La hauteur de l’auteure
C’est une opinion qu’il est loisible de discuter.
« Auteure »
Pour ce qui me concerne, c’est un mot relativement récent ; je ne pense pas l’avoir découvert avant 2012.
Et pourtant, le nom n’est pas nouveau selon le site « lalanguefrançaise.com » qui se réfère de l’historienne Éliane Viennot pour laquelle la forme « auteure » aurait été créée dans les années 1970-80 afin de pallier l’absence de féminin à auteur. Le mot « auteure » se serait ensuite fait connaître en France dans les années 2000, grâce à une série d’articles de la journaliste française Anne Sinclair.
Toujours est-il que si je trouve normal et pertinent le combat entrepris pour la reconnaissance des femmes dans tous les domaines, ce nom « auteure » imposé pour féminiser le nom « auteur » me hérisse depuis la première fois où je l’ai lu tant il m’est apparu inapproprié, ridicule et voire pédant.
Pédant parce que, même s’il pourrait être employé par une docteure ou une professeure, je ne l’ai jamais vu utilisé que s’agissant de femmes qui écrivent dans le but de transmettre leurs propres idées et pensées.
La preuve, avez-vous jamais lu qu’une femme était auteure d’un concept ? Auteure d’un crime ?
Il n’empêche que je m’agaçais de ne pas comprendre pourquoi il me hérissait tant, de ne pas comprendre pourquoi je le trouvais inapproprié et ridicule jusqu’à ce que, à l’occasion d’une émission télévisée, j’entende Titiou Lecoq, invitée à présenter son livre : « « Les grandes oubliées. Pourquoi l’Histoire a effacé les femmes », déclare qu’elle préférait, plutôt que « auteure » s’entendre appeler « autrice », mot féminisé du mot auteur qui avait toujours existé même s’il n’était plus employé depuis longtemps.
Et cette déclaration de Titiou Lecoq a été une révélation qui m’éclairait enfin sur mon aversion et sa juste raison d’être.
Pourquoi cette féminisation du mot « auteur » en « auteure » ? Et pourquoi alors ne pas appliquer la même règle aux mots administrateur, conservateur, acteur, lecteur, narrateur… ? Qui se féminisent en « trice »
On remarquera que je n’ai pas cité le mot « docteur » qui se féminise en « doctoresse ». Mais si votre médecin est une femme, aurez-vous jamais l’idée de la saluer par : « Bonjour doctoresse ».
Et pourquoi plutôt que « auteure » n’a-t-on pas choisi, ce qui serait tout aussi logique, le féminin « auteuse » de même que se terminent, féminisés, des mots tels que basketteur, conteur, acheteur, chanteur, …
Suis-je sotte ; je crois avoir enfin compris. C’est que, dans le domaine de l’écriture, les « autEURES » s’estiment sans doute les meillEURES.
60 réactions à cet article
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Le bonheur n’est pas toujours là à la bonne heure.
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@Jeekes
Vérifiez votre post sous rakoto -
On n’a pas encore masculinisé « Sage-Femme », ce serait ridicule, n’est-ce pas ?
Nos sociétés occidentales ont été édifiées sur des fondations patriarcales et un chouia suprémacistes. Il serait surprenant qu’elle n’en porte pas la trace.
Alors, que faire ? En effacer les traces les plus visibles pour faire croire que tout cela était du passé ? Par exemple brûler des bandes dessinées, ou féminiser tous les mots ?
Pour ma part, je préfèrerais bâtir sur l’existant (pas exclusivement).
Ainsi, bien des fonctions sont définies par des mots masculins. Pourquoi ne pas les garder au masculin, et les faire habiter aussi par des femmes ? :
Mme X, Chef de Service
Mme Y, Médecin-Chef
Mme Z, Découvreur / Inventeur de la radiographie
Il est vrai qu’il y a pas mal de mots qui se féminisent bien : ceux en ’’trice’’ par exemple. Ou en « ine ».
Auteur, comme inventeur pourraient pour un temps rester en l’état
Dottoressa est courant en Italie. Il y a donc aussi un aspect culturel à intégrer...
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Bonjour, JPCiron
Le nom masculin du métier de « sage-femme » est maïeuticien. Le plus logique serait d’abandonner le terme « sage-femme » — hérité du langage populaire quant il n’y avait que des praticiennes femmes — pour celui de « maïeuticienne ».
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@Fergus
Bonjour Fergus,
Il est vrai qu’une solution élégante peut résider dans l’invention d’un nouveau mot. Mais il y a sûrement plus élégant que Maïeuticien !!
Alternativement, pourquoi ne pas emprunter un mot déjà tout fait ?
Pourquoi pas de l’Allemand geburstshelfer au masculin , et geburstshelferine au féminin ? L’anglais midwife se porte mal à une francisation...Ou bien garder sage-femme ? Au masculin et au féminin.
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@ JPCiron
Pourtant « maïeuticien » ou « maïeuticienne » sont de jolis mots issus du grec. Cerise sur le gâteau, ils désignent celui — et en l’occurrence celle — qui accouche les femmes.
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@JPCiron
« On n’a pas encore masculinisé « Sage-Femme », ce serait ridicule, n’est-ce pas ? »
on a fait pire
pour éviter de sombrer dans un tel ridicule, le terme « obstétricien » semblant sans doute trop technique, certains énervés de la plume ont détourné le mot « maïeuticien », sans se soucier d’ailleurs du fait qu’il conviendrait de rebaptiser les sages-femmes « maïeuticiennes » si on veut éviter les discriminations sexistes ou genrées. -
@Fergus
Cette volonté de tordre le Français, avec l’écriture inclusive et autres inepties est assez symptomatique de cette folie woke qui envahit tous les domaines. Quel serait donc la honte à écrire que cet homme est sage-femme.
Et il ne s’agit pas de figer la langue mais tout de même, il existe trois sujet
— la féminisation des noms de métiers qui ne pose réellement aucun problème et qui est rentrée dans le langage courant, l’usage réglant le problème. Comme d’autres sujets par exemple sur la traduction des anglicismes en informatique : les traductions françaises de mots tels que « computer », « software », « hardware » en ordinateur, logiciel et matériel a été une victoire de l’usage. Le mot « courriel » a plus de difficulté a remplacer « mail » ou « e-mail »
— les accords en genres, l’accord de proximité devrait remplacé l’accord systématique sur le masculin, d’ailleurs tous les linguistes disent que c’est une évolution « récente de la langue »,
— le point médian ; qui à mon sens pose un vrai problème de lecture mais surtout de rupture du lien entre l’écrit et l’oral. Certains linguistes proposent, quand cela se justifie de doubler les mots : les adhérent.es devient les adhérentes et les adhérents.(*) -
@JPCiron
J’ai lu votre commentaire avec le plus grand intérêt et je l’ai trouvé très construit et très intéressant.Cordialement
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@Fergus — Quel plaisir de vous retrouver. Et merci d’enrichir mon vocabulaire avec ce mot que j’ignorais : maïeuticien
Je doute d’ailleurs que beaucoup de journalistes et assimilés le connaissent et qu’il apparaisse dans un article ou dit par un speaker. Alors, imaginez un peu dans une conversation entre amis
Amicalement, -
@Cassandre
Bonjour ,
La maïeutique est une base de la philosophie : l’art d’accoucher les esprits . -
@chantecler
Comme je ne connaissais pas le mot, j’ai été consulter l’Internaute qui est le meilleur selon moi pour définir les mots, les verbes, etc.
Et l’Internaute explique :maïeuticien : Sens 1. Philosophie. Personne qui, cela la méthode socratique, fait accoucher les esprits en les menant vers la vérité . Sens 2. Médecine. Par extension, cette appellation s ’est étendue au monde de la médecine pour désigner les hommes sage-femme .
Cordialement,
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@Cassandre
apprendre un mot de tartempion c’est pas un cadeau.
Une bonne source : SOCRATE - La maïeutique -
Bonjour, Cassandre
Si, il existe des femmes de lettres et des enseignantes qui revendiquent les mots « auteure » et « professeure ».
Et je ne vois pas où est le problème de cette féminisation, même si j’aurais préféré « autrice » pour une romancière (encore que je n’en sois pas vraiment sûr).
Mais « auteuse », quelle horreur ! D’ailleurs, cela rimerait avec l’inélégant « sauteuse » pour une athlète spécialisée dans les sauts.
Comme quoi, d’une personne à l’autre, les choix ne sont les mêmes. Et c’est finalement l’usage qui décidera !
En tout état de cause, lorsque je vois passer un camion rouge avec des servantes casquées, je ne manque jamais de saluer les « sapeuses-pompières ».
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@Fergus
Pour votre épouse, vous la nommez comment ? Madame Ferguse ou madame Fergusie ? -
@Fergus,
Copié/collé :
Si je n’aime pas le mot auteure, c’est que, justement, il existait le mot autrice et qu’étant femme, je m’agace de voir des femmes se comporter aussi sottement et créer un mot inutile sans aller chercher plus loin que le bout de leur nez.
Et je suis bien d’accord que le mot « auteuse » serait encore plus horrible aussi n’ai-je suggéré cette option que par esprit de provocation.
---- Moi qui ne suis pourtant pas au sommet de l’échelle du machisme, je ne sais pas si en composant le 18 j’entendais : « Ne quittez pas, vous êtes chez les sapeuses-pompières », je n’aurais pas une légère érection. — (Jean-Michel Ribes, Les Mots que j’aime, Points, 2013)
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@Cassandre
et pourquoi pas les pompières sapeuses.
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@Francis, agnotologue
Et pourquoi pas les femmes-sages ?Cordialement,
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@Francis, agnotologue
ou les croque-mortes ?
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@Cassandre
Ça ce n’est pas réaliste. Aussi invraisemblable que des « hommes sages »On peut préférer utiliser deux substantifs différents : une sage-femme et un accoucheur, par exemple.
Vous imaginez le dialogue :
— C’était Solange ta sage-femme ?
— Nous elle était en congé, c’est le véto qui est venu faire l’accoucheur. -
@Fergus
Mais « auteuse », quelle horreur ! D’ailleurs, cela rimerait avec l’inélégant « sauteuse » pour une athlète spécialisée dans les sauts.
« auteuse » est horrible mais surtout incorrect, les noms de métiers en « euse » viennent du verbe associé, chasseuse pour chasser, accoucheuse pour accoucher, ... hummmm, accoucheur ce serait un bon mot pour sage-femme masculin, non ? -
Je viens juste de lire un poème de Baudelaire en écriture inclusive. L’horreur. Tout a disparu : la musique, les pieds. Tout est bousillé. Quant à pompière....
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Vous êtes une femme de goût.
Ça a été un plaisir de faire votre connaissance. Mais pourquoi vous être infligée ce pensum ? Par obligation, je suppose.Cordialement
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Pour se faire une idée. L’albatros : https://www.youtube.com/watch?v=TDbMfIqcceA
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Auteure c’est mieux qu’autrice parce qu’on peut mieux traduire le nom de la pièce de Pirandello Six personnages en quête d’auteur·e.
Reste à féminiser personnages, c’est à dire à inclure la possibilité qu’au moins l’un de ces personnages appartienne au genre féminin. Quelqu’un a-t-il une idée ou va-t-on devoir canceler Pirandello ?-
@Carlô SAINT Señor
Comment vous faites ?
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Je n’arrive pas à comprendre cet éternel sujet aussi inique que pédant ! La langue, ce n’est pas comme ça qu’elle s’est construite, il n’y a pas de décret, les ajustements, les inventions sont anonymes et reprises jusqu’à être adoptés par tous.
Auteure est une aberration dont je ne voudrai jamais qu’on m’affuble !
Une mère peut être chef de famille, vu que ce vilain mot est législatif ; pourquoi pas pas cheftaine ?
Une ferronnière l’épouse de !!!
? Une couvreuse ?... un gardian ( qui garde les toros) et une gardianne : le plat de viande de toro !
et ainsi de suite...
Ce féminin, comme le néo féminisme, ne concerne que les bourgeoises et citadines !!
Non merci.
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@alinea
Une mère peut être chef de famille, vu que ce vilain mot est législatif ; pourquoi pas pas cheftaine ?
Cette notion du code civil a disparu en 1970, fini de l’autorité du male dans le code civil.
Plus récemment en 2014, la notion de « en bon père de famille », le fameux « bonus pater familias » vous dirait Rosemar a été remplacé simplement par le simple mot « raisonnable ». Ce qui pourrait choquer les féministes car ces pères de famille ne sont pas toujours raisonnables ...
Pour aller plus loin, certains voudraient rebaptiser les écoles maternelles
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@alinea
Surtout pas « Cheftaine » mais simplement, une chef de famille qui indique que c’est une femme. .
Je trouve que ce suffixe, comme le suffixe « ette » affaiblit le sens du mot et donne une idée moindre des femmes.
On utilise bien des déminutifs ::
Char -charette, fourche-fourchette mais cela désigne des choses, des objets
Mais on dit aussi :
femme-femmelette,homme-ommelette , lope-lopette
En revanche, on peut dire « héros, héroïne ». Je trouve cela très bien quoique « Héroïne » est également une drogue. Mais cela tombe bien vu que la femme peut être une « l’héroïne » de homme. -
@alinea
Nous sommes tellement en osmose, que j’ai goûté chaque mot de votre commentaire.
Contente de vous retrouver également,Amicalement,
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@Cassandre
Moi, j’aime bien les Cassandre surtout Fristot -
@alinea
Auteure est une aberration dont je ne voudrai jamais qu’on m’affuble !
C’est l’usage qui fera loi, mais effectivement ce nom de métier en « teur » devrait être féminisé en « trice », comme réalisateur donne réalisatrice, acteur donne actrice, etc ...oui mais voilà la règle est transgressée et ce mot semble passer dans l’usage. L’autrice me semble à la ramasse. Auteuse est abandonnée, car les noms de métiers féminins en « euse » viennent d’un verbe, comme chanteuse pour chanter, chasseuse et chasser, etc ... En l’occurrence, « auter » n’existe pas !
Après je vous l’accorde on peut conserver auteur sans insulter quiconque comprend que la règle peut avoir des exceptions. Oui, mais le radicalisme est devenu la vertu indispensable, la mesure et la distance passant pour de la mollesse ...
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@Aristide
Je n’étais pas mariée, j’étais chef de famille ! je ne sais pas si ça a changé, mais cela ne m’a jamais défrisée !! -
@troletbuse
héroïne, et cela devrait être étudié de près par les femmes modernes, c’est souvent l’héroïne d’un roman, hein ; l’acte héroïque mérite héros, on dira donc : elle s’est comportée en héros ! non ?
La littérature moderne sûrement y a remédié,mais je ne la lis guère aussi suis inculte en ce domaine. -
@alinea
Je n’étais pas mariée, j’étais chef de famille !
Bien sûr !!! C’est une lapalissade !!! Vous n’étiez pas concerné par les lois qui réglaient à l’époque le problème de l’autorité dans le cadre du mariage. Le cadre du mariage ! En 1970, et seulement dans ce cadre, c’est l’autorité parentale qui remplace la seule autorité du chef de famille.
Non mariée, vous étiez simplement une personne qui n’a à se soumettre à aucune autre autorité que la votre.
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@alinea
< pourquoi pas pas cheftaine ? >
Cheftaine, ça fait scoute
Cheffette, ça fait schtroumpfPour faire ’’Boss’’, Chef doit rester Chef, au masculin et au féminin.
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Faut-il masculiniser victime, personne et crapule ?
Une femme peut être un auteur, et un auteur peut être une femme, point.
Le jeune universitaire suisse Ralph Müller alias « La Cartouche » explique ça très bien dans deux vidéos intitulées « Écriture abusive »
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@mursili
Je ne suis pas contre l’option de « féminiser » les mots attribués à des professions, je suis contre le fait de créer des mots alors qu’il en existe déjà.
C’est un peu comme toutes ces lois votées alors qu’elles existent déjà.Cordialement
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@Cassandre
Moi je n’ai rien contre « une auteur », pas plus que contre « une docteur » ou « une professeur ». Ce qui m’étonne c’est ce besoin d’ajouter un « e » pour féminiser, alors que tant de noms en « -eur » sont féminins. Dans la conversation on se soucie assez peu de faire entendre le « e », sinon peut être pour plaisanter (la procureureu, la professeureu...)
Le besoin de légiférer sur la langue ne peut concerner que la langue administrative et surtout pas la langue littéraire et poétique car au fond chacun (et chacune, cela va de soi !) dit et écrit ce qu’il veut. Le temps et l’usage feront le tri. -
Ces problèmes linguistiques viennent de ce que, en France on dit ’son mari’’, sa femme’ mais de l’autre coté ils disent ’’her husband’’, his wife’’.
Je note qu’en France on peut dire : son épouse. Si on écrit auteure au lieu de auteur, on devrait dire aussi ’’sa épouse’’, et parlant de l’époux d’une femme : ’’ son moitié’’
Bref, toutes ces tergiversations féministo-linguitiques n’ont d’autres buts que de détruire la langue et par là, détruire un peu plus la France et les Français.
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@Francis, agnotologue
Je crois que vous faites erreur. La règle est d’utiliser mon, ton, son devant tout nom féminin commençant par une voyelle : (armoire, aventure, échelle, école, erreur, expérience, habitude, idée, invention, origine, utilité, etc. etc.)
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@mursili
Merci.
Alors on va dire : La règle est d’utiliser mon ton son devant tout nom masculin et tout nom féminin commençant par une voyelle ; et ma ta sa devant tous les autres, càd les noms féminins commençant par une consonne.
Je voulais souligner cette différence essentielle qui est que l’adjectif possessif s’accorde en français avec l’objet et en anglais avec le sujet. -
@Francis, agnotologue
Tout à fait d’accord, c’est le monde de la superficialité qui s’affiche, se regarde et s’admire... qu’est-ce que je pourrais bien faire ???
Des gens qui s’ennuient, sont banals et veulent être importants.. on voit où mène ce monde d’incompétence et d’a-culture, d’a-morale.
Attacher de l’importance à ça alors que tous les francophones s’en sont très bien débrouillés, c’est se croire indispensables, c’est tout et c’est triste.
Je le dis en tant que femme, féministe antique et pas néo, vouloir exister dans un e est inqualifiable ! mais ni le ridicule ni la honte n’ont jamais tué personne, le tout c’est qu’elles ne gagnent pas, manquerait plus qu’on nous file une prune de 135 euros si on ne dit pas ministresse, psychiatresse ou pédiatresse !! -
@Francis, agnotologue c’est clairement psychotique..
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@Francis, agnotologue
Oui, c’est cela. En anglais on a affaire à des pronoms possessifs (équivalents de « de lui », « d’elle » — avec his comme génitif de he, et her comme génitif de she). Un aspect amusant c’est qu’avec le mariage gay, his husband et her wife deviennent possibles. C’est du moins ce qu’on peut déduire de cette réponse d’un médiateur du Washington Post à un lecteur :
Dear Civilities : My wife (female) and I are supporters of gay marriage, but we are puzzled about gay couples using the terms “wife” and “husband.” When same-sex couples marry, do they choose to be the “wife” as opposed to the “husband ?”
I notice you use the term. Why not just use the term “partner” as do some heterosexuals ? — Name withheld
A : Thanks for sending in this question because it’s one I’m asked fairly frequently, with a dollop of embarrassment because these monikers still aren’t that familiar. Let me attempt to clear up that confusion. Your question seems to assume that when a same-sex couple adopts “husband” and “wife” as their preferred term, they pick one apiece. That’s not the case. When two men have married, there are two husbands ; for women, there are two wives. The bottom line : Don’t ask a same-sex couple who is the “husband” or the “wife.”
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@mursili
oui, je voulais dire pronoms possessifs et non pas adjectifs
Merci d’avoir rectifié. -
@Francis, agnotologue
On peut aussi dire que les adjectifs possessifs féminins sont mon,ton,son devant une voyelle (qui peut aussi être celle d’un adjectif ou d’un adverbe précédent le nom).
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@Francis, agnotologue
Vous aviez raison de dire adjectif possessif pour le français. En français les pronoms possessifs sont (le,la,les) mien,mienne,miens,miennes, etc.
Les anglophones préfèrent maintenant parler de déterminants possessifs plutôt que de pronoms si l’on en croit le Wikipedia anglais sur le sujet :
https://en.wikipedia.org/wiki/Possessive_determiner -
Dire à une femme médecin, docteur, c’est clairement un honneur...
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Restons positif. Aucun journal n’adopte l’écriture inclusive.. il risquerait de perdre de nombreux acheteurs.
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Vidangeur = Vidangeuse ou Vidangerice ?
Pompier = Pompiére ou Pomprice ?
Ministre = Ministresse ou Ministreuse ?
Soldat = Soldate ou Soldatrice ?
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@wagos
Et Pompier ou Turlutte -
@troletbuse
J’avais pensé à pompeuse , mais je me suis retenu ... -
@wagos
Soldat = Soldate ou Soldatrice ?
non le féminin de soldat c’est pute,
les fonctions et les genres ne sont pas toujours permutables contrairement à ce que pensent les bisounours de l’égalitarisme concon.
Ministre étant une fonction verticale donc virile, féminiser le terme n’aurait aucun sens a part lui faire perdre toute substance,
on dit donc monsieur ou madame le ministre.
Quand aux auteurs, autant je pourrais tout à fait m’interésser à un ouvrage rédigé par une femme auteur alors que celui rédigé par une autrice ou un auteuse ne m’interesse absolument pas tant l’importance dédié à ce détail indique d’avance la médiocrité de l’ouvrage produit par une personne accordant autant de place à un sujet aussi superficiel que celui du genre.
un intellect puissant et raffiné n’accorde en effet que très peu d’interet à son propre genre en matière de production intellectuelle.
quand on a de vértitable choses à dire, on a pas besoin de le dire en clamant à son lectorat le fait d’avoir ou non une paire balloche entre les jambes.
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Pourtant la langue a bien intégré le féminin. Un auteur, mais une origine.. Qu’à la rigueur pour ne pas allonger le texte, on écrive : auteur.e., certes. Mais de là à écrire Cher(e) Monsieur.e, cela frise les précieuses ridicule. Et en général, une finale en « esse » est souvent péjorative
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Mais non non, pas du tout : La finale en « esse » est très très bien...Par exemple il y a « Maitresse »
Maitresse O ma maitresse
Ne touche pas à mes f...Euh tresses
Lalalala etc...
Splendide et joyeux : -
@arthes, Britney for ever Certes, Dieu, déesse.
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@arthes, Britney for ever Maître suppose plutôt l’idée d’initiation et maîtresse de maîtrise et de domination.
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Cela suppose...Dans les deux cas, c’est la maîtrise de soi— même qui ne doit pas être que supposée ...Le reste...ça fait partie du montage cérébral de chacun..
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L’espéce Humaine, tout comme l’immense majorité des especes animales que nous cotoyons est composée d’individus males et femelles, (pour faire court c’est méme le fondement de la vie tel que nous la représentons).
A une époque ou des tarés, des abrutis de malades, developpent la Théorie du genre, Il est sain de revennir aux fondementaux. ace propos, Une Jardiniére n’est ni l’épouse du jardinier, ni sa soeur. Mais dans la declaration des droits de l’homme le mot Homme designe un représentant de l’espece dont on n’a pas besoin de savoir si il est male ou femelle. Il serait bon d’enseigner cela dans les ecoles plutot que de raconter comme a l’assemblée nationale que les couples homosexuels sont victimes de stérilité administrative.
En clair etre con, taré, frapadingue, n’est pas un gaage de compétance pour devenitr militant feministe ou antiraciste.
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