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Je suis Président du G.S.A.M., le Groupe Suisse des Amis du Molosse depuis 9 ans maintenant, basé à Courrendlin, en Suisse.
Mon but et évidement celui de l’association est de faire comprendre les capacités et les caractéristiques de la gente canine en général et, de type molossoïde en particulier suite à la psychose canine actuelle, l’ostracisme qui en découle et la mauvaise presse au sens propre comme au figuré.
Ma passion pour les molosses et leurs fantastiques capacités d’adaptation, d’éducabilité et d’insertion dans la vie familiale, sont les raisons à ce que je tente de faire entendre au sein de la population suisse et d’ailleurs, l’ineptie de les répudier. Je n’ai pas la prétention d’assainir les relations que peuvent avoir les humains avec les chiens, mais du moins d’y contribuer et d’aider les personnes ayants des peurs faces aux molosses, à assimiler le fait que ce sont des chiens ni plus ni moins dangereux ou responsables des accidents liés à la gente canine...

Tableau de bord

  • Premier article le 29/01/2007
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Ses articles classés par : nombre de réactions






Derniers commentaires



  • maestro maestro 4 juin 2008 23:58

     

    Je comprends que le besoin de rassurer la population est important, étant moi-même père d’un garçon de bientôt 5 ans et d’une petite fille de 2 ans ; mais se laisser aller à faire des amalgames entre personnes prenant un chien pour faire peur ou commettre un délit et la responsabilité du chien, qui lui n’obéit qu’aux sollicitations du maître, pousse à diaboliser certaines races de chiens. Ceci en corrélation avec les préjugés populaires découlant de la pression médiatique et de la rétention d’informations de cette dernière concernant les accidents par morsures occasionnées par d’autres races de chiens que celles "listées" (ceci démontré par le résultat des votations genevoises en Suisse).
     
    Pourtant, malgré le fait que tous les spécialistes du chien soient du même avis, certains politiques et certains médias assènent au peuple que la forme de la mâchoire de certaines races de chiens en font des armes.
    Il convient de préciser que tous les chiens appartiennent à la même espèce biologique, les canis lupus familiaris. Le concept de race tel que nous l’entendons est purement humain et le fruit de croisements divers à travers les époques. Un Yorkshire Terrier peut biologiquement saillir un Saint-Bernard, un Jack Russel Terrier un Dogue Allemand, etc. Le patrimoine génétique est identique entre tous les chiens et leur construction physiologique et biologique est donc identique, construction de la mâchoire y comprise.
     
    Dr Lehr Brisbin :
    « Il n’existe aucune étude scientifique qui permettrait de comparer ou d’évaluer la puissance de morsure de différentes races de chiens. En outre, il y a des raisons impérieuses et politiques pour lesquelles des techniques décrivant la capacité à mordre en termes de « kg par cm carré » sont demandées. Tous les chiffres décrivant la puissance de la morsure dans de telle ou telle condition ne peuvent qu’être attribués, soit à des rumeurs sans fondement ou, dans certains cas, à des articles de journaux sans aucune réalité justifiée. »
     
    Résultats d’études réalisées à l’université de Hanovre.
    Le Land de Niedersachs (Allemagne) figure parmi les régions ou pays qui ont édicté des lois basées sur des listes de races. Le gouvernement de cette région a, en 2000, établi deux catégories différentes de chiens soumises à conditions, en raison d’un degré de dangerosité prétendument différent. Les chiens dits "dangereux" ont l’obligation de se soumettre à un test de comportement officiel.
    L’université de Hanovre a réalisé diverses études afin de déterminer si les résultats obtenus étaient différents en fonction des catégories de chien. Une première étude (A. Mittmann, 2002) réalisée sur 415 chiens a établi que seuls 5 % des chiens "dangereux" testés présentaient un comportement d’agression inadéquat, dont un seul était pathologique. L’étude conclut que l’obligation de soumettre l’ensemble des chiens "listés" au test officiel n’est pas justifiée.
    Une deuxième étude (A. Böttjer, 2003) compare les résultats obtenus au test officiel par les 2 catégories de chiens "listés" en ce qui concerne les réactions d’agression intraspécifique. Cette étude indique qu’il n’y a aucune différence entre les 6 races/types de chiens et conclut qu’il n’y a aucune raison de les considérer différemment en ce qui concerne leur dangerosité (donc qu’il n’y a donc pas de raison de créer de sous-catégories).
    Enfin, une troisième étude (T. Johann, 2004) a comparé les résultats obtenus pour ce test par les chiens listés à ceux qui sont obtenus par 70 Retrievers. Il n’apparaît aucune différence significative entre les deux groupes.
    En résumé, ces études concluent que les tests d’agressivité réalisés ne mettent en évidence aucune différence entre le type Pitbull, la race Rottweiler et la race type Retriever/Labrador.
     
     
    Résultat d’études réalisées en Grande-Bretagne.
    La Grande-Bretagne été parmi les premiers pays à avoir introduit une législation (Dangerous Dog Act) définissant des mesures d’interdiction à l’encontre de plusieurs races (1991).
    Une étude a été consacrée à l’évaluation de l’efficacité de cette loi (Klaassen et Al., 1996) en comparant la situation épidémiologique (urgences hospitalières) avant son existence et 2 ans après son entrée en vigueur (1998-1999). Ce travail scientifique a abouti à la conclusion que si « la loi avait pour but de protéger la population contre les risques de blessures provoquées par des chiens, ce but n’a pas été atteint ».
    Le résultat de l’enquête faite en 2007 démontre qu’une loi sur les chiens dangereux touchant des races et pas l’ensemble des chiens est complètement inappropriée.
     
    Augmentation des hospitalisations suite à des morsures de chien :
    + 43 % en 4 ans sur l’ensemble du pays.
    + 119 % à Londres pour la même période.
    + 20 % chez les enfants sur l’ensemble du pays.
    + 58 % pour les adultes sur l’ensemble du pays.
    +458 % d’augmentation des combats entre chiens sur l’ensemble du pays (cas instruits en 2004, 24, et en 2007…134 !)
    (Source : The Greater London Authority, Metropolitan Police, RSPCA and Battersea Dogs’ Home)
     
    Quels changements pour ceux qui ont un chien comme « faire-valoir » ou comme « arme » ?
    - Un « délinquant » aura-t-il plus à craindre, s’il est attrapé par la police, de l’objet de sa délinquance ou d’une déclaration à la mairie ?
    - L’amende qu’il ne paiera pas conduira évidement à l’euthanasie de son chien. Mais 10 n’attendent-ils pas dans une cave ?
    Pour finir, qui aura la capacité de reconnaître la race du chien (75 % de bâtards en Suisse), sachant qu’aucun test n’existe pour déterminer l’appartenance raciale d’un chien ? et n’aurons-nous pas une population de « chiens croisés » et plus aucun élevage reconnu dans les 20 ans à venir ?
    Enfin, le Groupe Suisse des Amis du Molosse demande que les législateurs relèvent leur impuissance face à un phénomène médiatique et de mode de certaines typologies canines. Et que, lors du traitement de la motion Kohler (interdiction des Pitbulls) ou de l’élaboration de lois cantonales, ces dernières prennent en compte la réalité : tous les chiens peuvent êtres de formidables compagnons de la famille, de même que tous les chiens peuvent devenir dangereux dans certaines conditions.


  • maestro maestro 8 janvier 2008 21:30

    emilie,

    je ne vous attaque pas, je dis simplement et ce n’est pas mon idée contre la votre, mais bien un réalité, que l’agressivité chez un chien n’est pas raciale, mais factorielle et unique, c’est à dire que tel chien dans tel porté poura être agressif et, ceci dans toutes les races...

    sachant qu’aucun test n’existe pour déterminer l’appartenance raciale d’un chien, copmment serait-il possible de mettre en avant quelque théorie que ce soit sur l’agressivité inné d’un chien ou non...



  • maestro maestro 25 novembre 2007 15:20

    emilie a écrit : « Je campe sur ma position certains chiens sont agressifs de manière innée d’autres ne le sont pas...D’autres sont dressables, d’autres non...= c’est ce qui fait la diversité canine. »

    je réitère ma question, quelles sont vos source pour affirmer que telle ou telle race de chien serait plus agressive qu’une autre ?

    vous parliez un peu plus loins, que certains font des combats de chiens (je suis étonné que vous n’ayez pas avertie les autorités compétente..) et que ces chiens ne pouvaient ensuite se balader en ville... très bien, donc pour un minimum de crétin qui s’amuse a faire des jeux morbides, on devrait pénaliser tous les maîtres qui sont eux, adulte et adéquat avec leur chien ?

    j’attends avec impatience que vous étayez un peu votre discours, qui pour l’instant, ne reflète en tous cas pas l’analyse de quelqu’un qui se dit proche de la cause animale... merci



  • maestro maestro 23 novembre 2007 11:03

    et vous sortez cette théorie de ou chère émilie ? ça m’intéresse...



  • maestro maestro 23 novembre 2007 10:59

    Une fois de plus, les esprits les plus simplistes et crédules envers une presse se nourrissant de faits divers ciblés (on ne parle jamais des chiens dit gentils, ça ne fait pas vendre)montre du doigt certains chiens...

    En prenant la Suisse comme exemple (ou la psychose collective est identique à la France), je ne peux que m’interloqué d’une telle impéritie des autorités française envers ce que cesse d’avancer la quasi totalité des acteurs cynologique, éthologues, cynologues, comportementalistes ou associations canines.

    En effet, sachant qu’avant le tragique accident d’Oberglatt, le dernier chien « tueur » sur territoire Suisse reste d’ailleurs un berger allemand qui, en 1992 avait agressé le bébé de ses propriétaires et en 1979, ce furent des saint-bernard qui tuèrent un garçon de 5 ans... jamais une de ces races n’a eu à faire l’objet de quelconques mesures sur la base de l’habitude de la race (et sa fonction aux yeux du public) pour le premier et, de la fierté patriotique pour le second.

    Sachant qu’il n’existe aucune méthode pour distinguer un pitbull (ou toutes autres races) d’un autre chien issu d’un croisement avec une race semblable, il est justement impossible d’interdire une race qui n’est pas reconnu, donc, dans un canton qui a plus de 75% de la population canine n’a pas de pedigree, une telle application est utopique.

    J’en suis donc venu à la conclusion qu’une loi qui repose sur des critères subjectifs, ne peut mener qu’à une application arbitraire.

    En revanche, il est bien évident qu’il faille une loi plus en adéquation avec le phénomène médiatique et populaire qui tente de discréditer et criminaliser tous les maîtres et leur chien ; mais cela ne concerne tout de même qu’une minorité de personnes qui acquièrent un chien comme faire-valoir ou, pire, comme arme. Des mesures concernant les propriétaires - tous les propriétaires ! -, les élevages, la passation des responsabilités entre l’éleveur et le futur maître, des cours de cynologie obligatoires sont en revanches des modifications significatives qui pourraient changer la portée de cette loi.

    Les mesures liées à des races n’atteignent pas le « milieu » qui se tient déjà dans l’illégalité et où se retrouvent effectivement des paires chien / détenteur dangereux (comme dans le drame d’Oberglatt).

    Et en ce qui concerne l’application de mesures liées aux races, les types de chiens ne sont pas différentiables (cane corso et dogo canario par exemple, croisements divers), il n’y a pas de contestation possible de la dangerosité de son animal et ceci n’est pas conforme à la réalité des situations. La réalité dans cinq ans sera qu’il y aura continuellement de nouveaux chiens (contrôle des frontières quasi inexistant avec son chien) dans l’illégalité. Ceux-ci devraient être pris en charge par les refuges ou euthanasiés, indépendamment de leur dangerosité. Ça semble tout de même inapplicable aux vues des complications juridiques sans fin, les ressources seront gaspillées sans même qu’un changement ne puisse être perçu. Je finirais par dire que n’importe quelle race de chiens peut être un chien de famille au même titre, que chaque chien peut être élevé pour agresser ou tuer.

    PS : On peut regarder ce que disent les chiffres aux USA, pays ou les pitbulls sont le plus nombreux :

    Les études sérieuses américaines sont :

    52 000 000 dogs in USA 52 000 000 chiens aux Etats unis

    5 000 000 are pitbulls 5 000 000 d’entre eux sont des pitbulls

    333 687 dog bites per year 333 687 morsures chaque année

    and Pitbulls are 1.8% of those dog bites 1,8% sont provoquées par des pitbulls

    9% of Americas dogs are Pitbulls. 9% des chiens sur le territoire américain sont des pitbulls

    6% of Americas dogs bit someone 6% de la population canine a déja mordu quelqu’un

    and if pitbulls were 1.8% of that then puisque seulement 1,8 % sont des pitbulls, alors...

    600 pitbulls have bitten out of 333 687 dogs.... or cela fait seulement 600 pitbulls, sur 333 687 chiens

    600 pitbulls that have bitten out of 5 million pitbulls which would be 0.012% of the pitbull population....or cela fait seulement 600 pitbulls mordeurs sur un cheptel total de 5 000 000

    0.001% of all dogs in the USA that have bitten were pitbulls 0.001% des chiens ayant mordu aux USA sont des pitbulls

    0.0001 of 5 million pitbulls actually killed someone. 0.0001 pitbull sur 5 millions a tué quelqu’un en le mordant

    (source : Information Center for Health and Social Care/USA/2001)

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