractères… Intéressant pour la diffusion des aphorismes, mais pour développer une quelconque information ou idée…

 Nostalgie toujours selon Littré du grec nostos (retour) et algie (douleur), dépérissement causé par un désir violent de retour, forme de mélancolie… peut se dire d’un désir insatisfait.

 Antalgique : qui calme la douleur.

 Le meilleur antalgique que j’ai trouvé pour combattre la nostalgie reste une des maximes de Spinoza : "Ni rire, ni pleurer, mais comprendre".

 

PS. Un objet artistique est un tout. J’ai inclus l’école d’Athènes de Raphaël dans les images de cet article. Si on omet le titre de l’œuvre dans l’œuvre combien d’entre nous pourrons deviner que l’homme qui présente le ciel est Platon, celui qui montre la terre est Aristote, ou que le vieil homme nonchalamment allongé sur les marches est Diogène.

 

 Les œuvres présentés :

La Fontaine de Duchamp

La Vague de Bouguereau

Dora Maar au chat de Picasso

Lys de Kandinsky

L’école d’Athènes de Raphaël

Rickshaw de Banksy (artiste de rue, spécialiste de graffiti)

Documents joints à cet article

De L'art au Lard, Du Dollar au Dull Art De L'art au Lard, Du Dollar au Dull Art De L'art au Lard, Du Dollar au Dull Art De L'art au Lard, Du Dollar au Dull Art De L'art au Lard, Du Dollar au Dull Art

Moyenne des avis sur cet article :  4.11/5   (9 votes)




Réagissez à l'article

19 réactions à cet article    


  • L'enfoiré L’enfoiré 17 mai 2010 10:15

    Bonjour Immyr,
     D’accord avec votre vision.
     D’accord parce que nous sommes tous différents avec notre vécu, nos casseroles au pieds.
     L’art est tout ce qu’on veut.
     Il y a l’allergie à une forme et
     La vie de Jésus a été un sommet dans l’histoire de l’art.
     Facilité, manque d’originalité, obligation de rester dans les chemins de l’époque et de trouver acheteur ?
     Peintures, sculptures, tout y est passé.
     Je suis personnellement candidat aux coups de cœur. Cartésien je reste avec une prédominance pour ce qui reflète le mieux la réalité et la nature.
     Le musée de l’art moderne au côté de celui de l’art ancien de Bruxelles présente très bien ses oeuvres. Je conseille.
     J’aime Magrite avec son décalage et cette vision surréaliste.
     Cela me rappelle que j’ai écrit un article sur le sujet et que je n’ai pas encore visité son musée.
     Vous savez les épouses disent toujours, tu as le temps, il ne disparaitra pas.
     smiley 


    • LADY75 LADY75 17 mai 2010 10:44

      Est art ce qui n’a aucune utilité précise mais auquel un marché spécialisé accorde une valeur..

      Pour un Duchamp qui a réussi un beau coup médiatique en son temps, combien de production d’anonymes jamais passées àla postérité ?

      On parle souvent du « génie » des artiste, de leur personnalité « hors normes ». Alors, pourquoi ne pas reconnaitre les productions artistiques des individus classés comme « malades mentaux » ?

      Pourquoi l’Art a-t-il du mal à se débarrasser de son caractère « sacré », ce qui transparait dans « l’article » de Mr Villach cité en référence ?


      • Immyr Immyr 17 mai 2010 10:49

        En parlant de « malades »... les bipolaires ont beaucoup donné à l’art smiley Je vous citerai Goethe, Beethoven, Schumann, Baudelaire, Malarmé, Nietzsche,Virginia Woolf... Vu le nombre de malades (! !!) on peut se demander si le génie créatif peut être issu d’un cerveau « normalisé ».


         Amicalement.

      • Voris 17 mai 2010 10:48

        Bonjour Immyr,

        Beaucoup de réflexions dans votre article qui m’en inspire plusieurs :

        - sur l’art : selon moi, l’art ne peut être issu que de la création humaine (pas les oeuvres de la nature) et seule la poésie est pure création (voir l’étymologie du mot « poésie »). Les autres formes d’art sont représentation (peinture figurative et même souvent peinture abstraite), ou détournements de choses naturelles ou d’objets (comme Duchamp). Question, la musique peut-elle être considérée comme pure création comme la poésie, s’agissant de « détournement », d’agencement de sons, et non de pures pensées ou sentiments exprimés.

        « Où commence l’art  ? », dites-vous. Mais où finit l’art ? Nul ne sait. Peut-être dans le fonctionnel, l’utile, non détourné dans des visées esthétiques ou dans l’intention d’adresser un message. Dans la nature non modifiée dans ces visées.

        - sur les articles des rédacteurs cités : je ne lis plus Morice dont les papiers sont trop longs, trop riches de liens et pleins de références techniques incompréhensibles et de passages en anglais. Ceux de Villach, ça dépend. Quand la recette, le procédé devient répétitif et le sujet vide, je zappe et je m’abstiens de voter. Il fait lui-même de l’’art, de l’art répétitif !




        • Immyr Immyr 17 mai 2010 10:55

          La question de l’art est indétachable de la question de ce qu’est l’homme. Quel homme, quel corps façonné par l’environnement ? Peut-être qu’on ne peut que dire, qu’il y a autant d’art que d’homme, pour peu qu’on fasse de sa vie un oeuvre d’art smiley


           Très amicalement.

        • Judeleau 21 mai 2010 21:49

          Bonsoir Voris,


          «  selon moi, l’art ne peut être issu que de la création humaine (pas les oeuvres de la nature) et seule la poésie est pure création (...). Les autres formes d’art sont représentation (...), ou détournements de choses naturelles ou d’objets »

          Je vous rejoins sur le fait que « l’art ne peut être issu que de la création humaine » car l’art est avant tout une perception, un sentiment, une émotion. Je vous rejoins aussi (du moins je vois ce que vous voulez dire) par « les autres formes d’art sont représentation (...) ou détournements de choses naturelles ou d’objets ». 

          Une simple question (peut-être naïve, soit) : pourquoi « seule la poésie est pure création » ? 

          PS : je suis toute nouvelle sur agoravox, et ce commentaire est mon tout premier ! :))

        • cathy30 cathy30 17 mai 2010 11:03

          bonjour l’auteur
          il est vrai que paul villach fait de l’art répétitif comme dit si bien boris. Je ne voudrais pas le défendre, mais villach dénonce surtout les aides publiques sur un business très flou, non ?
          l’art est selon les goûts de chacun, comme vous le dites, mais est ce que celui qui photographie du papier gras en noir et blanc demande une aide publique ?

          Article très inattendu, car d’habitude les rédacteurs commentent l’actualité journalistique, et je suis certaine que celui là va faire sourire villach


          • rocla (haddock) rocla (haddock) 17 mai 2010 11:10

            Bonjour l’ auteur ,

            Faut préciser que l’ art de Rococo Siffrédi est un peu cochon quand-même ..... smiley


            • Gabriel Gabriel 17 mai 2010 11:48

              Et l’Art érophagique, c’est quand même un peu du vent !..


            • rocla (haddock) rocla (haddock) 17 mai 2010 11:14

              Très bonne question de Voris  :

              Où commence l’ art et où finit l’ art  ?

              L’ art commence avec A et finit avec T 

              l’ R de rien ....


              • Immyr Immyr 17 mai 2010 13:20


                 Dommage qu’il n’y ait pas l’intégralité de ce documentaire que je ne connaissais pas.
                 Merci du lien.
                 Par ailleurs, ma réflexion était sur l’art en général. Je ne parle aucunement des prix accordés aux oeuvres. Que ce soit moi qui possède un oeuvre, mon voisin, un musée, un milliardaire... c’est l’oeuvre et l’esprit de l’oeuvre qui m’intéressent. Je me dis qu’à mon décès, ma conscience disparaissant, le problème de qui possède quoi à ce moment devient secondaire smiley Que la création existe et qu’il puisse enrichir ma réflexion, ma conscience... voilà ce qui m’importe.


              • Jojo 17 mai 2010 13:44

                Bonjour Immyr 

                Désolé je n’y entends rien (oui c’est normal je sais), cela dit je serais volontiers preneur d’une explication voire d’un début de, quant aux 95.2 millions de dollars du « Dora Maar » de Picasso  http://luckyblognotes.skynetblogs.be/post/3935185/top-10-des-tableaux-les-plus-chers-du-monde

                • Immyr Immyr 17 mai 2010 13:46

                  Cher Jojo,

                   Je vous conseille de visiter le lien vers le documentaire donné ci-dessus par Franck2012, ça éclaire pas mal le marché de l’art.
                   
                   amicalement.


                • Lapa Lapa 17 mai 2010 14:50

                   Un pneu crevé au bord d’une route, peut au premier abord paraître un détritus. Il suffit qu’on le photographie en noir et blanc, selon un certain angle, par un photographe un minimum talentueux pour qu’il devienne un objet d’art.

                  pas d’accord. vous confondez l’objet et se représentation. En l’ocurrence c’est la photographie qui est une oeuvre d’art (et encore, suivant votre critère a priori exclusivement esthétique ce qui est insuffisant mais passons) pas le pneu en lui-même.

                  Ceci n’est pas un pneu...


                  • Immyr Immyr 17 mai 2010 15:05

                    - C’était d’abord pour faire un clin d’oeil à la fontaine de Duchamp, dont l’originale a disparu et que la photographie de ce dernier persiste.

                    - Sinon, ça me rappelle la scène de Matrix : tu crois que c’est une cuiller, il n’y a pas de cuiller smiley

                    - Le pneu est déjà un objet d’art conceptuel dans l’oeil du photographe. Il le prend symboliquement comme un élément conceptuel pour faire sa démonstration. D’un objet d’art personnel, il devient un objet d’art public par le biais du medium qu’est la photographie. Pour la personne qui a jeté le pneu, effectivement, ce n’est qu’un pneu, pour moi qui suis gêné par sa présence ce n’est qu’un pneu.

                     (comme disait l’ami Voris, où commence et où finit l’art smiley)


                  • Lapa Lapa 17 mai 2010 17:12

                    oeuvre d’art personnelle ? pour moi cela relève de l’oxymore.

                    L’universalité doit faire partie de l’art.


                  • Immyr Immyr 17 mai 2010 17:28

                     smiley

                     Nous n’avons pas la même conception de l’art.
                     Si j’écris un poème qui me parle. Qui me fasse vibrer. C’est un oeuvre d’art (bon d’accord, pas cher, pas extra, mais oeuvre d’art quand même). Quand je fais un nouveau plat que mes proches aiment, j’ai réalisé aussi un oeuvre d’art même si vous pouvez ne pas aimer les aiguillettes du poulet, au curry et au gingembre (je vous le conseille quand même smiley )

                     Ceci pour la partie personnelle.

                     Par ailleurs, pour comprendre un oeuvre, il faut connaître les codes de ce dernier. Prenons l’école d’Athènes ci-dessus. Si vous ne vous intéressez pas l’histoire antique ou que vous ayez d’autres références historiques qu’occidentaux, ça peut ne vous paraître que des hommes en toge, bien dessinés. Vous connaîtriez un peu l’histoire de l’oeuvre vous pouvez nommez Platon, Aristote et Diogène. Vous connaîtriez un peu la philosophie antique, vous comprenez le geste de Platon vers le ciel des idées, le geste d’Aristote vers la terre, et la nonchalance de Diogène. Cet oeuvre n’est universel que pour celui qui a les codes.


                  • Lapa Lapa 17 mai 2010 17:57

                    je ne parle pas d’universalité dans la compréhension mais dans le partage.

                    une « oeuvre d’art personnelle » est intimememnt égoïste et échappe à tout regard extérieur pour rester un contentement personnel, elle ne délivre aucun message. Peut on considérer comme oeuvre d’art une chose qui n’oeuvre en rien ? et qui reste un critère personnel de plaisir ou de beauté ? je ne le pense pas.


                  • Immyr Immyr 17 mai 2010 18:29

                    Mon cher Lapa, vous me plaisez bien car vous m’obligez à réfléchir smiley

                     Je vais vous dire que oui.
                     Je pense qu’un oeuvre artistique est extrêmement égoïste. Je pense que tout oeuvre de création est extrêmement égoïste. Je pense même que le vrai oeuvre artistique ne vient pas d’une inspiration mais d’une EXpiration de ce qu’on ne peut garder en soi, pas autant pour que les autres le voient pour que ça arrête de vous gêner.

                     Le regard des autres DONNE la valeur d’un oeuvre.
                     Le propre regard de l’artiste FAIT la valeur de l’oeuvre.
                     Un peu comme sa propre construction.
                     Les amis DONNE leur appréciation.
                     Notre propre regard est celui qui importe d’abord.
                     « L’homme est la mesure de toute chose. » (Protagoras, philosophe abdéritain sophiste, contemporain de Socrate, les sophistes étaient pas mauvais comme penseurs alternatifs)

                     Très amicalement.
                     

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès