Le livre numérique ne passera pas par moi !
Le livre numérique est en vogue outre atlantique et a du mal à décoller en France malgré les efforts commerciaux et le matraquage publicitaire.
Gutenberg n'est pas prêt de se retourner dans sa tombe !
Le livre numérique c'est une mode que l'on veut nous imposer mais qui présente de nombreux inconvénients :
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c'est un écran que les utilisateurs du net rechignent à utiliser trouvant qu'ils passent suffisamment de temps devant leur ordinateur ;
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le « livre » numérique n'a pas la même facilité d'utilisation que le VRAI ouvrage papier ;
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les passionnés du livre aiment le sentir, le toucher et même l'exposer ;
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l'appareil servant à lire est un objet tentant qui peut être fauché ;
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c'est une catastrophe écologique puisque sa fabrication engendre 250 kg d'équivalent CO2 contre un kg pour un ouvrage papier ;
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la concentration déjà très forte avec une centaine de diffuseurs détenant 80% du marché du livre risque de conduire à la quasi disparition du livre citoyen, de qualité écrit par des « inconnus » ;
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de nombreux ouvrages n'existent pas en version électronique et en plus le lecteur potentiel perd le plaisir de toucher, de regarder et de chercher...
Le développement du livre numérique en France se heurte et se heurtera à la résistance des ouvriers du livre qui ne sont pas prêts du tout à perdre leur emploi et à celles des 15 000 libraires sur les 25000 points de vente qui exercent une activité régulière de vente de livres.
Comme l'écrit le rédacteur d'un article- dont je vous conseille la lecture- paru dans le journal « Informations Ouvrières » N°220 : « Editions, imprimeries et librairies dans les mâchoires de Bruxelles » :
« La coalition des financeurs, des grandes maisons d'édition et des « numérisateurs » genre Google ou Amazon ont néanmoins des soucis à se faire...D'abord parce que le livre numérique, cela ne marche pas ! Le livre numérique, ce n'est pas un livre et, contrairement à Canada Dry, ça n'a même pas l'aspect d'un livre, la lisibilité, la maniabilité d'un livre ; au bout de plusieurs années d'introduction sur le marché, il ne représente que 1% du volume de l'édition en France. »
Certains rétorqueront qu'on ne peut pas arrêter le progrès en marche et que ceux qui sont contre le livre numérique en France sont les héritiers de ceux qui cassaient les machines à la fin du 19 ème siècle !
Je pense que la lecture sur papier a encore un grand avenir devant elle, d'autant plus que le lecteur passionné aime le toucher et qu'il s'aperçoit vite que la lecture à ,l'écran est fatigante.
Le livre numérique ne passera pas, de toutes façons par moi et d'ailleurs :
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comment ferais-je sur mon ordinateur pour faire des cornes sur mes pages ?
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Comment pourrais-je continuer à déposer sur le banc mon livre lu pour qu'il soit repris par une autre personne...Je tiens au « passe culture »....
Jean-François Chalot
93 réactions à cet article
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On a toujours prôné, en France de lire « un crayon à la main ». Le livre électronique interdit ce contact sensuel avec le livre. On peut même regretter le temps ou l’on devait soi-même couper les pages d’un livre avec un coupe-papier, – ce qui ponctuait notre lecture, lui donnait une respiration...
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Surtout, surtout, surtout le livre numérique permet de supprimer en douce les phrases qui ne plairont pas à l’éditeur, et pourquoi pas, d’en modifier d’autres. Sur quoi pourra-t-on se baser pour le vérifier ?
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Le livre numérique va introduire très rapidement le monopole de quelques multinationales dans l’édition ; mais le livre électronique c’est aussi et avant tout la fin programmée de la lecture : vous le voyez déjà ici quand un article ou un commentaire un peu trop « longs » ne sont généralement pas ou peu lus. Vous le voyez dans les transports en commun où les livres ont été remplacés par les smartphones sur lesquels ont joue, on écoute de la musique, on « navigue » sur internet, mais qui lit encore vraiment ?
Ce sera la même chose que pour la musique compressée en MP3 : on a pu acquérir en quelques années des dizaines de milliers d’albums, le tout pouvant tenir dans un petit disque dur, mais qui écoute encore un album 100 fois, 500 fois, et encore des années plus tard comme on le faisait dans les années 70 ou 80 ? Tout est perdu dans un flot continu d’informations, de nouveautés, de modes, de contraction du temps culturel. C’est la surabondance du vide !Le livre électronique n’est pas la cause de l’agonie de la lecture - je parle de la vraie lecture, d’un bouquin de 400 ou 700 pages qu’on digère, qu’on « rumine » - tout comme le CD puis surtout le MP3 ne furent pas à eux seul les causes de le la dégénérescence du Goût en musique : ils l’accompagnent et l’accélèrent. Sauf que ce qui est visible pour la musique dont l’écoute ne demande guère d’efforts ou de lieu particulier (quoique...), sera catastrophique pour la lecture déjà moribonde chez les jeunes. Et catastrophique surtout pour la faculté de penser de l’homme futur. Le progrès technologique dans sa phase la plus avancée est en train de détruire toute patience et toute profondeur chez l’homme. Il y en a qui s’en réjouissent !
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Ricoxy, il n’y a aucun problème pour mettre des annotations sur un livre électronique. Au contraire, vous avez toute une palette de crayons pour différencier vos remarques et des outils pour les retrouver rapidement.
Je suis un lecteur compulsif, capable de lire un annuaire téléphonique en cas de manque. Je voyage beaucoup et souvent au milieu de nulle part. Avant le livre électronique, ma principale angoisse était de me trouver en rupture de livres, sans compter que j’apportais des kilos de bouquins avec moi, pas vraiment pratique avec les restrictions apportées au poids des bagages.
Alors, pour moi, le livre électronique : incontournable.Une dernière précision, je ne suis pas un petit jeune qui se jette sur n’importe quelle nouveauté. À plus de 70 ans, je sais reconnaitre ce qui me rend vraiment service.
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Bonjour Anaxandre
Je partage votre constat et vos craintes
Beaucoup de petits libraires et d’éditeurs ont disparu aux USA et nous sommes en bonne voie...
La googelisation est en marche et l’amazonisation, pour l’instant contenue en France, risque fort de balayer les dernières digues -
« Je partage votre constat et vos craintes »
pas moi
on est tres loin du contact avec le livre
le numerique ca s’efface, par ex
les gens ne lisaient pas plus avant, hors ecole ou obligation
la comparaison MP3 est pas bonne non plus, vu qu’on a pas une chaine hifi mais une daube
celui qui ecoutait le TOP jetable ecoutera le TOP jetablele livre c’est bien chez soi
le numerique sera agreable en deplacement (pour le moment trop cher et peu agreable pour moi)
le livre papier est devenu inabordable neuf, tout simplement -
La googelisation est en marche et l’amazonisation, pour l’instant contenue en France, risque fort de balayer les dernières digues
Il existe un risque c’est pourquoi je pense que je vais certainement abandonner la distribution Ubuntu lors de la prochaine mise à jour. (retour à Debian pur et dur). -
Merci du tuyau Abou « sudo apt-get remove unity-lens-shopping » si l’on passe à 12.04
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Ce serait en effet extrêmement dommage de priver la CGT (du livre) d’une source de revenu que pour une fois elle ne pique pas à l’état.
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@ L’auteur
Vous avez oublié un autre inconvénient majeur au livre électronique, il est virtuel et peut être modifié opportunément.... (façon 1984) voir disparaitre totalement, Alors que le livre qui « dort » dans ma bibliothèque.... Dans 20 ans j’y trouverai toujours le même texte. Sans compter qu’avec l’obsolescence programmé, il y a fort a parier qu’il faudra racheter souvent les mêmes ouvrages pour s’adapter aux nouveaux supports...
Quand aux gamins, c’est déjà suffisamment pénible pour la plupart de lire un livre, alors sur un écran....
Le prix d’un Kindle doit représenter mon budget livres d’occasion pour au moins 10 ans.... Bref je ne suis pas près d’être converti....-
Tu peux ajouter un zéro et c’est ton petit fils qui retrouvera ce « même texte ». !
On peut aujoud’hui lire Zola en édition originale !
Au dela même l’altération est légère, à part les « s » qui deviennent des « f »... -
Une fois téléchargé, vous conservez votre livre dans un fichier de votre PC (en plus de le mettre sur la liseuse) et il reste dans l’état qui était le sien lorsque vous l’avez reçu.
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Une simple précision, vous n’êtes pas obligé d’acheter un Kindle, vous pouvez télécharger un utilitaire gratuit sur Amazon Kindle, et télécharger des ebooks gratuits. C’est vrai que moi aussi je préfère un vrai livre, mais il faut savoir que la majorité des classiques sont gratuits en format Kindle.
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Bonsoir Croa
« Tu peux ajouter un zéro et c’est ton petit fils qui retrouvera ce « même texte ». ! »
Tout à fait et
- Un zéro de plus... pour les historiens (bonne chance pour les archives numériques...)
-Encore un zéro... pour les archéologues
Avec le numérique.... Mystère
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Bonjour
Etant un lecteur assidu, j’aime le contact du livre car il y a un comme rapport affectif à l’objet de par la richesse de son contenu et de ce qu’il nous a fait découvrir. Cependant je serai moins catégorique que vous concernant le livre numérique. Je pense qu’il pourra difficilement remplacer le livre papier mais cependant, il peut être un complément appréciable lors de nos déplacements plus ou moins long, nous évitant ainsi d’emporter plusieurs ouvrages consommables d’espace et d’un poids non négligeable dans nos bagages. De plus, vous comparez sa fabrication au niveau écologique par rapport à celle d’un livre, ce n’est pas très honnête quant on sait que le livre numérique est fait pour servir de support à plusieurs milliers d’ouvrages donc, moins destructeur de forêt. Pour le reste je vous rejoins, rien n’est parfait mais chaque chose apporte son lot d’avantage et d’inconvénient.
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Vous vous trompez, tant au niveau symbolique qu’au niveau matériel : la Culture demande un effort et du discernement, peu importe le poids des livres et leur nombre, la profusion et la légèreté étant à l’image de la déculturation moderne, je n’y vois aucun progrès pour les masses, bien au contraire ; enfin, et concernant des préoccupations « écologiques », je suis convaincu que la prolifération de ces « liseuses » rendues vites obsolètes par les fabricants eux-mêmes sera plus préjudiciable à l’environnement que les livres en papier recyclé.
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Romain Desbois 8 octobre 2012 18:07il y a tellement de gens qui cachent leur manque d’intelligence par un excédent de culture... à la fraise (pour ceux qui comprennent )
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C’est foutu. Les couts de fabrication et distribution des livres sont prohibitifs. Ils constituent du reste une limite physique et financière forte à la diffusion des écrits. Étant moi même un lecteur compulsif et habitué au papier, je ne voyait pas vraiment quoi faire de la tablette qu’on m’a offerte. Mais je vis à Moscou. Trouver des livres en français est compliqué et cher. Faute de mieux, je m’y suis mis. Ok le papier c’est plus sensuel. Au fil de la lecture, on oublie. Et puis, on trouve tout, gratuit ou pas cher du plus ancien introuvable ailleurs, au plus récent ruineux et lourd. Avec trois mille titres déjà en réserve, que je suis loin d’avoir tous lu, j’ai déjà l’équivalent de 3 tonnes de CO2 économisées.
Le principal enjeux me parait plus de conserver une fonction éditoriale pour surnager dans l’avalanche de production et d’avoir des boussoles qualitatives pour ne pas se noyer lors de recherches.-
L’auteur oublie, entre autres, les expatriés.
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Le livre électronique, moi j’adore ça ! Sans compter que ça offre de nouvelles possibilités d’édition. De temps en temps, un livre « papier », et pour le côté pratique des dictionnaires, livres de références, et autres dans la tablette. Où est le problème ?
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Le livre électronique peut se stocker sur votre ordinateur une fois acheté et téléchargé et donc être mis en mémoire sur une clé USB ou sur un CD ou sur I-Cloud, il y a peu de chances qu’il disparaisse. Il est pratique en voyage ou quand réside à l’étranger. Il est facile de le télécharger de n’importe quel endroit de la planète. On peut stocker près de 2000 livres (plus ou moins) ce qui est commode pour n’importe quel étudiant devant lire et conserver des bréviaires dits de référence. Il est également moins cher.
En revanche, il n’a ni le goût, ni le charme de livre papier et on ne peut pas le prêter. En ce sens, le livre électronique est complémentaire au livre papier, et les opposer paraît être un combat d’arrière-garde.Par ailleurs, les bibliothèques municipales de Genève (où je réside) vont bientôt mettre à disposition et gratuitement des livres électroniques.-
Bonjour Damien
"Le livre électronique peut se stocker sur votre ordinateur une fois acheté et téléchargé et donc être mis en mémoire sur une clé USB ou sur un CD ou sur I-Cloud, il y a peu de chances qu’il disparaisse.«
Je suis d’accord avec vous, dans mon post précedant je pensais plutôt à cela :
»Scandale Kindle : Amazon admet avoir été « stupide »Le PDG de l’entreprise de vente en ligne revient sur la suppression à distance de romans achetés via le Kindle.
Une semaine après avoir supprimé à distance deux romans de Georges Orwell sur son nouveau gadget électronique, le Kindle, Amazon se confond en excuses par la bouche de son patron historique, Jeff Bezos. La Ferme des animaux et surtout le symbolique 1984 avaient été supprimés vendredi dernier des livres électroniques pour un problème de droit, et les clients avaient été remboursés, sans autre forme de procès.
http://www.ecrans.fr/Amazon-applique-des-solutions,7810.html "
Le choix de l’auteur et surtout des ouvrages, ne manque pas de sel
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« les opposer paraît être un combat d’arrière-garde »
+1000J’y ai goûté et j’ai fini par adopter, même si je suis un inconditionnel amoureux du livre papier.
Lecture confortable (sur écran ink-paper) et, surtout, transport aisé de nombreux bouquins.Et bien entendu, l’argument de la production de CO2 ne tient absolument pas, vu le nombre de livres papier économisé avec un seul livre électronique.
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Le livre papier c’est mieux. Mais le livre numérique c’est bien.La fringale d’élimination de ceux qui ont intérêt à neutraliser le livre électronique,et la possibilité ainsi offerte d’étendre l’extension du domaine de la lecture,n’est que la volonté de l’édition de garder un monopole.On se demande pourquoi Chalot, grand défenseur de ce qu’il défend habituellement,se met tout à coup à défendre le monopole de l’édition ?Bon dieu mais c’est bien sûr, les « ouvriers du livre » sont là derrière, qui veillent à leur grain,en nous faisant le coup de la bonne odeur du livre mieux que les madeleines de Proust.Le texte et les mots qu’il charrie se fiche pas mal du support : ce qui compte, c’est le contenu.-
Romain Desbois 8 octobre 2012 12:12Je suis d’accord bien que j’apprécie plus avoir en main un bouquin qu’un écran rigide.
Je suppose que ceux qui gravaient dans la pierre ont du avoir ce même sentiment à l’arrivée du papyrus ; puis ceux qui ont vu arriver le papier, puis l’imprimerie, puis le stylo plume, puis le stylo bille ...
Qui sait peut-être que dans deux trois générations on ne saura plus écrire à la main .
Qui regrette le rouleau de cire des premiers gramophones ?
Le temps fera ....
Au moins on limitera les tonnes de bouquins qui vont au pilon (déjà limité depuis l’informatisation de l’imprimerie).
Par contre la conservation est problématique comme signalé déjà sur ce fil.
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Merci, il faut positiver, si l’on considère l’état déplorable des publications actuelles, cela peut amener les geek qui n’ont jamais vu un livre que derrière une vitrine , à lire enfin. Reste plusieurs problèmes comme évoqué par le naif ( pas tant que cela...) le contrôle du contenu et je dirais le contenu lui même , que sera publié là dessus ? ensuite comment prêter un livre ? etc mais bon.
Merci Chalot
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L’auteur revend son mobile, ça enlève les emplois de poseur de cabines téléphoniques.
L’auteur revend aussi son ordinateur, ça enlève les emplois de fabricants de machines à écrire.L’auteur revend aussi son GPS, ça enlève les emplois des fabricants de cartes routières.L’auteur revend aussi son appareil photo numérique, çà enlève les emplois de développeurs de photos.Sérieusement çà soulève le problème de la résistance aux changements.La réticence aux changements est une dissonance cognitive avec les valeurs habituelles.On retrouve cette dissonance cognitive (contradiction) par exemple dans le monde bobo :Défenseurs de l’emploi à vie, Des acquis à vie. Ces personnes refusent les changements d’organisation, de modifications d’horaires ou de mode de travail,Le changement constitue pour eux d’accepter une chose et son contraire, de faire siennes deux idées qui s’opposent...Accepter l’évolution de la lecture et la perte d’emploi à vie des ouvriers du livre.Infos sur la résistance aux changements :-
... est-ce que vous savez ce que c’est que le monde « bobo » ? vous confondez une grande quantité de gens qui pensent « qualitatif » et quelques originaux, genrent mémère a son chienchien qui habitent les beaux quartiers de Paris !
Il y a de nombreuse personnes, majoritairement a l’apogée de leur vie (mais pas a la fin) qui pensent que lorsqu’on doit changer, c’est pour ameliorer. Le changement pour le changement est inutile, couteux etc.
Le livre numerique est interressant, mais pour qu’il remplace le livre papier il lui manque un environnement au moins aussi satisfaisant que le livre papier. A defaut de « toucher » le livre papier et pour remplacer au mieux cette sensualité, le livre numerique devrait arriver SANS contrainte de liseuse, comme un fichier simple... genre pdf par exemple. De nombreuses societes devraient apporter des liseuses et des logiciels d’acces (comme Acrobat et ses variantes adaptées, y compris avec des lecture assistées parlées ou illustrées).
Les producteurs de livres se sont emparés de la version numerique et fort de l’exemple de la musique ont verrouillé le livre. Si celui ci ne decolle pas, c’est qu’il est mal copiable. Je peux preter mon livre papier, je ne peux pas preter mon livre numerique.
Le jour où le livre numerique saura se demarquer face au livre papier par des possibilités additionnelles (la plupart existent grace aux outils informatiques) et sans supprimer les avantages du livre papier alors, ce sera gagné.
Les bobos sont pragmatiques... ils ne changent que pour mieux, pas pour changer. -
Cet article est rétrograde.
Au temps de Gutenberg il aurait sans doute écrit ’Le livre imprimé ne passera pas par moi !", il aurait été de ceux qui regrette le contact avec le rouleau de parchemin. Il aurait dit qu’on abat deux arbres pour la peau d’un veau, etc.
Bien sûr, il y a ce qu’on perd, le contact avec un objet familier, son toucher son odeur, la plupart d’entre nous avons été élevés dans le culte du livre, mais voilà, le livre est mort, et c’est tant mieux !
Tout d’abord je conteste l’argument écologique avec les kilos de CO2. un livre électronique ce n’est pas un livre c’est 1000 livres c’est 10000 livres. Par ailleurs de plus en plus les gens utilisent des tablettes qui sont en fait des ordinateurs et qui permettent d’annoter un texte (pdf ou autre) avec n’importe quel traitement de texte. Ainsi un texte que vous avez lu et annoté fait partie de votre bibliothèque sur une clé USB ou un disque dur. Vous pouvez le retrouver instantanément et retrouver les passages que vous avez soulignés.
Le livre électronique dématérialise complètement le livre et c’est bien. Finies les bibliothèques poussiéreuses où s’entassent des centaines de volumes dont on ne se souvient même pas l’existence. Finis les départ en vacances avec une valise de bouquins qui pèsent un âne mort.
En outre pour tout ce qui est des classiques vous téléchargez d’un clic plutôt que d’aller vous faire arnaquer à la FNAC du coin.
Ma femme est russe et lit beaucoup. Où voulez-vous qu’elle trouve des livres contemporains dans sa langue ? Elle télécharge simplement sur son e-book depuis les nombreux sites russes de mise en ligne d’ouvrages. Elle le fait à chaque fois qu’elle part en voyage ou en vacances.
Les livres traditionnels sont un désastre écologique par leur fabrication, leur distribution, leur transport. Un livre électronique c’est une grande bibliothèque extensible à l’infini.
Je votre contre cet article.-
Rétrograde ..... le mot est un peu fort et surtout ne correspond pas du tout à l’auteur de l’article.
S’il est quelqu’un qui va de l’avant, c’est bien Jean-François CHALOT ;
Ceci dit je ne suis pas complètement d’accord avec lui, mais quand il dit « le livre numérique ne passera par moi », il tiendra parole c’est certain.
Ma préférence va au livre papier, et je n’ai pas encore une oeuvre numérisée. Par contre j’ai testé l’audio-lecture. Je n’ai pas retrouvé le plaisir de la lecture aussi je pense que sur écran, ce sera la même chose.
Cependant, ce qui importe, c’est que les gens lisent, les jeunes en particulier. Et si cela doit passer par le livre numérique, que cela se fasse. Ce sera toujours mieux que de s’abrutir devant des émissions de télévision ou dans la lecture de magazines peoples.
Je ne suis pas toujours d’accord avec Jean-François. Pour une fois, je peux le dire sur AgoraVox.
Patrice
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S’il est quelqu’un qui va de l’avant, c’est bien Jean-François CHALOT
On juge des textes, des opinions, pas des personnes. -
C’est pourquoi il ne faut pas juger l’article rétrograde ! L’article, c’est bien une personne qui l’a écrit. Et s’il est rétrograde, son auteur aussi !
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J’ajoute que je partage bien des arguments d’Abou Antoun...
Mais le livre électronique, ce n’est quand même pas encore l’avenir de la littérature ! -
C’est pourquoi il ne faut pas juger l’article rétrograde ! L’article, c’est bien une personne qui l’a écrit. Et s’il est rétrograde, son auteur aussi !
Monsieur Mourot,
Nous disons tous des conneries de temps à autre. Vous, Chalot, moi . Sommes nous des cons pour autant ?
Je dis bien que cet article est rétrograde car il va contre un progrès évident. Je peux reprendre tous les arguments de Chalot un à un mais d’autres l’on fait. Je ne me prononce pas sur la personnalité de l’auteur, je ne porte aucun jugement sur lui, c’est vous et vous seul qui faites cette extension.
Chalot est un auteur disons prolixe et assez consensuel. L’est-il au point qu’il faut s’auto-censurer et ne critiquer rien de ce qu’il écrit ?
Allez vous instaurer le blasphème anti-Chalot ?
On croit rêver . -
Mais le livre électronique, ce n’est quand même pas encore l’avenir de la littérature !
L’avenir de la littérature, ce n’est ni le livre papier ni le livre électronique. Ce sont les auteurs. Ce qui importe c’est ce qu’on écrit, pas sur quoi on l’écrit ou le lit. -
Romain Desbois 8 octobre 2012 19:49Oui et heureusement que les maison d’édition payent des correcteurs parce qu’on serait très surpris.
une peur évoquée sur le fil que l’on pourrait changer , supprimer des phrases.
J’ai appris que ce n’est pas l’auteur qui choisi le titre de son livre mais l’éditeur !!!!!
Hessel a reconnu sur Arrêt Sur Image que ce n’est pas lui qui a choisi le désormais célèbre « Indignez-vous ! » mais son éditrice !!!! Il a d’ailleurs reconnu aussi que ce petit opuscule , c’est un condensé de texte antérieur et que c’est son éditeur qui a tout fait.Une amie qui avait envoyé son tapuscrit (déjà presque plus personne écrit ses livres à la main) s’est vu proposé de le publier. Elle a demandé à relire la première épreuve et s’est aperçu que les 3/4 avaient été réécrits par une « prête plume ». Sans qu’elle en soit informée. Du coup elle a refusé.
Combien acceptent ? -
Dans la logique commerçante un livre, un album musical, est avant tout un produit. Il doit donc être formaté comme un film, une série télévisée pour plaire au public. Des études très sérieuses de marketing sur ce que les gens aiment (leur goût est partiellement formaté aussi) existent. Tout produit ne répondant pas aux critères retenus sont soient refusés soient modifiés si l’éditeur trouve qu’on peut en tirer quelque chose.
C’est ainsi que nous sommes inondés de littérature du genre Anna Gavalda, une vraie m... imprimée mais qui se vend bien.
Les ouvrages novateurs, intéressants n’ont guère de chance d’être publié par les pieuvres de l’édition.
Extrait de cette page web
Cette évolution se retrouve dans tous les pays développés et l’édition française n’y échappe pas et présente même une concentration éditoriale qui dépasse celle des autres grands pays : Hachette-Lagardère et Editis contrôlent à eux seuls environ la moitié du marché du livre en France. -
« Aujourd’hui le livre papier est trop cher »
FAUX, il n’a jamais été si bon marché ! Sauf certainement les belles éditions luxes et encore celles-ci sont-elles bien moins chères que leurs équivalents d’autrefois !
Nos grands pères se privaient pour acheter l’intégrale des Misérables, luxe rangé dans un coin du buffet à l’abris de la poussière. Aujourd’hui nos bibliothèques débordent de livres achetés un peu au hasard, certains même pas lus... Il doit y avoir des raisons à ça ! -
Vous avez raison : lire sur écran est fatiguant. Enfin surtout concernant la lecture de votre article !
Plus sérieusement le seul inconvénient des liseuses était les DRM. Mais un logiciiel permet de les cracker. Donc on peut s’échanger les livres. Par ailleurs il existe des sites spécialisés de livres libres de droit, donc gratuits.
Le problème c’est pour lire dans son bain, mais vu qu’on va bientôt nous interdire de prendre des bains...
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Romain Desbois 8 octobre 2012 13:12le bon côté des choses c’est que l’on va pouvoir lire des livres auquels on n’avait pas accès. comme tout ces livres des bibliothèques, trop fragiles pour les consulter.
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L’article rétrograde ? Peut être mais d’abord j’essaye d’argumenter et ensuite je lance le débat : je ne possède pas la science infuse.
Ne confondez pas la possibilité d’avoir des oeuvres par internet et la programmation marchande de la disparition du livre.-
Romain Desbois 8 octobre 2012 13:13Non c en’est pas rétrograde, dans chaque changement il ya des côtés positifs et des côtés négatifs.
L’idéal serait de conserver les systèmes ensemble.
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Les beaux livres ne disparaitrons JAMAIS !
Ils ont un intérêt : On peut les toucher, apprécier leur présentation et les ranger comme on veut qu’ils soient dans la bibliothèque.
En plus rien n’interdit de posséder en double l’exemplaire papier et sa copie numérique ! -
L’article n’est pas du tout rétrograde pour les amoureux des livres !!!
Quelle hérésie que de remplacer les bouquins par du numérique ! -
L’article n’est pas du tout rétrograde pour les amoureux des livres !!!
On peut considérer le livre comme un objet de collection ou comme un outil de documentation ou de divertissement (au sens large). L’adoption du livre électronique ne présume rien de l’opinion qu’on peut avoir du livre en tant qu’objet meublant. Je pense que les livres sont destinées à devenir des objets de collection, et c’est mieux ainsi (pour la nature et pour la divulgation de la culture). -
Plutot d’accord avec Croa ,la liseuse pour le tout venant,et la découverte, et l’édition papier de qualitée pour ce que nous voudrons relire .
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Justement l’amoureux des livres, dont je fais partie, est lassé de ne pas trouver ce qu’il veut en bibliothèque, et est donc lassé de voir ses étagères crouler sous des tonnes d’ouvrages dont il ne reliera surement pas la moitié.
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en effet l’argument écologique utilisé par l’auteur est honteux puisque c’est le contraire, la fabrication d’un livre électronique consomme beaucoup moins de ressources que les livres qu’il remplace
l’auteur pense peut-être que l’on doit acheter un nouveau livre électronique chaque fois que l’on veut lire un nouveau titre
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Romain Desbois 8 octobre 2012 13:26non ce n’est pas le même type de pollution.
Et la pollution ne se compare pas en kg (1gramme de plutonium est plus nocif que mille tonnes de plastique)
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Constant danslayreur 8 octobre 2012 13:20En exclu AV mais ne le dites à personne, je viens d’inventer le livre en Intra-veineuse.
Ce n’est pas très cher, c’est sans douleur ou presque, très rapide et ça va changer la face du monde... enfin pas tout de suite, en effet les volontaires ne se bousculant pas, je bosse en ce moment à l’intégrer au vaccin sur la poliomyélite et du coup zou, ob-li-ga-toire comme le pinard au Coluchestan ou presque.
Existe aussi en double dose de 10 cc pour les atrophiés du bulbe et en bonbonne de 5 litres pour Lerma et Thierry Jacob entre autres...
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Romain Desbois 8 octobre 2012 13:29Mais je pense que l’avenir c’est le disque dur ou la puce intégrée dans le cerveau. L’école sera remplacées par le branchement à une prise internet.
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Constant danslayreur 8 octobre 2012 13:33J’ai essayé aussi mais j’ai des soucis avec le bloc d’alimentation, non il vaut mieux s’en tenir à la bonne vieille seringue et puis qu’est-ce que c’est joli une infirmière en uniforme... ben quoi ?
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Comme souvent Constant pose à demi mot les bonnes intérogations métaphysiques,ici « les infirmières sont elles nues sous leurs blouses » !
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Constant danslayreur 8 octobre 2012 13:55Pfff l’ennui avec ceux qui ont vécu au milieu des vahinés c’est que quand ils reviennent ils veulent habiller toutes les nanas pareil...
Welcome back
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Transférer des connaissances par le biais de machines dans des cerveaux aboutirait à fabriquer des « bibliothèques » une sorte de singes savants !
L’émotion ne se transmet que d’un humain à un autre humain !-
L’émotion ne se transmet que d’un humain à un autre humain !
Donc par non plus par le biais d’un livre (selon vous ...). -
Constant danslayreur 8 octobre 2012 14:13« L’émotion ne se transmet que d’un humain à un autre humain ! »
Voui voui Vipère, je le veux !
A tous les vilains de chez regardants, je ne drague pas qu’on soit bien d’accord je signifie simplement mon accord nuance...
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Il est passé par moi
Il ne faut pas être manichéen
Quand je pars en voyage ou en déplacement, c’est vraiment très utile et on prend vite l’habitude de ne plus froisser le papier
J’ai presque toute la littérature du 19°siècle en poids plume et encombrement minimal
Tant que Amazon reste fidèle aux prix fixés par les éditeurs, il n’y a pas trop de problème et l’on peut avoir accès à des oeuvres qui ne sont plus réédités à des prix super légers, par exemple les classique latins.
Mais je continue à achetre les livres qui m’intéressent ;..-
Ben oui, faut quand même avoir un peu de sens pratique en ce monde.
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Il est à souhaiter que tous les lecteurs du numérique n’aient jamais de revers de fortune et qu’ils puissent toujours payer leur facture EDF et leur abonnement internet, sans quoi...
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L’illustration de cet article est une supercherie.
Il s’agit d’une photo de Richard Stallman que l’on peut appeler le ’gourou du libre’. Cet homme milite pour la libre diffusion de la culture numérique (licence GNU) et pas contre le support numérique. Il est contre les logiciels propriétaires c’est tout.
C’est un détournement de sens.-
J’avais aussi noté, mais j’ai pensé que c’est un péché d’ignorance...
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Constant danslayreur 8 octobre 2012 14:21Pas sur la tête siouplait,
C’est quoi un livre ?-
C’est quoi un livre ?
C’est un truc que quand on le parcourt, on devient moins con
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Constant danslayreur 8 octobre 2012 19:13Zen,
En est-on bien sûr ?
Non parce qu’Amaury se serait carrément envoyé la bibliothèque de France derrière les lunettes et alors j’ignore si quelque chose s’en vient, mais ça n’a pas trop l’air de se presser...
Amaury et fan club de, relax, je suis jaloux c’est tout.
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@ ZEN : sauf « Mein Kampf » et nombreux autres du même acabit !
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Hello,
En tant que lecteur occasionnel, je suis d’accord avec la plupart des points relatifs au confort, à l’objet lui-même. Par contre, en tant qu’économiste néophyte et non reconnu de mon vivant :
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c’est une catastrophe écologique puisque sa fabrication engendre 250 kg d’équivalent CO2 contre un kg pour un ouvrage papier ;
Ce point a déjà été contesté plus haut. On ne peut pas comparer le cout d’un livre électronique avec son homonyme papier, ou alors il faut le comparer au cout de toute une bibliothèque.
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la concentration déjà très forte avec une centaine de diffuseurs détenant 80% du marché du livre risque de conduire à la quasi disparition du livre citoyen, de qualité écrit par des « inconnus » ;
La concentration du secteur est liée aux coûts de création et de diffusion de l’objet « livre » et pas de son contenu. Un format électronique permet une plus grande diversité grâce à un cout de distribution quasi nul. Cet article même en est l’exemple : as-tu assez de temps ou d’argent pour l’imprimer sur des flyers et de le distribuer à qui le veut bien au coin de la rue ?
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de nombreux ouvrages n’existent pas en version électronique et en plus le lecteur potentiel perd le plaisir de toucher, de regarder et de chercher...
La bibliothèque électronique est potentiellement bien plus grande et stable que son équivalent papier. On peut brûler les liseuses, il y aura toujours une copie de sauvegarde quelque part. Le plaisir de rechercher est toujours là, mais la méthode n’est pas la même. Au lieu d’avoir un vieux libraire passionné qui me dira « y a cet auteur qui est génial si tu aimes bien ce genre-là », on cherchera des commentaires sur des forums, ou des listes de partage publiques...
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Le livre électronique et la numérisation des ouvrages va surtout permettre une diffusion illimitée grâce au piratage ! Comme les MP3 et les divx
Vive la numérisation et l’accès des oeuvres à tous !-
Avant de se poser le problème du livre, je me demande pourquoi un format ouvert et universel pour les appareils de lectures n’a jamais été admis. Plus que les livres, la presse papier devrait être diffusée par voie numérique, avec tous les bulletins d’ info municipaux, etc ... En gros tout ce qui n’ a pas vocation à être conservé.
Recevoir la presse payante, ou pas, sur une liseuse, simple, serait un premier pas. Si les arguments du « beau livre » sont compréhensibles, la presse papier génère des quantités de déchets épouvantables.
Ce format redonnerait sans doute un souffle à la presse, le coup d’ un abonnement étant plus faible.
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je suis en accord en partie avec l auteur moi qui adore lire j ai méme un belle bibliotheque et j adore tenir un livre entre mes mains et sentir l odeur du papier.Mais je pense acheter un appareil electronique car je n arrive pas toujours a trouvé des auteurs classique car devenant trés rare.je pense aussi que l avenir se sera avec cet appareil révolutionnaire comme on as eu internet
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Dans votre photo , vous confondrez DRM (verrous numériques) et liseuses numérique.
Tous les vieux classiques sont libres de droits et librement téléchargeables. Voir le projet Gutemberg par exemple.
De plus pourquoi une liseuse m’empècherait aussi de lire les livres papiers ? Je lis les 2 avec plaisir et ma biliothèque continue de s’agrandir avec des livre papiers. C’est juste un moyen de plus de lire.
Je pense que vous auriez dû essayer avant de critiquer.
Enfin pour répondre à vos 2 dernières question mon Kobo corne les pages vituellement...
Et quand je veux prêter un livre, je prête soit ma liseuse soit le fichier, il suffit de s’assurer de n’acheter que des ebooks sans DRM.
Cordialement
Basepam-
Le livre numérique ne marchera pas en France tant que son tarif sera quasiment égal au livre papier alors que :
Le coût de duplication du livre numérique est proche de 0 euros,
Le coût de transport du livre numérique est proche de 0 euros,
Le coût des intermédiaires est proche de 0 euros,
Le coût des invendus est de 0 euros,Que reste t’il à payer, l’auteur et l’éditeur, ça ne devrait pas aller chercher bien loin.
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Nul, cet article !
Je parie que pas un des détracteurs n’a essayé un ebook : ils doivent penser que c’est la même chose qu’écran d’ordinateur.
-Facilité d’utilisation : essayer de lire un livre papier sur la plage (je fais ça souvent) quand il y a du vent !
- Toucher le livre : du cuir pleine peau oui, un livre de poche : bof
- écologie : il y a 1500 livres dans mon ebook : ça ferait 1500kg de CO2. Pour citer l’argument écolo pour un ebook, il faut vraiment être idiot.
- diffuseurs : désolé mais pour les livres et la musique, je n’ai pas besoin de grossistes, de libraires ou de distributeurs, j’ai juste besoin d’un auteur. Il y a beaucoup beaucoup plus de "livres citoyens" en ebook qu’en papier : encore un truc que l’auteur n’a pas saisi. (il y a des sites entiers d’auteurs qui n’ont pas les moyens de l’édition papier)
- si certains livres papier n’existent pas en ebook, l’inverse est nettement plus fréquent. En fait, avec un ebook, on découvre un énorme pan de la littérature oublié par les éditeurs.
- on peut corner, annoter, souligner... les pages des ebook
Vraiment l’auteur n’a rien compris
Beati pauperes spiritu
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Complètement d’accord avec vous, mais 60% des intervenants soutiennent la position de l’auteur.
Asinus asinum fricat. -
Constant danslayreur 8 octobre 2012 20:22Oui mais si l’onction est extrême cela fera t-il de l’auteur un occis moran...
Je sors ! -
« Complètement d’accord avec vous, mais 60% des intervenants soutiennent la position de l’auteur.
Asinus asinum fricat. »Il ne s’agit pas de soutenir la position de l’auteur, mais en ce qui me concerne d’envisager la totale disparition du livre papier et ses conséquences.
Aujourd’hui nous avons le choix et c’est parfait, j’entends bien les arguments tout à fait recevable des uns et des autres (il y en a beaucoup auxquels je n’avais pas pensé en postant ce matin d’ailleurs...), les deux modes de lecture sont complémentaires, avec des avantages et des inconvénients.... Mais que ce choix ne nous soit plus offert et qu’est-il préférable de garder ?!?
Imaginons un cataclysme genre Tempête magnétique monstrueuse, panne électrique gigantesque, que sais-je.... Quid du livre électronique... ??? S’il s’agit d’un manuel de survie ou d’un guide des premiers secours... Pas de bol...
Pour ma part je doute de la pérennité de toutes infos numériques, si pour une raison quelconque, tous ces livres numériques venaient à disparaitre.... cela constituerai un gigantesque autodafé virtuel ...
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@ le naif
Une fois de plus j’ai du mal à comprendre les extrapolations qui sont faites.
La prise de position contre le point de vue de l’auteur qui est sans ambiguïté hostile au livre électronique et à son développement est interprétée comme une attaque contre sa personne ou bien comme une position favorable à la disparition immédiate totale et radicale du papier. Ce n’est ni l’un ni l’autre, l’édition électronique c’est l’évolution normale elle ne présente aucun des inconvénients mis en avant par l’auteur. L’édition papier cessera peu à peu pour des raisons économiques, les livres papier resteront peut-être comme des objets de luxe.
Comment faire pour que les gens lisent et comprennent stricto sensu ce qui est écrit. -
Oui, moi aussi, j’aime le contact du papier. Dans le livre, le papier est un support, il renferme la pensée ou l’imagination de l’auteur et c’est chaque fois une rencontre entre deux êtres humains, voire plusieurs lorsque vous avez la chance de lire un livre acheté d’occasion. Qu’en ont pensé ceux qui l’ont eu en main avant vous ? Dans le toucher du papier, il y a aussi une certaine chaleur qu’on ne peut pas sentir avec une liseuse ou un ordinateur. J’aime l’objet-livre, avec tout ce qui peut m’apporter du plaisir : la reliure, la couverture et sa présentation, la chair du papier et le texte qui dévoile l’expression de l’auteur.
Par contre, je connais une petite fille qui adore lire malgré un handicap qui empêche ses yeux d’obéir à son cerveau (pour les experts : apraxie visio-spatiale). Elle a dû faire d’’énormes efforts pour parvenir à assouvir son plaisir, mais elle a besoin d’ouvrages écrits en grands caractères. Pour enfants, ils sont rares et très chers. Aussi, en plus des livres qui peuvent lui convenir et qu’elle conserve avec amour, ses parents lui ont offert une liseuse qui lui permet d’adapter le texte à ses besoins. J’ai appris que cela facilitait la lecture aussi des enfants dyslexiques, beaucoup plus nombreux, et ma médiathèque municipale a fait l’acquisition de quelques liseuses pour ces cas particuliers. Moi-même, âgée et malade, je m’aperçois que malheureusement j’ai maintenant du mal à lire plus que quelques pages de suite, alors que la luminosité de l’écran me facilite beaucoup la lecture. Je vais garder précieusement mes livres, ma collection de journaux anticléricaux anciens et mes almanachs du XVIIIème et XIXème siècles, j’aurai le plaisir de les toucher, les caresser, mais malheureusement plus de les lire et, là, je serai bien heureuse d’agrandir les caractères sur ma future liseuse.-
Romain Desbois 8 octobre 2012 20:35Voilà une autre bonne raison d’aimer la liseuse, car grâce à l’informatique, les personnes qui ont des problèmes de vue peuvent à nouveau lire.
J’ai même vu un gars paraplégique se servir d’un ordinateur avecl’aide des clignements de paupières qui remplacait la souris !!!
Sinon , l’odeur des vieux livres est irremplaçable. Ils ont déjà mis le bruit des pages sur les liseuses ou sur l’ordi, p’têtre qu’un jour on aura l’odorama intégré (à user avec parcimonie)
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Heureusement qu’hpspt est là pour rectifier les erreurs de moi même, « nul » ! que je suis...
Mais Monsieur le savant, savez vous qu’avec ce système qui finira peut être par remplacer le livre, on aura un système où les grandes maisons d’éditions contrôleront tout.
Au fait je rappelle que le livre numérique ne passera pas par moi, je l’ai essayé, mais passera peut être !?
Merci aux autres intervenants même ceux qui sont en désaccord avec moi.
VIVE LE LIVRE-
vous vous souvenez des 1er téléphones portables et son lot de détracteurs,
a quoi bon il y a des cabines partout !!!...le livre va disparaitre et puis c’est tout !!!
pas la peine de tergiverser.j’aime aussi le contact des livres, quoiqu’un pavé de 600 pages c’est pas le pied.
j’aimais aussi les grandes pochettes des 33T ...
le problème, d’un changement de support , c’est pas le contenu, c’est le contenant.
une histoire d’affect !!le plus drôle, le e-livre décollera en France lorsque les gens auront de quoi le télécharger gratos, pour l’instant ça débute juste, c’est pas bien mais ça attire déjà certains « client » de liseuses et tablettes.
une bonne partie des magazines sont « piratés » ainsi qu’une quantité astronomique de BD, une question de générations !!!
le livre en général suivra, piraté ou pas, mais il suivra-
je suis en partie d’accord avec toi , rien ne remplacera le livre papier ( et les magazines d’ailleurs ) mais la « transportabilité » d’une œuvre numérique à un côté pratique indéniable et une possibilité de distribution ( piratage ) infinie .
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Deux analyses à méditer tout de même :
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airspeed ! Il faudrait être dans le vent et la mode, accepter l’inéluctable.....
Mais la résistance existe par contre le progrès mais contre l’étouffement et l’édition qui demain sera limitée aux géants.
Merci Zen pour cet apport-
Je ne vois pas comment la lecture électronique menace l’édition. Les petits éditeurs indépendants pourront encore plus facilement accéder à l’édition électronique qu’à l’édition papier. Quant aux auteurs, il leur est plus facile de publier un ebook (que peut-être personne ne lira, mais c’est une autre histoire) que de trouver un éditeur de livre papier ! Tout le monde sait que l’essentiel de l’édition papier est déjà aujourd’hui aux mains des « géants ».
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Autre inconvénient important ! Un livre se prête facilement à un ami alors que nous serons plus réticents à abandonner notre Ipad ou autres tablettes ne serait ce que quelques jours !
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Senior CQFD
Je ne prête pas un de mes livres, marre de le retrouver en piteux état... si je le retrouve !!!
un Ebook, 100Ko en bluetooth ou en USB et on en parle plus
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Ce n’est pas le premier article sur la question.
On ne sait plus si c’est le livre ou la tablette numérique qui passe aux assises
En tout cas il semble qu’il y est appel, ou pourvoi en cassation .En tout cas j’espère que les débats seront écrits, plutôt que numérisés.
Je n’ose envisager l’énigme du livre de la rose, d’Umberto Ecco, se déroulant sur le disque dur d’un ordinateur, avec des moines copistes devant leur clavier.Bon, moi, avant toute chose, je me réfère à l’histoire, à notre histoire, à la mémoire, à l’évolution des comportements, et je pense que cette tablette est vraiment une forfaiture, un moyen de tuer le livre et son contenu à jamais, tant les deux sont intimement liés, et que s’attaquer à l’un amène évidemment à expulser tout autant l’autre du champ de l’expérience, de la représentation et du souvenir.
Croire que contenu et contenant ne sont pas liés, comme je lis plus haut, révèle d’une grande naîveté pour cet outil millénaire, qui n’a rien de comparable, dans la mutation qu’on préfigure, de celle liée par exemple au téléphone.
On vous ramène cette vieille querelle des anciens et des modernes, avec ces vieilles barbes qui s’étaient soi-disant opposé à l’arrivée des trains, condamnant les diligences, et se caricaturant en disant que les poules n’allaient plus pondre ( rumeur inventée comme tant d’autres, car il n’est rien de mieux que de caricaturer pour invalider des démarches d’opinion contraire)
L’économie prédatrice n’en finit pas de s’attaquer à n’importe quel secteur, même à ceux qui semblaient hors d’atteinte.
Ce qu’on vous propose avec la tablette numérique, c’est la même chose que Montsanto fait avec le vivant : Impossibilté de replanter des graines que la nature vous dispense gratuitement, les organismes génétiquement modifiés prennent en falsifiant l’encodage de la nature, la mainmise économique de quelques firmes,et s’en réserve le contrôle à distance, ainsi que son suivi.Rien de moins avec cette foutue tablette. Finit les graines que l’on se refile, les livres qu’on s’échange.
Voici venu le temps des inquisiteurs numériques !Et il en est qui applaudissent, alors qu’on leur fout des chaines aux pieds, en leur disant que « c’est moderne »
La lecture de Pinocchio, en format livre bien sûr, leur serait d’un grand secours !-
Bien dit Velosolex ! Merci à l’auteur. Cependant le principal est de lire, cette fantasmagorie autour du livre est saine , elle reflète tellement l’histoire moderne des hommes et cette envie palpable d’appartenance à cette histoire. Sans parler des fiertés orgueilleuses ou vaniteuses de posséder du livre.
Le livre est le prolongement d’une démocratisation du savoir, donc le « livre » « numérique » en fera partie ; mais posséder le LIVRE sera toujours en chacun de nous. Quel en sera son prix ?
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Bonjour,
Je ne viens pas dénigrer la tablette numérique que je ne connais pas, et que je désire pas vraiment connaître. Il en est ainsi d’ailleurs pour les téléphones portables et autres ipad...
Ma bibliothèque me rend heureuse, j’adore chiner des livres anciens, je les touche, je les sents, j’imagine dans quelles mains ils ont bien pu passer, quels sentiments ils ont fait naître chez des personnes disparues de ce monde.
Et puis, n’oubliez pas les dédicaces, les annotations, qui peuvent dater d’une centaine d’années, et qui ne vous étaient pas destinées puisque vous n’existiez pas encore ! Une tablette numérique ne peut pas vous apporter cela.
J’ai également des bouquins scolaires ayant appartenu à mes aïeux, des bibles dans lesquelles sont inscrites les naissances, les morts de ma famille au 19e siècle, etc. Et je pense que le livre papier, s’il disparaît de la « consommation » courante, aura la destinée des antiquités et prendra un prix bien supérieur à ce qu’il a aujourd’hui, parce qu’il sera rare.
Personnellement, comme le dit Chalot « le livre numérique ne passera pas par moi », mais je comprends qu’il puisse rendre des services à d’autres personnes. Seulement, dans ce cas, il est un « outil » et non un support d’affectivité et de réflexions intimes.
Cordialement.-
Bien vu Cennevive !
Effectivement personne ne remettra en cause l’utilité du livre numérique pour les personnes défficients visuels, et qui pourront adapter la grosseur des lettres pour lire confortablement. Une véritable révolution pour eux.
Mais, si l’utilité du fauteuil roulant n’est pas discutable, l’imposer comme modèle à tous, même aux personnes ayant toute leur jeunesse et leur mobilité relève de l’escroquerie et de la manipulation.
Le lobby des constructeurs de fauteuils roulants, heureusement, n’est pas encore assez puissant pour nous imposer cet usage de la modernité. Qui a dit, je me souviens plus, que " se dire moderne, c’est se limiter soi-même à une limitation d’esprit.La marque du temps sur les livres effectivement nous renvoie à l’histoire, et donne du sens et du relief au texte, nous ramenant à l’époque aussi à laquelle il a été écrit.
J’adore les vieux exemplaires du « livre de poche », leur couverture surannée, mais pleine de fraicheur et d’enthousiasme, du moins je trouve, nous parlant de l’époque de l’existentialisme, à l’époque où ils ont été écrit. J’adore aussi les mots soulignés, et trouver sur la première page le nom d’une personne à qui il a appartenu.Je me permet d’ajouter un petit poème de ma composition, composé il y a bien des années, et qui parle de ces choses :
Françoise Auffret juste un nom écrit au stylo bille, sur la page deux d’un livre, tout jaune racorni, trouvé dans le bazar d’une ville perdue.
Tout au bout de l’asie : Lahore, comme on disait avant. C’était un bouquin d’avant avant guerre. Un mélange de style British et de front populaire.
Editions des champs-Elysées
1936 ; j’ai oublié son titre et le nom de l’auteur, mais je me souviens de celui de Françoise Auffret. La mémoire n’est pas logique et aime plus la poésie que les faits.
Où es-tu qui es tu Françoise Auffret ?
Je revoie ton écriture, ton nom écrit à l’encre verte.
Avec à suivre la devise du fameux poète,
le représentant en rêves et en vain !Ainsi, c’est sûr, au moins elle avait lu Arthur
Et puis ce roman policier un jour où elle s’ennuyait
Que faisait-elle à Lahore ?
Etait-ce la femme de l’ambassadeur je cherchais sa trace dans les rues
Au moins dans le livre
un parfum qu’elle aurait pu laisser
Plus fort que celui des pages jaunies
Sûrement elle était jeune et jolie
Pardonnez mon imagination mais quelque chose me disait
Qu’il suffisait que je saute quelques pages pour la rejoindrePage 32
coincé dans la reluire je tirais doucement un indice précieux
C’était un cheveu, sain et vigoureux, de presque dix centimètres
Il sentait le patchouli et quelque chose d’autre de plus mystérieux
Sans doute sa signature de peau et d’espritAinsi elle était rousse et bouclée
C’est fou ce qu’un livre révèle en dehors de son intrigue
Page 92 deux jours plus tard une trace de rouge
Pas de sang heureusement
Mais du rouge à lèvres vermeil
Sur lequel j’abaissais ma boucheAinsi elle ne se laissait pas aller
Dans ce pays de chaleur immense
où tout se liquéfiait, la chemise me collait à la peau
je laissais se passer les heures
Le jour, on me montait parfois du thé et restait à révasser
Sous les pâles lentes du ventilateur accroché au plafondC’est sûr elle tenait à son image
Malgré l’ennui du séjour les moustiquaires
Le peu de distraction qui l’avait poussé dans le bazar
En dépit du danger, des quarante voleurs
A chercher la lampe d’aladin
L’amant des mers de Chine
Ou au moins un livre écrit en français
Je la comprenais moi aussi j’étais en manque de lettres
Le monde est petit et Arthur en Abyssinie
Devait lire lui aussi de vieux romans policiers
C’est un genre où les athées peuvent chercher la vérité
Accuser dieu trouver le coupable
Les mobiles et les preuves sont des arguments formidables
Pour donner un peu de texture et de vraisemblance à la vie.
Car enfin cette terre ne tourne pas pour rien !Bien sûr, il me restait le livre
Les lignes qu’elle avait lues
Un vieux livre est un compartiment de train
Où tant d’autres avant vous sont passés
Qu’au milieu des papiers gras, on distingue leur regard muet
Dans le reflet des vitres filant vers l’horizonBien sûr ll me restait le livre
Les lignes qu’elle avait lues
La respiration de ses cils en bas de page
Une intrigue bidon qu’elle relevait
Grâce au talent de sa composition
Ses épaules montantes et descendantes
Au rythme de la ponctuation.
Mais vers qui relevait-elle les yeux
Sous la tenture des nuages
Quand le livre lui tombait des mains ? -
Bonjour,
J’ai cru lire que la culture demandait effort et discernement dans les commentaires donc je me permets de m’inscrire afin d’éventuellement partager certaines choses en réaction à cet article.Je sais pertinemment que cet article se veut plus d’opinion que de documentation, malgré tout, pour travailler dans le secteur du livre, je pense que des précisions s’imposent. Elles vont être, je le crains, assez nombreuses.-
c’est un écran que les utilisateurs du net rechignent à utiliser trouvant qu’ils passent suffisamment de temps devant leur ordinateur ;
Eh bien il existe une différence entre l’écran d’un ordinateur ou d’une tablette et l’écran d’une liseuse. L’écran d’une liseuse est de technologie e-ink, ou encre électronique en français. Il fonctionne sur le même principe que la pieuvre.
Or, et cela a été mesuré scientifiquement, les dernières liseuses Kindle Paperwhite et Kobo Glo ont le même taux de contraste que le livre de poche, soit 55 à 60 %.
Ces écrans étant éclairés et non pas rétroéclairés, ils offrent un confort de lecture supérieur à l’écran d’une tablette. De fait, le confort de lecture d’un écran à encre électronique est légèrement voire pas du tout inférieur au confort d’un livre de poche au niveau oculaire.
Là où le le livre numérique est encore inférieur, c’est au niveau de la typographie. Et encore, à voir les livres traités par des grosses boîtes de composition en France, la typographie de certains livres vendus plus de 20 euros est une véritable catastrophe qui vaudrait au typographe en charge de l’ouvrage d’être instantanément viré dans une maison d’édition anglo-saxonne.
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le « livre » numérique n’a pas la même facilité d’utilisation que le VRAI ouvrage papier ;
On peut pourtant y rechercher des mots, tourner des pages, annoter et surligner, appeler la définition d’un terme voire même le traduire.
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les passionnés du livre aiment le sentir, le toucher et même l’exposer ;
Attention quand même, l’odeur de certains livres est cancérigène, et je vais y revenir de suite.
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c’est une catastrophe écologique puisque sa fabrication engendre 250 kg d’équivalent CO2 contre un kg pour un ouvrage papier ;
Une autre catastrophe écologique qui se déroule depuis des décennies dans le domaine du livre papier ne semble pourtant pas choquer les adorateurs du livre papier.
En effet, en France, on fabrique une grande partie des livres pour les détruire six mois plus tard. Des bibliothécaires et libraires que je côtoie pourraient d’ailleurs en pleurer.
Grosso modo, le système est le suivant : un éditeur connait les volumes de ventes moyens des livres, sait qu’il n’en vendra certainement que tant mais en fait pourtant imprimer X fois plus. Pourquoi ? Parce que ça lui coûte beaucoup moins cher que d’en fabriquer un peu plus que le nombre qu’il a prévu d’en vendre à force de calculs savants et très détaillés. Or, ce surplus ne peut être stocké ensuite puisque le stockage coûte extrêmement cher. On l’envoie donc au pilon six mois plus tard, voire carrément trois si le livre ne se vend pas du tout. Aussi, quel impact écologique (de ne pas fabriquer ni détruire) cela aurait-il de ne pas produire ces surplus d’impressions des livres que l’éditeur sait d’avance condamnés ! Pour information, les gros éditeurs anglo-saxons commencent à passer sur l’impression à la demande afin d’éviter ce désastre écologique. Et Hachette s’est également engagé dans cette voie.
Revenons-en à ce fameux aspect cancérigène évoqué plus haut. Le papier recyclé est une autre catastrophe écologique. Nous ne pourrions faire autrement puisque si nous devions abattre les arbres, il n’y en aurait déjà plus dans le monde sur la seule consommation du livre ces cinquante dernières années en Amérique du Nord. Mais, le blanchiment des pages crée des résidus extrêmement toxiques et les encres utilisées également. Ce n’est pas parce qu’on emploie le terme « recyclé » que c’est propre, au contraire. D’ailleurs, à ce sujet, nous risquons de voir arriver des nouveaux livres, aux pages de plastique et à l’encre soluble tous deux prévus pour être réutilisés maintes et maintes fois, tant le papier recyclé devient un problème écologique aujourd’hui.
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la concentration déjà très forte avec une centaine de diffuseurs détenant 80% du marché du livre risque de conduire à la quasi disparition du livre citoyen, de qualité écrit par des « inconnus » ;
Puisqu’il est très facile aux inconnus de se (faire) publier en papier, bien évidemment. Et c’est assez paradoxal que des auteurs anglo-saxons et désormais français décident de passer par ces revendeurs pour s’autopublier parce qu’ils en ont marre de leur éditeur (qui censure les textes ou ne fait rien pour eux).
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de nombreux ouvrages n’existent pas en version électronique et en plus le lecteur potentiel perd le plaisir de toucher, de regarder et de chercher...
Pour l’anecdote, la personne ayant créé InternetArchives.org a également lancé un vaste programme de préservation des livres. Ils sont systématiquement numérisés et leur exemplaire d’origine est placé dans des containers extrêmement chers puisqu’ils ont dû être adaptés afin de garantir une température ambiante très précise, un environnement sain et j’en passe les plus infimes détails pour que ces livres papier ne s’abîment pas. Au final, il n’y eu aucun choix fait entre papier et numérique pour la préservation de ces livres, on utilise les deux parce que ces gens sont suffisamment documentés pour savoir qu’on oppose pas mais que ce sont des choses complémentaires.
Et puis, je ne vais pas vous faire l’injure de rappeler que toute la chaîne du livre est numérisée depuis bien longtemps et qu’au final, un livre papier n’est qu’un fichier PDF imprimé...
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comment ferais-je sur mon ordinateur pour faire des cornes sur mes pages ?
en tapotant en haut à droite de l’écran de la liseuse ou sur l’icône marque-page.
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Comment pourrais-je continuer à déposer sur le banc mon livre lu pour qu’il soit repris par une autre personne...Je tiens au « passe culture »....
Eh bien, vous partagez bien votre opinion avec cet article alors pourquoi ne pas partager vos découvertes sur les forums de lecteurs voire envoyer un livre numérique par mail à vos amis ?
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Bangbang 0 votre argumentation est intéressante mais ne me convainc pas, vu l’heure où je découvre votre point de vue, je ne peux pas développer.
Prenons un point : la diffusion des livres, avec la tablette, la diffusion de masse sera réservée aux oeuvres reprises par des gros éditeurs.
La diffusion par ses propres moyens sera limitée .
Ce sont des dizaines de milliers d’emplois, voire même beaucoup plus qui seront supprimés.
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