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Pablito Waal

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  • Premier article le 22/12/2011
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Derniers commentaires



  • Pablito Waal Pablito Waal 10 octobre 2012 14:49

    Les coopérations éducatives entre pays n’ont besoin d’aucune « construction européenne » fédérale pour exister.
    Le fédéralisme européen n’a rien fait pour la paix. C’est la guerre froide, et surtout le manque d’intérêt stratégique pour des nations européennes affaiblies après 1945 de se faire la guerre entre elles, qui a dissuadé toute guerre franco-allemande (sans parler de l’occupation de l’Allemagne par les alliés, la bombe française,etc...).
    Personne ne dit que nos voisins sont nos ennemis. Le problème ici visé, c’est une idéologie, l’européisme.



  • Pablito Waal Pablito Waal 3 octobre 2012 12:29

    Article et commentaires déplorables.

    L’auteur de l’article ne s’est même pas donné la peine de faire des recherches sur les crimes des régimes dits « communistes ».

    Ensuite, il explique, dans son lien final, pourquoi l’URSS n’était pas communiste, ce qui est vrai, mais pour de mauvaises raisons : parce qu’elle n’était pas anarchiste. Or l’anarchisme n’a pas d’existence durable.

    Bref, il défend très très mal sa cause.

    Maintenant passons en revue les âneries anticommunistes :

    « L’URSS était socialiste parce que son système correspondait aux théories de Marx ».
    Les théories de Marx mettaient en avant la prise du pouvoir par le prolétariat. Il a cru en voir un exemple dans la Commune de Paris, qui fut une courte tentative de démocratie prolétarienne.
    L’URSS a prétendu incarner cette prise du pouvoir prolétarienne, alors que la réalité était exactement inverse. Elle n’était même pas soviétique, car les soviets furent vidés de leur contenu pluraliste (même entre partis de gauche) dès 1918. Il n’y a jamais eu ne serait-ce qu’un début de démocratie, même prolétarienne, en URSS.

    « L’URSS était socialiste parce que tout appartenait à l’Etat. »
    Compréhension zéro tant du socialisme que du marxisme. Le marxisme annonce la prise du contrôle de l’État par le prolétariat, le socialisme (qui n’est pas réductible au marxisme) plus généralement la prise de contrôle des biens par la collectivité. Un état qui ne représente ni la collectivité ni le prolétariat n’est ni socialiste, ni marxiste, peu importe qu’il s’ingère dans l’économie ou pas. Donc l’état soviétique n’était pas socialiste.

    « L’URSS était socialiste parce qu’elle s’appelait ainsi »
    Et la RDA s’appelait « république démocratique ». Et les régimes d’Europe de l’Est s’appelaient « démocraties populaires ». Qui prend ces appellations au premier degré ? Personne. Alors pourquoi devrait-on prendre l’appellation « socialiste » au sérieux ?

    « Dire que l’URSS n’était pas socialiste, c’est trop facile »
    Non, c’est la réalité. Les libéraux accepteraient-ils qu’on leur sorte l’argument du « C’est trop facile » quand ils dénoncent le fonctionnement de la Fed ou qu’ils expliquent que le phénomène des subprimes n’était pas une manifestation du libéralisme ? Chaque idée doit être jugée dans son exactitude, pas par amalgame.
    Ensuite, rappelons qu’il y a toujours eu, dès 1918, des socialistes qui refusaient le modèle bolchévique. Par exemple Rosa Luxemburg ou Boris Souvarine. Mais, plus généralement, tous les membres de la 2de Internationale, la SFIO en France, qui étaient bel et bien socialistes dans les années 20 (ne les amalgamons pas à leurs descendants du PS actuel), qui, bien que minoritaires au Congrès de Tours, furent majoritaires dans les urnes face au PCF/SFIC. La dénégation (justifiée) du caractère socialiste de l’URSS n’est donc pas une facilité a posteriori trouvée par des post-staliniens en mal d’arguments.

    « Le socialisme démocratique n’est qu’une vue de l’esprit »
    Pas du tout. Il a existé, à titre partiel, et existe toujours. En France, il s’est manifesté en 1936, 1945 et 1981 (plus vraiment depuis 1983). Le socialisme démocratique (pléonasme puisque le socialisme est le pouvoir de la collectivité) existe entre autres par l’ensemble des secteurs publics, administratifs ou productifs des pays démocratiques. En se basant sur la proportion de travailleurs qui oeuvrent dans le secteur public, on peut dire que la France actuelle est au quart socialiste, le Canada et le Royaume-Uni aussi (et oui !), les pays d’Europe du Nord plus encore, l’Allemagne et le Japon nettement moins. Mais les partis « socialistes » actuels ne veulent plus faire progresser ces proportions, ce qui fait donc qu’ils ne sont pas socialistes.

    « Tous les pays socialistes ont été des dictatures, donc il ne peut y avoir de socialisme démocratique »
    1)Il y a un socialisme démocratique : cf. précédent ;
    2) Une grande partie des pays ayant eu des dictatures « socialistes » se sont fait imposer ce régime de l’extérieur (« démocraties populaires », Mongolie, Corée du Nord). Même la Chine n’a pas vraiment eu une « révolution » indépendante, puisque le PCC fut dès les années 1920 chapeauté par l’URSS, et sauvé par elle en 1945. Dans ces conditions, il n’y a pas à s’étonner que Mao fut un stalinien « modèle ».
    3) Pour les pays comme l’URSS, la Yougoslavie, l’Albanie ou le Vietnam (ou même la Chine), la dictature vient de la guerre civile (dans les Balkans, la WWII fut également l’occasion d’une guerre civile entre résistants de droite ou de gauche) qui précéda l’instauration du régime. Une guerre civile est rarement suivie d’une démocratie où même les perdants peuvent briguer le pouvoir.
    4) Des dictatures, en Afrique, Asie ou Amérique latine, se sont déclarées socialistes pour réclamer l’aide de l’URSS ou de la Chine. Ce fut notamment le cas du régime castriste.

    « Les communistes tuent selon la classe, les nazis selon la race »
    Les anticocos ne connaissent même pas leurs propres sources. La majorité des crimes « communistes » commis en URSS, en Chine, en ex-Indochine ou ailleurs n’étaient pas des crimes de classe. Il y a eu des meurtres de classe, mais la majorité des victimes furent des paysans ordinaires ou des ouvriers.
    A l’inverse, de nombreuses nationalisations eurent lieu dans les pays démocratiques sans aucun meurtre des anciens propriétaires. Il y a un socialisme sans morts (c’est même le seul socialisme), alors que le nazisme aboutit logiquement au meurtre de race.

    « Le Livre Noir du Communisme est un antidote au communisme »
    Ce livre est surtout un antidote à toute réflexion historique sérieuse. L’objet de ce livre était de mélanger des études de pays dont on vient d’ouvrir les archives (l’ex-URSS) avec des pays où on en reste aux spéculations (Chine, Corée du Nord). Bref, le seul but de ce livre est de réunir sous un même nom des régimes aux pratiques fort différentes, et de disserter en introduction et conclusion sur le « Communisme » en tant que généralité.
    Sauf que le communisme, c’est quoi ?
    Un truc qui provoque des famines ? Alors pourquoi la majorité des pays classés comme « communistes » dans le livre n’en ont pas connu ? Pourquoi n’y en a-t-il plus eu en URSS après 1947 ?
    Un truc qui déporte des minorités ethniques ? Quel rapport avec l’idéologie marxiste considérée comme sous-tendant ces régimes ?
    Un régime reposant sur un vaste système pénitentiaire à forte mortalité ? Alors pourquoi Khrouchtchev a-t-il fait vider de moitié le Goulag après 1953 ?
    Un truc qui fait crever le quart des cambodgiens dans les rizières de la mort ? Alors pourquoi est-ce le même « communisme », vietnamien celui-là, qui y a mis fin ?
    Un truc qui fait des millions de morts ? Alors où sont les millions de morts à Cuba, dans les démocraties populaires d’après 1950, ou même en URSS après Staline ? Des dizaines de milliers de victimes, centaines de milliers assurément, mais quid des ordres de grandeurs à la Staline, Mao, Hitler ?
    Conclusion : il y a eu le stalinisme, le maoïsme, les Khmers Rouges, le Juche… Le « Communisme » en tant qu’objet criminel n’existe pas. De la même manière, ce n’est pas non plus être négationniste que de faire une différence entre les pratiques des régimes hitlérien, mussolinien, franquiste, salazariste…sans réhabiliter aucun d’entre eux. Là où le rôle d’un historien est de faire de l’analyse, donc de séparer les choses différentes, le Livre Noir du Communisme fait exactement le contraire.

    Pour finir :

    « Comment peut-on être communiste en 2012, sans être jugé à la même aune que les nazis ? »
     Parce qu’il y a un socialisme démocratique, et pas de nazisme démocratique.

    Pour continuer : http://www.pourlecommunisme.com



  • Pablito Waal Pablito Waal 20 juin 2012 14:39

    @Robert Gil :

    Globalement d’accord avec l’article que vous venez de mettre en lien sur le pacte germano-soviétique. Il manque cependant de préciser d’autres points bien plus glauques de la collaboration germano-sovétique : livraison de civils (dont des juifs) aux allemands par les soviétiques, livraison de ressources par l’URSS (pour retarder la rupture du pacte), massacres comme Katyn, déportation de plus d’un million de civils polonais, baltes, roumains vers la Sibérie...
    Mais sur le plan géopolitique et purement militaire, je suis d’accord avec vous, c’est une histoire plus complexe que le dit la thèse de « l’alliance naturelle des totalitarismes ’communiste’ et nazi »...



  • Pablito Waal Pablito Waal 20 juin 2012 14:33

    Les chiffres que je donne (je suis l’auteur du chapeau, pas du reste de l’article) ne sont pas « arrangeants », ils sont complets.
    La seule variable qui compte, c’est le % des inscrits, pas le nombre des suffrages exprimés (biaisé par le niveau de l’abstention), ni le nombre de voix (qui est impacté par l’évolution de la population totale). Et ce qu’il faut comparer, c’est le total réalisé par le FDG PLUS LO et LCR-NPA, car si le FDG ne fait que prendre des voix à l’extrême-gauche, alors il n’y a pas de progrès global, sauf d’avoir unifié (pour combien de temps ?) son camp.
    Et en % des inscrits, à la présidentielle, le total FDG+LO/NPA a fait 10% des inscrits le 22 avril 2012. C’est mieux qu’en 2007 (8%), mais en 2007 il y avait un contexte particulièrement catastrophique : 5 candidatures « gauche radicale », pression beaucoup plus forte du vote utile autour de Royal pour effacer le 21 avril 2002. En fait, en 2012, la gauche radicale (FDG+LO+NPA) n’a fait que retrouver le niveau de 2002 et 1995. Pas plus.
    Aux législatives, le bilan est pire encore, puisque l’ensemble « gauche radicale » ne fait pas plus de % (des exprimés et des inscrits) qu’en 2007. Le nombre de voix est passé de 2,003 millions à 2,042 million (avec une population plus nombreuse en 2012)…

    http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/elections/resultats/a ccueil-resultats/downloadFile/attachedFile_2/Leg_07_FE_METRO_OM.xls
    http://elections.interieur.gouv.fr/LG2012/FE.html

    « Si le scrutin avait été proportionnel le front de gauche totaliserait 60 députés ... »
    Comment le Front de Gauche, avec moins de 10% des suffrages, aurait-il pu avoir plus de 10% de l’assemblée (qui compte 577 sièges) ? Il aurait pu en avoir une quarantaine avec la proportionnelle intégrale, mais l’ensemble de la gauche radicale aurait fait pareil en 2007.

    « Le front de gauche est bel et bien indépendant du PS. C’est désormais un fait établi. »
    Oui, parfaitement établi dès le 22 avril 2012 avec le ralliement sans conditions en moins d’une heure de Mélenchon à Hollande.



  • Pablito Waal Pablito Waal 20 juin 2012 14:02

    « Bah en même temps ça reflète, je crois, la conviction profonde de Mélenchon qui est de ne pas pactiser avec ce qu’il considère être le diable. »

    Et bien justement : diaboliser son adversaire n’est pas une stratégie politique. Surtout quand des millions d’électeurs s’identifient à la démarche ou le discours d’une candidate (pas son programme précis qu’ils connaissent plus ou moins), et qu’ils se sentent donc diabolisés eux-mêmes.

    « M’enfin j’en connais une qui a fait le choix inverse (Morano) et qui s’en mord les doigts aussi... »
    Personne n’a dit que Mélenchon aurait dû s’allier avec le FN…ne passons pas d’un extrême à l’autre.

    « En même temps,, je crois qu’il est absolument limpide sauf pour vous que Mélenchon visait des électeurs PS, et non pas FN »
    Mélenchon a maintes fois répété qu’il voulait sortir le FN de la scène, donc réduire son électorat, si possible pour en faire des mélenchoniens. C’est donc bien l’électeur FN qu’il visait, en s’y prenant très mal.

    « Ce qui montre que Mélenchon est un brave homme, »
    La qualité morale de l’homme Jean-Luc Mélenchon n’est pas le sujet. Le sujet, c’est la démarche politique.


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