éducateur spécialisé . En invalidité depuis un accident en 1990. Formateur - Consultant pour les politiques du Handicap . Co-rédacteur de la « lettre du réseau handicap » de www.territorial.fr .
Bien triste bilan de ce gouvernement. Beaucoup de choses sont encore à ajouter. Comme l’écart qui continue de se creuser entre l’AAH et le SMIC chaque année, malgré « l’aumône » accordée par N. Sarkozy.. Les heures d’AVS attribuées aux enfants sont diminuées de façon arbitraire dans certaines académies sans que l’Etat ne s’en inquiète. Tout cela s’ajoute à la longue liste dressée par Odile.
Tout cela dans une grande indifférence.
Faire payer les dettes d’un Etat qui vit au dessus de ses moyens par les plus vulnérables, n’est pas digne d’une grande démocratie, républicaine et laïque
Jean-Louis Fontaine, président du Collectif des démocrates handicapés (CDH) www.cdh-politique.org
J’ai lu avec extrèmement d’intérêt le texte d’Hubert. Toujours aussi pragmatique et réaliste, le bougre !!
Je ne pense pas qu’il faille faire le procès de quiconque : il y a une grande responsabilité collective. Qui a voulu, et obtenu, que le MoDem présente des listes « autonomes », si ce n’est son conseil national ? Qu’attedent-ils pour démissionner collectivement ? là, ce serait prendre ses responsabilités....
Je vous invite à lire cette tribune parue dans le Monde :
Merci Sylvie Goulard d’avoir si bien commenté ce texte. Pas grand chose à ajouter, si ce n’est qu’il est un peu « déconcertant » de voir l’auteur « cassé » du MoDem, sans ne guère faire de « comparatif ».....Cela est un peu facile, surtout de façon anonyme....J’invite l’auteur à venir assister à un de nos « cafés démocrates », où il aura tout le loisir de débattre avec un ou plusieurs candidats : il eût été plus intéressant, si cela est dans un but pédagogique , de comparer les propositions. Pour débattre ou interrroger sur les propositions du MoDem, les dates et lieux des réunions et « cafés-démocrates » sont visibles sur le site. Je pense que « l’auteur masqué » en trouvera bien un à proximité de chez lui chaque jour d’ici le 7 juin
Merci pour ce bel exemple de clairvoyance. J’avoue partager en grande partie cette "approche" de mai 68. Quand je vois que l’on évoque à beaucoup d’endroits les "avancées sociales et politiques", je pense qu’une réflexion comme la votre est à encourager. Nous avons uun devoir "d’inventaire" concernant 1968. Très justement, vous replacez ce qui s’est passé en France dans le contexte international. On ne peut oublier Prague, et les chars soviétiques écrasant la révolte populaire, pas plus que Martin Luther King assassiné ! Le Monde était en "révolution", ce n’était pas une particularité française.
Vous écrivez : "Car c’est bien ça, au fond, Mai 68 : l’irruption de la modernité – donc de l’individualisme et de la liberté. Au prix de la désappartenance collective et de la nécessaire responsabilité personnelle". Je crois que c’est là une particularité française, et que l’héritage est dur à porter. C’est surement là qu’a commencé le déclin des syndicats et l’arrivée de réactions de plus en plus corporatives dans les conflits.
Jeune en 68, je garde un souvenir "mitigé" de cette période. Je pense qu’aujourd’hui, il serait temps de tirer les leçonss de certaines erreurs commises.
Votre analyse est très perspicace. J’espère que François Bayrou l’a lue. On trouve dans les explications que vous donnez beaucoup de "clés" pour gagner avec lui en 2012.
Il faut se donner les échéances présidentielles comme réel objectif. Les scrutins intermédiaires ne peuvent pas être déterminant et ne donneront qu’une image incomplète de la représentativité électorale de François Bayrou .
Vous prenez l’exemple le Pen, dont il faut reconnaître que ce n’est pas celui que je préfère (vous non plus, je pense) : mais il y a celui de Giscard d’Estaing . Quand il a gagné en 1974 : que représentaient les Républicains Indépendants ? Ils n’étaient pas nombreux.
La force de F. Bayrou est le nombre de militants qui le soutiennent et qui sont très actifs. Qu’il se coupe, provisoirement, de certains élus ne le rend qu’encore plus crédible vis à vis d’eux. Encore faudrait-il que, dans les actes, les militants se sachent écoutés. Ce sera peut-être le cas après les prochaines élections internes pour les fédérations départementales ? Souhaitons-le !