Front de Gauche : La défaite a dépassé toutes les espérances
Le site de l'ARSIN regroupe des blogueurs souverainistes, principalement dans la gauche républicaine, dont nous publions les articles. Nous présentons ici une tribune de notre partenaire Descartes (http://descartes.over-blog.fr).
Ecrit avant le second tour des législatives, cet article a été confirmé par cette débâcle du Front de Gauche qui ne totalise plus que 10 députés, alors que le PCF seul en avait 15 en 2007, auxquels on pouvait ajouter 1 apparenté et 3 députés du Parti de Gauche. On passe de 19 députés dans le périmètre du Front de Gauche de 2011 à moitié moins. Ainsi s'achève le bilan électoral de l'équipée mélenchonienne pour 2012 : une présidentielle où le tribun en chef n'a fait que réunir les voix de la gauche radicale, écrasant LO et le NPA, mais rien de plus, et un premier tour des législatives où le résultat est ... le même (le PCF totalisait 4.3% des suffrages exprimés en 2007, et 3.41% pour LO-NPA ; en 2012, avec une participation plus basse, l'ensemble FDG+LO+NPA fait 7.9%...). En bref, en 2012, la gauche radicale n'a pas perdu ses voix, mais elle n'en a pas gagné, et a vu sa représentation politique laminée. Les grands meetings de la Bastille ou du Prado le valaient-ils ?
![](http://desmond.imageshack.us/Himg525/scaled.php?server=525&filename=dfaitemlenchon.png&res=landing)
Je l'avoue, je ne suis pas par nature un optimiste. Peut-être parce que comme disait mon grand père "l'optimiste et le pessimiste arrivent au même endroit, mais le pessimiste arrive content". Mais après les résultats du premier tour des élections législatives, je vois un petit rayon de soleil pointer dans le ciel obscur.
Bien entendu, il faut attendre les résultats du deuxième tour pour faire un bilan complet. Mais d'ores et déjà on peut, à partir des résultats du premier tout tirer un bilan de la stratégie du Front de Gauche. Je dirais même qu'il le faut, ne serait-ce que pour ne pas laisser le terrain libre aux habituels sycophantes qui ne manqueront pas d'attribuer le désastre - car il s'agit bien d'un désastre - à la presse, au méchant PS, à la météo, à la stupidité des français, bref, à n'importe quelle cause à l'exception bien entendu celles sur lesquelles on a un quelconque contrôle, à savoir, sa propre tactique et stratégie. C'est pour les dirigeants une question de survie : si la défaite du Front de Gauche est due à la conjonction des planètes, alors personne n'est responsable. Par contre, si elle est la conséquence de mauvais choix tactiques et stratégique, alors on a le droit de se demander pourquoi - et par qui - ces choix ont été faits.
Et des erreurs, il y en a eu. La principale étant une absence totale de réflexion électorale - ce qui n'est pas la même chose qu'une réflexion électoraliste. Le Front de Gauche a construit un discours qui cherchait à faire plaisir à ses militants d'abord, à un électorat "gauchiste" ensuite, sans se demander comment ce discours pouvait être reçu par les différents électorats. Cela est net lorsqu'on examine les travaux de préparation du "programme populaire partagé" devenu "l'humain d'abord" (1). C'est encore plus net lorsqu'on examine la campagne présidentielle du candidat Mélenchon. J'avais commenté dans ces colonnes combien le "débat" entre Mélenchon et Marine Le Pen à l'émission "des paroles et des actes" avait été mal abordé par le candidat du Front de Gauche : ayant une opportunité de s'adresser à l'électorat de Le Pen, Mélenchon a pris un ton que cet électorat ne pouvait accepter. Du coup, son intervention était inutile - voire contreproductive - puisqu'elle n'était audible que pour ses propres militants, c'est à dire précisément par ceux qui n'ont pas besoin d'être convaincus.
La première question qu'une organisation politique de masse doit se poser est celle de savoir où elle ira chercher ses "masses". La campagne du Front de Gauche visait dans les faits l'électorat traditionnel de l'extrême gauche, le seul pour qui le discours mélenchonien était audible. Et si la mesure du succès est la conquête de cet électorat, alors on peut dire que Mélenchon a réussi à 99%. Seulement voilà, cet électorat est très étroit. Il ne pouvait pas amener Mélenchon à la présidentielle au dessus de 10-13% et 7-9% aux législatives (2). Pour aller au delà, il aurait fallu viser un autre électorat, répondre à ses interrogations et parler son langage. Et cela, les dirigeants du Front de Gauche ne l'ont même pas débattu. Avec l'arrogance intellectuelle qui caractérise l'extrême gauche, on a excommunié par avance tous ceux qui ont voulu sortir du langage bobo-fémino-libertaire-europhile (comme André Gérin, pour ne donner qu'un exemple). Ceux qui voulaient sortir de l'Euro sont des "maréchalistes", ceux qui admettent que l'immigration pose des problèmes sont des vendus au FN. Avec un tel positionnement, difficile d'élargir son électorat.
Plus fondamentalement, les candidats du Front de Gauche se présentent devant les électeurs sans véritable projet. Et "l'humain d'abord", me direz-vous ? Et bien, qui peut croire qu'avec une dizaine de députés il y a une chance, aussi minime soit-elle, d'appliquer ce programme ? Lorsqu'on va à une élection législative, il faut porter devant les électeurs une posture qui soit moyennement réaliste. Répéter comme un disque rayé qu'il faut "de nombreux députés Front de Gauche" ne fait saliver personne. Que feront-ils, ces députés, une fois élus ? A quoi serviront-ils ? Voilà ce qu'il faut expliquer aux électeurs.
Mais l'erreur la plus grave, c'est certainement l'incapacité à se positionner rationnellement par rapport au PS. On arrive aujourd'hui à la situation ridicule dans laquelle les électeurs qui voteront pour un député Front de Gauche ne savent pas si celui-ci soutiendra le gouvernement - et éventuellement y participera - ou pas, puisque la principale organisation du Front de Gauche ne prendra cette décision qu'après le deuxième tour de l'élection législative.
Comme disait le Général, on ne fait de la politique qu'avec les réalités. Et la réalité, c'est que le PS est aujourd'hui devenu hégémonique à gauche. De son côté, le PCF n'a plus ce qui faisait sa force, un électorat discipliné, fortement marqué sociologiquement, qui lui permettait, alors même qu'il était affaibli en moyenne, de conserver des "bastions" où il pouvait passer devant le parti socialiste au premier tour. Aujourd'hui, la logique du scrutin majoritaire fait que les autres partis de gauche ne peuvent avoir des élus qu'en s'entendant avec le PS, la seule exception étant constitué par les "notables" qui se font élire "intuito personae" et qui ne doivent rien ou si peu à leur parti. Depuis qu'il s'est engagé dans le Front de Gauche, le PCF perd à chaque élection entre le tiers et la moitié de ses élus, et au fur et à mesure que ses "notables" partent à la retraite il risque de devenir totalement marginal. De ce point de vue, la stratégie du Front de Gauche est un véritable échec : si elle a permis globalement de gagner des voix, la distribution géographique de ces voix, qui suit celle de l'électorat socialiste, fait qu'elle n'enraye pas - au contraire - la perte de sièges.
Ces erreurs de programme et de positionnement ont été encore accentuées par la logique de médiatisation à outrance choisie par Mélenchon et son entourage. L'aventure de Hénin-Beaumont était à mon avis une grave erreur au niveau local. Mais en plus, en polarisant la campagne du Front de Gauche sur cette circonscription et sur la seule problématique du Front National, ce parachutage a rendu inaudible la campagne locale des autres candidats du Front de Gauche, particulièrement en région parisienne.
Et c'est là qu'apparaît le petit rayon de soleil dont je parlais en introduction. Si Mélenchon avait fait un excellent résultat à la présidentielle, s'il avait réussi à se faire élire à Hénin-Beaumont, la stratégie "gauchiste" du Front de Gauche aurait été validée. Personne n'aurait osé la contester, tant il est vrai que la victoire justifie tout. La médiocre performance du Petit Timonier ouvre la porte à une remise en cause profonde de la stratégie suivie. Il n'est pas évident que l'opportunité soit saisie, parce que les "forces vives" du PCF capables de s'embarquer dans une véritable élaboration politique sont maintenant quasi-inexistantes. Mais qui sait...
Descartes
(1) Le changement de nom est terriblement significatif. Un "programme populaire partagé" est un objet déterminé : c'est d'abord un objet précis, un programme. Il s'adresse ensuite à un public précis, puisqu'il est populaire. Et enfin, il représente un accord entre plusieurs organisations, puisqu'il est partagé. Mais que veut dire exactement le titre "l'humain d'abord" ?
(2) D'ailleurs, la déception des militants qui ont fait la campagne est un effet de l'auto-intoxication habituelle de l'extrême gauche : parce qu'on a réussi un meeting, on s'imagine qu'on a "amorcé une dynamique". Mais aux meetings on voit d'autres militants, des gens déjà mobilisés. Ce ne sont pas eux qui font l'élection. Ce sont les électeurs, dont les militants ne représentent qu'une infime proportion.
82 réactions à cet article
-
L’illusion médiatique sur la personne de Mélenchon avant la présidentielle avait commencé à retomber le soir du 22 avril. Le 10 juin, malgré l’implantation des élus locaux communistes, le Front de gauche avait déjà perdu plus de la moitié des voix qui s’étaient portées sur lui et subit de lourdes pertes en particulier dans les secteurs traditionnels du vote communiste.Le Front de gauche est depuis sa constitution en 2008 avant tout électorale, et le résultat est loin d’être concluant.................
http://2ccr.unblog.fr/2012/06/17/legislatives-l%E2%80%99echec-du-front-de-gauche/-
Cigogne67 19 juin 2012 17:08mélanchon finit le travail de son maitre : mitterrant, qui voulait en finir avec le pcf.
une page se tourne. -
L’éloge du Parti communiste (PC) par Pierre Moscovici est proprement incroyable. Le « parti des fusillés », dit-il ! Il n’a pas osé reprendre le mensonge énorme des 75 000 fusillés, mais l’esprit y était.
Pierre Moscovici, un ancien trotskiste, a quand même bien appris jadis, à la Ligue communiste de Krivine, qu’un pacte d’amitié germano-soviétique a été signé en 1939 et que le PC, parce qu’il l’approuvait, a été interdit par un gouvernement de centre gauche. Il doit savoir qu’en 1940, le même PC a essayé de refaire paraître légalement L’Humanité et que celle-ci, restée clandestine dénonçait le général de Gaulle comme un agent de la haute finance britannique. Il doit savoir que la Résistance anti-nazie est venue après que l’URSS ait été agressée par Hitler.
On pourrait rappeler aussi le soutien au procès des « blouses blanches », ces médecins juifs accusés par Staline d’avoir voulu l’assassiner, la négation du goulag soviétique et les applaudissements communistes à l’écrasement de la révolution hongroise en 1956. On nous répondra que nous sommes « hors-sujet ». Revenons donc à la Résistance : de gauche, le grand résistant Henri Frénay ? De gauche, Madeleine Fourcade ? De gauche le général Leclerc ? De gauche, d’Estienne d’Orves ? Et le général de Gaulle lui-même était, me semble-t-il peu porté sur la révolution socialiste ! Pierre Moscovici devrait aussi balayer devant sa porte avant de donner des leçons sur la Résistance : un certain nombre de socialistes ont hélas choisi le régime du maréchal Pétain en 1940. Et une majorité des parlementaires de gauche présents, votèrent en 1940 les pleins pouvoirs au Maréchal.
On avait déjà assisté à quelques dérapages du même type à la fin de la campagne de François Hollande. Il y a de quoi s’inquiéter ! Et si les projets économiques de Pierre Moscovici sont de la même qualité que ses jugements historiques, cela promet !
-
@marcopolo30 :
quel est l’intérêt de votre message, qui ne répond pas à cet article ni au commentaire de Robert Gil ?
Ah si : faire de l’anti-PCF en carton.
Les commentaires sur la négation du goulag, ou l’approbation de la répression de la Hongrie, on les connait. Ces actes du PCF sont impardonnables. Mais il n’a pas lui-même commis ces crimes. Et si vous avez du mal à comprendre comment un parti comme le PCF put être toléré et même avoir des millions d’électeurs en France pendant tant d’années, intéressez-vous juste au bilan des autres formations politiques, et les conclusions que le militant socialiste (au sens originel du terme, pas le PS actuel) pouvait en tirer : la SFIO a eu pour elle le refus de la grève générale paneuropéenne contre la guerre en 1914, comme leurs homologues allemands, choisissant l’Union Sacrée, permettant la boucherie de 14-18 (10 à 20 M de morts) ; puis approbation voire participation directe aux guerres coloniales d’après-guerre (Indochine, Algérie) ; puis reprise de la Françafrique (avec la conséquence atroce du Rwanda alors que Mitterrand était président et chef des armées en France). Et les autres familles politiques (démocrates-chrétiens, radicaux, gaullistes) ont également participé, en leurs temps, à tout ou partie de ces aventures. Et là, le bilan n’est pas la négation de crimes commis dans un autre pays, mais des centaines de milliers de morts directement commis par l’Etat français ou avec sa complicité.
Il ne s’agit pas de faire du « deux torts font un vrai », les fautes du PCF depuis 1920 jusqu’à 1991 sont énormes, mais, franchement, je ne vois pas en quoi un représentant du PS devrait se boucher le nez en regardant le PCF. La SFIO-PS a bien plus de cadavres dans son placard que la SFIC-PCF.
Quant aux ritournelles sur le pacte-germano-soviétique (dont certains points sont indéfendables, d’autres compréhensibles), ou l’attitude du PCF en 1940-1941, rappelez-vous juste une chose : le PCF était membre d’une internationale, et ne devait agir qu’en coordination avec elle, pas isolément. Commencer à attaquer les allemands dès juin 1940 aurait risqué de provoquer prématurément la guerre germano-soviétique, dans des conditions pas forcément plus favorable à l’URSS qu’en juin 1941. Et avec une défaite de l’URSS, les nazis auraient définitivement gagné. -
marcopolo30,
le pacte germano sovietique, ce n’est pas aussi simple que l’on nous le dit a la tele, voir : -
@Robert Gil :
Globalement d’accord avec l’article que vous venez de mettre en lien sur le pacte germano-soviétique. Il manque cependant de préciser d’autres points bien plus glauques de la collaboration germano-sovétique : livraison de civils (dont des juifs) aux allemands par les soviétiques, livraison de ressources par l’URSS (pour retarder la rupture du pacte), massacres comme Katyn, déportation de plus d’un million de civils polonais, baltes, roumains vers la Sibérie...
Mais sur le plan géopolitique et purement militaire, je suis d’accord avec vous, c’est une histoire plus complexe que le dit la thèse de « l’alliance naturelle des totalitarismes ’communiste’ et nazi »... -
Ce qui a coûté cher au FdG c’est le ralliement sans condition de Mélanchon à Hollande 38 minutes après les résultats officiels du premier tour de la présidentielle.
Beaucoup de militants du FdG croyaient dur comme fer que Mélenchon allait s’opposer au PS, ils ont vu, beaucoup ont du rester chez eux pour les législatives à cause de cela.-
l’objectif du front de gauche n’était pas d’élire Hollande en président, mais deVirer Sarkozy.. !!!je ne vois pas ce qu’il y a de difficile à comprendre..mais bon...il n’y a pas plus âne ....etc.Sarko viré ; maintenant il faut attendre le grand clash, car c’est sûr Hollande n’explosera jamais la finance parasite.. -
on ne savait pas avant Melenchon ce que c’était un extrémiste haineux , maintenant , on sait ................
-
lol,
si il y a bien un truc que je reproche à Méluche, c’est de ne pas être un extrémiste violent. -
c est vraiment dommageable de voir que des gens ouvriers ou pas on cru a MELENCHON s est espion du parti socialiste comme je l ai déja écri il roule pour eux et de plus il a réussi ou MITTERAND et JOSPIN se sont planté d avoir éliminé les communistes ces gens que j ai eu location de cottoyer 40 ans se retrouvé aujourdhui orphelin et surtout seul dans la vie sans aide des autres.
-
Finalement il y a
- combien de dépités PCF
- combien de dépités non PCF
au Front de gauche
-
Cigogne67 19 juin 2012 16:38le fdg n’est tout simplement pas crédible, qui plus est avec à sa tête un révolutionnaire en peau de lapin. Mélenchon c’était le messie, le prophète et les apôtres réunis. la gauche radicale a tout misé sur lui, son égo, sa haine, son dogmatisme.
le fdg trahit les classes populaires en prônant l’immigration pour servir le MEDEF plutôt que de servir les Français.
le fdg va maintenant rentrer dans le rang contre quelques places ici et là dans les régions, départements, aglos...
les salariés savent aujourd’hui qu’ils devront se mobiliser autour du RASSEMBLEMENT-
Le chien qui danse 19 juin 2012 17:09La drouate à pris sa claque , MLP n’est pas à l’assemblée, c’est déjà le minimum de victoire que voulait le FdG. Après que Mélenchon ne soit pas député c’est une défaite, s’il y avait réussi c’eut été un coup de maître, les forces opposées en présence ne lui on pas fait de cadeau.
(Je vais être grossier, mais c’est le genre d’article qui pue l’obséquiosité d’un déçu qui s’en remet pas)
Déjà qu’il faut jouer de son cul avec le PS pour arriver, vous, vous réclamez qu’on se le fasse défoncer, vous ne comprenez pas sa position par rapport au PS, vous avez du chemin a faire et en revanche un timonier pour vous sera absolument nécessaire vu que vous ne voyez pas ou vous allez.Les baltringues du FNeu-neu, plus rien à leur dire la campagne est finie, enfin l’infanterie de marine va pouvoir rentrer au port en attendant le programme pour les 5 ans à venir.
Nous aussi.
-
Cigogne67 19 juin 2012 17:20mélenchon est une illusion. il lui fallait de la lumière pour exister d’où hénin-beaumont.
le RASSEMBLEMENT explose ses chiffres et place deux député(e)s
les adhésions se multiplient et nous attendons les prochaines élections sereinement.
mélenchon avait promis la rue contre le gouvernement. Parions qu’il va, encore, se dégonfler-
globalement d’accord avec l’article.
ce qui est vraiment dommage et assez désespérant pour le Parti de gauche et Mélenchon, c’est de rassembler tant de monde dans des manifestations électorales pour ne rien en faire ni ne rien proposer de sérieux hormis des slogans piqués ici ou là.
On peut se demander si les « indignés français » sans grande réussiste en France jusqu’a maintenant, n’ont pas profité des manifs de mélanchon pour juste montrer qu’ils existaient aussi à l’instar des indignados d’Espagne.. Un petit tour et à plus. Le rendez électoral de la Présidentielle est vraiment quelque chose en France !!!-
« Le communisme, pour nous, n’est pas un état qu’il faut créer, ni un idéal vers lequel la réalité doit s’orienter. Nous nommons communisme le mouvement réel qui abolit l’ordre établi [...]Pour créer cette conscience communiste parmi les masses comme pour faire triompher la cause elle-même, il faut une transformation en masse des hommes, qui ne peut se produite QUE dans un mouvement pratique : la Révolution [...]Dans l’activité révolutionnaire, l’homme se transforme lui-même en transformant les conditions sociales. »*Karl Marx, Idéologie allemande, 1846. MEW, III,P.35,69,195Bref : voilà l’erreur de l’extrême gauche française : Si vous adhérez uniquement au jacobinisme et à la démocratie bourgeoise, la conscience de classe ne se développera pas, et l’Extrême Droite l’emportera.En effet, l’Extrême Droite en Europe est toujours celle qui remporte la mise en cas de grave crise économique. C’est ainsi que Hitler a été élu démocratiquement quand Lénine s’est appuyé sur une minorité armée et violente pour prendre le pouvoir.Il faut matériellement pratiquer la Lutte des Classes pour éveiller la conscience de classe. Il ne suffit pas de faire des meetings ni de chercher à convaincre qui que se soit de quoi que ce soit. Au diable les arguments, au diable le porte à porte : il faut désormais proposer à la population de Henin Beaumont de passer à des actions violentes et contestataires. Voilà comment naît la conscience de classe, il n’y a aucune autre voie.Qui se disait Jacobin déjà ? Bref, la vérité c’est que je ne tire pas sur Mélenchon. je l’ai apprécié et j’ai un respect sincère pour lui malgré son adhésion à la Franc Maçonnerie. Il a été capable de lever des masses et de faire des meetings, c’est déjà un bon commencement.-
Non du tout... les électeurs de Marine Lepen seront très heureux de participer à des saccages de banques, aux dynamitages des villas des oligarques locaux qui se sont enrichis en délocalisant, aux manifestations hebdomadaire contre tout et rien, aux enlèvements et à la séquestration des élus socialistes corrompus, à la levé de l’impôt révolutionnaire pour financer tout ces activité anti-système, etc. etc.
Ce serait sympa au passage de s’appuyer sur leur patriotisme pour tenter de ressusciter la culture, les traditions et le patois local ; et ainsi bien marquer leur différence avec les parisiens jacobins (fait chié méluche quand même)
Il y a tellement à faire, qu’ils seront heureux d’avoir des arabes pour les aider.
C’est comme ça qu’à Gipuzkoa, les nationalistes sont devenus communistes révolutionnaires.Cela n’a rien d’étonnant quand on a lu et compris Marx. C’est dans la lutte concrète et matérielle que naît la conscience de classe.
Comme dit Sean dans ’Il était une fois la Révolution’ :
L’Extrême Gauche, c’est ça.L’Extrême Gauche est la seule à pouvoir faire barrage au Fascisme. -
C’est vrai que l’extrême gauche est la seule à pouvoir faire face au fascisme. Elle en est la source. Plus, c’est sa nature profonde. Mieux, il y a une relation d’identité, un mimétisme entre ces deux faces d’une même pièce.
Doit-on rappeler que dans national-socialisme il n’y a pas libéralisme ? Que Mussolini fut exclu des socialistes que sur un point de doctrine sur le sexe des anges ?
Et que sur le drapeau rouge on met indifféremment faucille et marteau ou croix gammée.
C’est bien l’extrême-gauche qui a la clef du fascisme.
-
Cigogne67 19 juin 2012 21:18tout à fait péripate. le fascisme est d’origine socialiste.
mélenchon s’inscrit dans cette histoire.
-
avec des bobos comme vous en défenseur de la Conscience de Classe, Hénin Beaumon n’est qu’un triste aperçu de ce que deviendra la France après 10 ans de crises.
Hitler a été élu démocratiquement.Voilà ce qui vous attends si vous vous contentez de débattre dans le cadre de la démocratie bourgeoise.
Vous ne comprenez pas la pensée Révolutionnaire.Vous êtes des petits bourgeois perdus dans les discours et les débats d’idées.Même les salafistes égyptiens sont plus communistes que vous.Si nous sommes capables de dresser un mouvement révolutionnaire indépendantiste inspiré de Euskadi ta Askatasuna et de Batusana, ne doutez pas que nous arriverons massivement à convertir les jeunesses identitaires et les militants FN à la pratique révolutionnaire.
Les basques ont fait face au Fascisme, ils savent comment éveiller la conscience de classe. -
Cigogne67 19 juin 2012 21:51Même les salafistes égyptiens sont plus communistes que vous.
justement nous ne voulons pas de l’islamisation de la FRANCE. Quand on voit ce qu’est devenue l’une des plus grandes civilisations...non, merci !
-
Et au fait, c’est pas quand même un chouilla nationaliste l’ETA ?
si, bien entendu. la lutte des classes est la seule methode permettant de convertir les nationalistes au communisme.
voila ce que ne comprennent pas nos idealistes de gauche.
voila pourquoi les militants FdG seront directement responsables de l arrive au pouvoir de l extreme droitetant qu au barbus egyptiens, je n adhere pas a leur ideologie, mais l idologie : OSEF
ce qui compte, c est la lutte, le renversement du pouvoir en place, quitte a avoir un pouvoir encore pire ensuite qui sera a nouveau renverse. -
Isga ; je suis d’accord avec vous même si, à cette heure tardive, l’idée de faire la révolution me fait bailler. Mais demain est un autre jour et, de toutes façons, il n’y a pas d’autres solutions.
Ce petit réveil des gauches a été très utile je crois car les gens étaient trop dépolitisés. Comme c’est toujours une minorité qui a fait avancer les choses, ce n’est évidemment par les urnes que cela passera. En attendant, veillons à s’instruire politiquement et philosophiquement, à instruire les autres autant que faire se peut. Car il ne faut pas se faire voler sa révolution comme CELA A TOUJOURS ÉTÉ LE CAS ! -
@ isga
Oui ils savent ! par le meurtre, les bombes et les attentats, et surtout en levant l’impôt obligatoire ( ha les rouges vifs aiment aussi le fric ) !!
Non monsieur, pas pour nous, nous sommes pacifiques, tolérants, et respectueux des lois de la République..
Vous appelez à la rébellion armée, non à la révolution pacifique ! vous êtes un dangereux fasciste rouge ..comme l’étaient les brigades rouges sang criminelles en Italie , berceau du vrai faschisme, votre inclinaison apparente .. -
@alinea
waoooo ! enfin ! quelqu’un de gauche !
je n’y croyais plus.... vous avez tout à fait raison, les débats d’idées ne servent qu’à éviter de se faire voler la Révolution (ce qui est en train d’arriver dans les pays arabes). Pour le reste, c’est la lutte concrète sur le terrain qui permet d’éveiller la conscience de classe.Si au lieu de débattre, les ptits gars du FdG avaient brûler une ou deux banques (enfin, à travers un bras armé illégal et soutenu à demi-mot), nul doute qu’ils auraient fait un beaucoup plus gros score à l’élection, et que de nombreux électeurs à la recherche d’un mouvement anti-système les auraient rejoint.
@papi
’ Non monsieur, pas pour nous, nous sommes pacifiques, tolérants, et respectueux des lois de la République..’Heil Hitler !
Voilà à quoi tout cela va vous mener : à l’élection démocratique et respectueuse de lois de la république de l’Extrême Droite.A refuser de faire la Révolution, on récolte les guerres mondiales
Il y a 11 millions de pauvres dans ce pays, eux veulent en découdre.
Pour l’instant, ils ne trouvent que le Front National comme parti qui semble récolter les inimitiés du système.Quand le FdG aura enfin quelques un de leurs cadres emprisonnés pour terrorisme, soyez sûr que nous ferons le plein des voix.
Malheureusement, pour l’instant, les cadres du FdG sont des petits bourgeois qui veulent s’en sortir dans la vie et qui font figure de ’gendre idéal’. -
Après la Commune, Thiers
Après Mai 68, Juin 69 et Pompidou
L’extrême gauche a toujours fait le lit de la réaction -
Les Révolutions aboutissent en effet systématiquement à la mise en place d’un pouvoir réactionnaire. C’est ce qui se passe en ce moment dans les pays Arabes.
Ceci dit, on peut espérer que le niveau de compétence atteint aujourd’hui par le salariat (niveau d’étude moyen très élevé) leur permettra de véritablement instaurer un système de démocratie direct et ainsi de s’approprier le pouvoir.
En tant que Communiste, en tant que Matérialiste, la seule chose qui m’intéresse : c’est que les peuples apprennent à renverser les pouvoirs en place.
Peut-être que cette fois-ci encore le pouvoir suivant sera réactionnaire. Peu importe. L’important est que l’Histoire avance. L’Histoire avance à chaque fois que les peuples renversent les systèmes en place.
-
C’est ainsi que Hitler a été élu démocratiquement quand Lénine s’est appuyé sur une minorité armée et violente pour prendre le pouvoir.
Révisez vos classiques. Hitler n’a pas été « démocratiquement élu », et c’est précisément parce qu’il n’avait pas obtenu la majorité nécessaire pour changer les institutions de Weimar qu’il a été obligé de faire incendier le Reichtag pour pouvoir mettre hors la loi les députés qui s’opposaient à lui et modifier la constitution. Lénine, quant à lui, ne s’est nullement appuyé sur une « minorité armée et violente » : il a au contraire combattu toutes les déviations « avant-gardistes » pour chercher à faire du parti bolchévique une organisation de masse. C’est Hitler, et non Lénine, qui s’est lancé à l’assaut du pouvoir « appuyé sur une minorité armée et violente » (celle des chemises brunes, puis des SS), et non Lénine.
Au diable les arguments, au diable le porte à porte : il faut désormais proposer à la population de Henin Beaumont de passer à des actions violentes et contestataires.
Que proposez-vous, de recommencer l’aventure d’Action Directe ? Et vous croyez vraiment que les gens vont vous suivre ?
-
Je suis plutôt d’accord avec cet article.
Un programme flou mais surtout une stratégie désespérante.
Que signifie cette révolution dans les urnes ?
Quel rapport entre la mobilisation des manifestations meetings, le slogan de campagne « prenez le pouvoir » et la seule perspective de servir de renfort pour le PS ?
Que signifie ce « pacte républicain » accordé à priori et sans aucune condition programmatique ?
A ce jeu-là la gauche qui se veut radicale restera indéfiniment le supplétif du PS et le soutien du libéralisme.
Que signifie une campagne sans aucun projet international fort, même pas capable de s’opposer à la soumission du PS à la politique états-unienne au Moyen-Orient ?
Que signifie prétendre se battre pour une nouvelle constitution et jouer jusqu’au bout le jeu de l’actuelle ?Enfin quelles perspectives de lutte autre que la routine parlementaire et les protestations dans l’hémicycle ?
-
ah !
ça fait plaisir d’entendre les choses énoncés si clairement.maintenant : il va être grand temps d’organiser un mouvement de contestation et de lutte qui soit authentiquement révolutionnaire (ça ne veut pas dire sanguinaire)Je pense que les syndicats de ’Solidaires’ et et les trotskystes du NPA et de LO (bwaaaa, désolé, j’ai vomi) forment le meilleur socle possible en France pour relancer la lutte matérielle et concrète.En Gipuzkoa, chez nos amis basques, il n’y a pas une semaine qui s’écoule sans grève et manifestation d’ampleur. Les banques sont toutes obligées de baisser leur rideau de fer, même quand elles sont ouvertes, car sinon dans la journée des jeunes anonymes en scooter repeignent la façade à base de cocktail molotov. Grève, manifestation, vandalisme, enlèvement, séquestration, parfois même assassinat : le mouvement Révolutionnaire Basque entretient la conscience de classe de ses membres au travers d’une lutte matérielle et quotidienne nommé Kale Boroka.En Gipuzkoa, la police et l’armée est présente partout, rappelant à chacun qu’il s’agit authentiquement d’une guerre de Classes. L’extrême droite est inexistante, car ceux qui seraient susceptibles de former ses rangs (nos militants FN, nos jeunesses identitaires, etc.) sont impliqués quotidiennement dans une lutte matérielle et physique au côté des Marxistes révolutionnaires.Bon Sang : Il est grand temps de faire peur à l’oligarchie, physiquement.C’est la meilleure manière de faire reculer l’Extrême Droite, c’est la meilleure manière de redonner corps à l’Extrême Gauche ! -
« .....révolution dans les urnes..... »
A mourir de rire...depuis quand on fait une révolution dans les urnes ?
-
@Isga
Pour faire peur à l’oligarchie et comme vous me semblez ne pas avoir peur de faire dans la violence ,je vous pose ouvertement la question :
Est-ce que vous seriez partisan de constitution de cellules armées qui tueront des journalistes sbires d’oligarchie ,des patrons de banques,des hommes politiques pourris ,qui feront des enlèvements pour certains revendications etc. ?
Si votre réponse est oui ,expliquez-moi par quel raisonnement vous arrivez à prendre la vie à une personne ,un humain comme vous. C’est quoi exactement qui donne le droit de tuer en bonne conscience ?
-
En plus par les machinations PS on a perdu deux vraies communistes à l’Assemblée Nationale ,je nomme Roland Muzeau ,et Jean-Pierre Brard ,tous les deux bons orateurs ,qui se sont opposés à l’intervention en Libye ,et qui sont contre l’ingérence dans les affaires syriennes.
-
Non, je ne considère pas qu’il soit nécessaire de tuer. Par contre, enlever et séquestrer me semble absolument indispensable aujourd’hui. Que faire face au cynisme des grands patrons qui délocalisent ? Une cave, une camera, un bereta ; et de la dynamite pour leurs villas.Cela permettra-t-il d’empêcher les délocalisations ? Non, mais cela générera un grand enthousiasme populaire, cela favorisera la conscience de classe, et vous verrez que ceux qui se tournent aujourd’hui vers le FN se tourneront vers nous. C’est ainsi en Euskadi que les nationalistes sont devenus Marxistes Révolutionnaires.Pour ce qui est de la ’bonne’ conscience, désolé, je ne comprends pas. Avez vous une définition ? Pour moi, la ’bonne’ conscience est le problème des curés et des bourgeois idéalistes. Ma ’bonne’ conscience à moi, c’est la conscience de classe, la conscience que mon devoir est de renverser la bourgeoisie.Bref : je suis d’Extrême Gauche, je suis Communiste. -
Tu es aveuglé par tes lubies.
Tout ton discours est axé sur l’appartenance à une patrie idéologique.
Cela fait de toi un fasciste idéologique.
Ouvre les yeux et voit les gens tels qu’ils sont, non pas comme tu voudrais qu’ils soient. -
Bonjour l’auteur,
en fait c’est très simple : pour se positionner par rapport au PS, il fallait tout simplement accepter son programme, tel quel. Et c’est à peu près ce qui a été dit mot pour mot par les dirigeants socialistes avant les présidentielles et les législatives.ce que le FgG paie, c’est son positionnement réellement radical. Son programme est à peu près inconciliable avec celui du PS : Sortie de l’Otan, remise en question des traités européens, renégociations de tous les pactes y afférant, refus de l’austérité, etc etc. On est aux antipodes du programme PS, et complètement à contre courant des médias, bien plus que ne l’est le FN.Les gens n’y ont pas cru, car la situation particulièrement en France n’est pas encore assez dégradée pour délégitimer le discours Européen-compatible, et je suis convaincu que quelque soit la personne que on mettrait comme porte parole du FdG pour expliquer notre programme, il ne sera de toute manière jamais pris au sérieux. Et ça durera tant qu’il n’y aura pas en France une austérité et un effondrement institutionnel à la Grecque.La question est alors simple : soit on abandonne ce programme pour avoir quelques députés, et dans ce cas il ne faudra pas pleurer la vaseline, soit on se le garde dans un coin, pour être prêt à le ressortir lorsque tout ira mal.Le cas de la Grèce valide hélas ce point de vue : Parti de 5% il y a 2 ans, le voici maintenant à 27%, et dans 6 mois lorsque de nouvelles élections législatives devront se dérouler, il fera probablement une majorité absolue. Il faut visiblement en passer par ça pour que les gens désaoulent un peu de la propagande Européiste.-
en fait c’est très simple : pour se positionner par rapport au PS, il fallait tout simplement accepter son programme, tel quel. Et c’est à peu près ce qui a été dit mot pour mot par les dirigeants socialistes avant les présidentielles et les législatives.
Pas vraiment. Regarde la situation d’EELV : ils ont signé un accord tactique avec le PS sans renier en rien leurs convictions. Dans leur accord, ils ont acté les convergences et les divergences. Et ils ont 18 députés là ou le FdG a 10, et avec la moitié des voix.
Je le redis : je pense qu’on ne fait de la politique qu’avec les réalités, et la réalité est que le PS est la force dominante de la gauche. Le système électoral tel qu’il est - là encore, je ne dis qu’il est bon ni qu’il est mauvais, mais qu’il est là et par conséquent il faut faire avec - pénalise ceux qui n’arrivent pas à faire des compromis. Je ne crois pas qu’il soit possible pour le FdG de faire un compromis stratégique avec le PS, puisque leurs objectifs sont trop différents. Mais un compromis tactique aurait permis au Front de Gauche d’avoir plus d’élus à un coût minimum, celui de froisser les égos des gens pour qui cracher sur le PS est plus important que peser politiquement sur les réalités. Etant donné le poids que ces derniers ont sur le discours du FdG, il n’est pas étonnant que les gens se détournent de ses candidats...
Les gens n’y ont pas cru, car la situation particulièrement en France n’est pas encore assez dégradée pour délégitimer le discours Européen-compatible,
Etant donné que le discours du FdG - notamment sur l’Euro - est on ne peut plus « européen compatible », je me demande ce que la « délégitimation » lui aurait apporté.
et je suis convaincu que quelque soit la personne que on mettrait comme porte parole du FdG pour expliquer notre programme, il ne sera de toute manière jamais pris au sérieux.
Pour être pris au sérieux, il lui faudrait un hypnotiseur... désolé, mais le programme du FdG n’est qu’une liste au père Noël, sans cohérence, sans hiérarchisation et pire que tout sans chiffrage. Comment voulez-vous prendre au sérieux quelqu’un qui vous explique qu’il s’affranchit des contraintes européennes tout en conservant l’Euro et l’UE ?
La question est alors simple : soit on abandonne ce programme pour avoir quelques députés, et dans ce cas il ne faudra pas pleurer la vaseline, soit on se le garde dans un coin, pour être prêt à le ressortir lorsque tout ira mal.
Il y a une troisième solution : le FdG conserve son programme, et fait un accord tactique avec le PS qui soit mutuellement avantageux (ils gagneront quelques députés de plus, le FdG aussi). Pourquoi poser le choix en termes d’une alternative noir ou blanc ? Il faut un minimum de pragmatisme : un accord tactique ne nécessite pas qu’on s’embrasse sur la bouche, qu’on déclare être d’accord sur tout. Il suffit que les deux parties y gagnent quelque chose. Et les électeurs sont suffisamment adultes pour pouvoir le comprendre. Aussi longtemps que la « gauche radicale » refusera tout accord tactique, elle s’enfermera dans un ghetto.
Le cas de la Grèce valide hélas ce point de vue : Parti de 5% il y a 2 ans, le voici maintenant à 27%, et dans 6 mois lorsque de nouvelles élections législatives devront se dérouler, il fera probablement une majorité absolue.
Attendons alors... cela étant dit, ceux qui ont pratiqué la politique du pire se sont généralement plantés. Le jour - qui à mon avis n’arrivera jamais, mais passons - ou les électeurs français seront prêts à prendre le risque de « casser » l’Euro, c’est vers le FN qu’ils se tourneront, pas vers le FdG.
-
J’avais commenté dans ces colonnes combien le « débat » entre Mélenchon et Marine Le Pen à l’émission « des paroles et des actes » avait été mal abordé par le candidat du Front de Gauche : ayant une opportunité de s’adresser à l’électorat de Le Pen, Mélenchon a pris un ton que cet électorat ne pouvait accepter. Du coup, son intervention était inutile - voire contreproductive - puisqu’elle n’était audible que pour ses propres militants, c’est à dire précisément par ceux qui n’ont pas besoin d’être convaincus.
Bah en même temps ça reflète, je crois, la conviction profonde de Mélenchon qui est de ne pas pactiser avec ce qu’il considère être le diable. Il ne comprend pas et ne comprendra jamais le vote FN, je crois que c’est clair. C’est un choix, qui certes, lui a porté préjudice. M’enfin j’en connais une qui a fait le choix inverse (Morano) et qui s’en mord les doigts aussi...
Avec l’arrogance intellectuelle qui caractérise l’extrême gauche, on a excommunié par avance tous ceux qui ont voulu sortir du langage bobo-fémino-libertaire-europhile
On sent chez vous tout le mépris que vous portez aux droit-de-l’hommistes utopistes bobos etc etc etc, c’estv ouis, en réalité, le disque rayé.
Ceux qui voulaient sortir de l’Euro sont des « maréchalistes », ceux qui admettent que l’immigration pose des problèmes sont des vendus au FN. Avec un tel positionnement, difficile d’élargir son électorat.
En même temps,, je crois qu’il est absolument limpide sauf pour vous que Mélenchon visait des électeurs PS, et non pas FN et que c’est plutôt sur cet échec du dialogue avec les sensibilités modérées de gauche que devrait porter le débat, comme vous le faites dans la deuxième moitié de l’article dont la première ne sert à RIEN.
L’aventure de Hénin-Beaumont était à mon avis une grave erreur au niveau local.
L’aventure anti-FN était THE erreur fondamentale : s’attaquer aux causes et pas aux effets est proprement désastreux. Ce qui montre que Mélenchon est un brave homme, mais bel et bien aux ordres du système européiste de libre-échange.
Mais en plus, en polarisant la campagne du Front de Gauche sur cette circonscription et sur la seule problématique du Front National, ce parachutage a rendu inaudible la campagne locale des autres candidats du Front de Gauche, particulièrement en région parisienne.
Ah certes... Mais bon, les députés pas connus ont généralement bénéficié de 0 exposition médiatique, ce n’est pas spécifique au FG.
-
« Bah en même temps ça reflète, je crois, la conviction profonde de Mélenchon qui est de ne pas pactiser avec ce qu’il considère être le diable. »
Et bien justement : diaboliser son adversaire n’est pas une stratégie politique. Surtout quand des millions d’électeurs s’identifient à la démarche ou le discours d’une candidate (pas son programme précis qu’ils connaissent plus ou moins), et qu’ils se sentent donc diabolisés eux-mêmes.
« M’enfin j’en connais une qui a fait le choix inverse (Morano) et qui s’en mord les doigts aussi... »
Personne n’a dit que Mélenchon aurait dû s’allier avec le FN…ne passons pas d’un extrême à l’autre.« En même temps,, je crois qu’il est absolument limpide sauf pour vous que Mélenchon visait des électeurs PS, et non pas FN »
Mélenchon a maintes fois répété qu’il voulait sortir le FN de la scène, donc réduire son électorat, si possible pour en faire des mélenchoniens. C’est donc bien l’électeur FN qu’il visait, en s’y prenant très mal.« Ce qui montre que Mélenchon est un brave homme, »
La qualité morale de l’homme Jean-Luc Mélenchon n’est pas le sujet. Le sujet, c’est la démarche politique. -
Ah oui, je voulais évidemment dire « s’attaquer aux effets et non pas aux causes est désastreux », le lecteur avisé aura rectifié de lui-même...
-
Article parfaitement fantasmagorique.
C’est toujours facil de prendre les chiffres qui arrangent et d’en tirer les conclusions.
Le front de gauche a certes perdu des députés, mais c’est en augmentant son nombre de voix au niveau national et en faisant un meilleur %.
Si le scrutin avait été proportionnel le front de gauche totaliserait 60 députés ...
On a ici non pas le résultat d’une défaite du front de gauche ou d’un rejet, mais précisément l’aboutissement d’une logique de bipartisme poussée à son paroxysme avec un scrutin majoritaire plus que jamais injuste pour les autres formations politiques.
Le front de gauche paie donc le prix de son indépendance vis à vis du PS qui ne leur ont fait aucun cadeau.
C’est donc déjà toutes les médisances et toute la calomnie avancée précisément par les gens comme vous toutes ces dernières années, qui sont infirmées par les faits.
Le front de gauche est bel et bien indépendant du PS. C’est désormais un fait établit.
Je pense que les électeurs sauront à l’avenir à qui faire confiance, entre ceux qui comme vous leur ont mentit pendant 2 ans pour nous nuir, et ceux qui ont été jusqu’ici de bonne foi et qui se sont battus jusqu’au bout pour leurs convictions !
Contrairement à ce que vous affirmez le front de gauche ne se termine pas à ces élections législatives, il ne fait que commencer !
-
Contrairement à ce que vous affirmez le front de gauche ne se termine pas à ces élections législatives, il ne fait que commencer !
—> exact... tout est dit... -
Les chiffres que je donne (je suis l’auteur du chapeau, pas du reste de l’article) ne sont pas « arrangeants », ils sont complets.
La seule variable qui compte, c’est le % des inscrits, pas le nombre des suffrages exprimés (biaisé par le niveau de l’abstention), ni le nombre de voix (qui est impacté par l’évolution de la population totale). Et ce qu’il faut comparer, c’est le total réalisé par le FDG PLUS LO et LCR-NPA, car si le FDG ne fait que prendre des voix à l’extrême-gauche, alors il n’y a pas de progrès global, sauf d’avoir unifié (pour combien de temps ?) son camp.
Et en % des inscrits, à la présidentielle, le total FDG+LO/NPA a fait 10% des inscrits le 22 avril 2012. C’est mieux qu’en 2007 (8%), mais en 2007 il y avait un contexte particulièrement catastrophique : 5 candidatures « gauche radicale », pression beaucoup plus forte du vote utile autour de Royal pour effacer le 21 avril 2002. En fait, en 2012, la gauche radicale (FDG+LO+NPA) n’a fait que retrouver le niveau de 2002 et 1995. Pas plus.
Aux législatives, le bilan est pire encore, puisque l’ensemble « gauche radicale » ne fait pas plus de % (des exprimés et des inscrits) qu’en 2007. Le nombre de voix est passé de 2,003 millions à 2,042 million (avec une population plus nombreuse en 2012)…http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/elections/resultats/a ccueil-resultats/downloadFile/attachedFile_2/Leg_07_FE_METRO_OM.xls
http://elections.interieur.gouv.fr/LG2012/FE.html« Si le scrutin avait été proportionnel le front de gauche totaliserait 60 députés ... »
Comment le Front de Gauche, avec moins de 10% des suffrages, aurait-il pu avoir plus de 10% de l’assemblée (qui compte 577 sièges) ? Il aurait pu en avoir une quarantaine avec la proportionnelle intégrale, mais l’ensemble de la gauche radicale aurait fait pareil en 2007.« Le front de gauche est bel et bien indépendant du PS. C’est désormais un fait établi. »
Oui, parfaitement établi dès le 22 avril 2012 avec le ralliement sans conditions en moins d’une heure de Mélenchon à Hollande. -
@le chat, cigogne, alain, Ulysse ou edelweiss
Votre avis on le connait en long en large et en travers, alors ce n’est pas la peine de venir nous ressortir vos inepties.
Mélenchon a toujours dit avant ( plus d’un an avant) qu’il se désisterait en faveur du candidat le mieux placé à gauche , y compris lors du débat télé avec MLP, c’est à cette occasion que celle ci lui a rétorqué qu’il était la voiture balai du PS. Pourquoi MLP aurait dit cela sinon ? Alors vous pouvez continuer à dire que les électeurs FdG ne savaient pas, alors que cela a toujours été dit. Revisionnez le !
http://www.dailymotion.com/video/xp0pc4_j-l-melenchon-contre-le-pen-france-2_newsPour l’extrémiste haineux, on a vu des posture de MLP et auparavant de son père qui n’on rien à envier à celle de Mélenchon. Pour mémoire :
http://www.dailymotion.com/video/x49irl_agression-de-jean-marie-le-pen_news-
@l’auteur
Je ne partage pas votre vision, le programme l’humain d’abord s’adresse à tout le monde et il présente une alternative aux autre programmes y compris à ceux des autres partis de gauche. Il est clair que le but de ce programme n’est pas de parler aux riches mais de proposer une dynamique par la relance du pouvoir d’achat pour les électeurs des classes moyennes et populaires.Pour ce qui est du débat, là encore je ne partage pas votre point de vue, MLP bénéficiait et bénéficie encore d’une starisation à outrance dans les médias qui n’abordent que rarement le contenu de son programme et préfèrent reprendre en cœur les déclarations chocs que celle-ci prépare à leurs intentions. Le père faisait pareil.
Par ailleurs vous parlez de l’électorat de MLP comme si ce dernier lui était idéologiquement acquis. Or le FN surfe depuis toujours sur le vote contestataire, Derrière le noyau dur de militants pur jus de droite extrême, il y a l’électorat ouvrier et populaire qui est venu au fil des ans voter FN par rejet du PS, du PCF et des gouvernements Mitterrand, cet électorat est composé de ceux qui ont subi les fermetures d’usine, le tournant de la rigueur, les délocalisations. Les déçus de 1981 en somme. Cet électorat accepte tout à fait que l’on vienne bousculer MLP à condition de la prendre à son propre jeu et d’avoir un discours clair et simple. Les thèmes abordés par Mélenchon lors du débat pouvaient porter, mais la stratégie de MLP consistant à ne pas répondre n’a pas permis à Mélenchon de vraiment prendre le dessus sur celle-ci. En gros cela est fait le buzz, mais les idées ne sont pas passées. Stratégie de l’évitement de MLP qui réduit la casse en évitant la confrontation.
Dois-je vous rappeler le poids des débats et en particulier d’un débat dans le score électoral ? Toutes les études montrent qu’un débat n’influence au mieux le résultat de 1 à 2 % . Et encore pas toujours. Enfin ce « non débat » a eu lieu tôt dans la campagne, son influence a été très faible sur le résultat. Beaucoup d’évènements étant intervenus après.
Votre discours pose effectivement le problème de la généralisation ? Est-ce que l’immigration pose problème ?
Chaque vague d’immigration a eu des difficultés pour s’insérer, une partie y parvient assez vite, l’autre pose problème. L’angélisme de la gauche avec la délinquance a longtemps permis aux trafiquants de tous poils de prospérer. Comme toujours la petite délinquance est enracinée avec la pauvreté, et les immigrés originaires du maghreb ont un double problème culturel d’une part avec les stupéfiants (en particulier le haschich) et avec la pauvreté d’autre part. Les polonais, espagnols ou italiens n’avaient pas ce problème avec la production des stupéfiants. Le contexte a également changé, l’époque 68 est passée par là et la demande de stupéfiants s’est accrue. Le positionnement politique du FdG n’y peut rien. C’est l’héritage des 40 dernières années, des politiques post 68, des crises, du laxisme de la gauche envers la délinquance, de problèmes de logements, etc.
Pour ce qui concerne la sortie de l’euro soit vous êtes POUR soit vous êtes CONTRE, le FdG a choisi. Et oui les mouvements souverainistes apparaissent souvent comme « maréchalistes » parce que ceux qui précisément prônent ce discours sont la plupart du temps les figures de la droite extrême. Et qu’à gauche, la réponse est européiste.
Vous faites l’élection à l’envers, au moment où l’humain d’abord a été présenté, c’était avant le résultat des élections. Donc vous ne pouviez pas dire qu’il n’y aurait que 10 députés pour le représenter à l’assemblée.
Alors oui je vous donne raison sur le point de pédagogie concernant le rôle des députés et donc l’importance du nombre dans l’application du programme. Mais dans ce cas, il fallait une négociation préalable avec le PS comme l’ont fait les verts, afin que des mesures soient reprises dans le programme PS. Or le FdG souhaite garder son indépendance et de toute évidence le PS n’était pas non plus sur la même ligne idéologique. Donc il ne pouvait y avoir d’accord.
Le discours a toujours été clair du côté du PC, les médias et quelques caciques ont beau rabâcher le contraire, la base du PC et les dirigeants actuels ne souhaitaient pas à l’instar de Robert Hue rentrer dans un gouvernement PS, pour une raison simple, le programme du PS est trop social-démocrate à leurs yeux.
Le Front de gauche n’existe que depuis quatre ans, et les scores électoraux du PCF étaient en chute libre auparavant. Le phénomène que vous décrivez est du à la fin de l’idéal communiste, au vieillissement de ses leaders locaux et à l’incapacité idéologique que le PCF a eu à se renouveler dans les années 70. C’est à cette période que l’érosion de son électorat s’est entamée. Le coup de grâce ayant été porté dans les années 90. Cela n’est pas du au Front de Gauche, à la personnalité de Mélenchon ou à la stratégie conduite. Le Front de Gauche est né en réponse à cette érosion parce que comme vous le décrivez les bastions communistes tombaient uns à uns.
Vous confondez les causes et les conséquences.
Hénin-Beaumont est certainement à la fois un succès et un échec. Un succès parce que compte tenu des affaires du PS local, MLP était quasiment sure de se faire élire. Et la mobilisation autour de la candidature Mélenchon a forcé le PS à faire campagne et à ne pas abandonner cette circonscription au FN.
Un échec parce que la médiatisation de Mélenchon a personnifié son combat dans cette circonscription et fait oublier au plan national le combat des autres représentants du FdG. Mélenchon s’est surement trop impliqué dans ce combat local au détriment de son rôle de porte voix national du FdG.
Pouvait-il en être autrement, dès lors qu’il a choisi de se présenter à Hénin-Beaumont ? Surement pas.
Hénin-Beaumont a donc montré les limites du FdG dont le poids politique et médiatique n’est finalement que trop incarné par Mélenchon. Le mouvement est « jeune » et la plupart de ces cadres ne sont pas encore assez connus du grand public. Certes il y a ceux du PCF comme Laurent ou Buffet, mais ils n’ont pas le charisme de Mélenchon et ils sont trop connotés « dinosaures » communistes.Le PCF est mort, il doit maintenant céder sa place totalement au Front de gauche et à une nouvelle génération de cadres. Je dirais que toute proportion gardée, c’est ce que le FN tente de faire par exemple avec la succession de JMLP. Golnish a été écarté par MLP qui a propulsé Alliot, Philippot et maintenant Collard sur le devant de la scène.
Le FdG doit préparer la succession de Mélenchon avec Delapierre, Dartignolles et consorts.
-
Bon, désolé de contredire un camarade, mais l’idéalisme est le poison de l’Extrême Gauche :
’Par ailleurs vous parlez de l’électorat de MLP comme si ce dernier lui était idéologiquement acquis’Il n’y a que l’extrême droite qui puisse acquérir idéologiquement le salariat. L’idéalisme, l’éthique, la morale, les théories, les utopies, les mondes idéaux : tout cela leur appartient, laissez leur.Nous sommes matérialises : la seule chose qui nous appartienne, c’est la lutte physique et concrète en dehors de toute théorie.’Il est clair que le but de ce programme n’est pas de parler aux riches mais de proposer une dynamique par la relance du pouvoir d’achat pour les électeurs des classes moyennes et populaires.’Quel erreur ! Luttez contre le Capitalisme, c’est lutter contre la société de consommation.Dans les économies socialistes, le pouvoir d’achat baisse nécessairement (sauf quand le peuple crevait de faim comme au Vénez). L’objectif est précisément de sortir la population du sur-travail, et donc de la sur-consommation.Dans une économie socialiste, vous serez tous plus pauvres, mais plus heureux.’ Cet électorat accepte tout à fait que l’on vienne bousculer MLP à condition de la prendre à son propre jeu et d’avoir un discours clair et simple[...]. Est-ce que l’immigration pose problème ?’Les discours ne sont d’aucune utilité ou presque pour l’Extrême Gauche.Les gens ont voté FN parcequ’ils ne supportent plus de voir des arabes et de noirs. Il n’y a rien de rationnel là dedans, et leur demander d’être raisonnables, c’est leur demander d’adhérer à la morale petite bourgeoise.
Enseignez aux salariat d’Henin Beaumont les bases de lutte de rue, vous verrez qu’ils seront trop occupés à poser des bombes pour être raciste. Vous verrez que comme les nationalistes basques, ils seront très contents d’avoir des immigrés pour les aider à poser ces bombes.’Pour ce qui concerne la sortie de l’euro soit vous êtes POUR soit vous êtes CONTRE, le FdG a choisi’Faux.L’extrême gauche est internationaliste.
Si notre objectif est de renverser l’Oligarchie Financière, alors il sera facile de comprendre pour les futurs as du Coktail Molotov d’Hénin Beaumont qu’il faut le faire à échelle européenne.Les nationalistes basques, qui ressemblent beaucoup à nos jeunesses identitaires, sont très européïstes. Pourquoi ? parcequ’il ne sont pas dans le blabla et les discours, ils posent des bombes.’Or le FdG souhaite garder son indépendance et de toute évidence le PS n’était pas non plus sur la même ligne idéologique. Donc il ne pouvait y avoir d’accord.’’ Le phénomène que vous décrivez est du à la fin de l’idéal communiste, au vieillissement de ses leaders locaux et à l’incapacité idéologique que le PCF a eu à se renouveler dans les années 70.’Idéologie... Idéal... Comme si le problème c’était les mots...Non : le problème est l’embourgeoisement des anciens militants PC. Du haut de leurs acquis sociaux, ils sont devenus des petits bourgeois sans s’en rendre compte.
Je te renvoie à ma citation de Marx : Le communisme c’est la lutte concrète et quotidienne, pas un idéal vers lequel on tend. Dans ce sens, les salafistes qui renversent le pouvoir en Egypte sont plus communistes que nous.’Hénin-Beaumont a donc montré les limites du FdG dont le poids politique et médiatique n’est finalement que trop incarné par Mélenchon. ’100% d’accord’ Le mouvement est « jeune » et la plupart de ces cadres ne sont pas encore assez connus du grand public. ’Mon dieu, moi les rares jeunes cadres que j’ai vu m’ont donné la nausée. Les jeunes cadres du Front de Gauche sont encore plus idéalistes que les Trotskystes. Si on les laisse prendre le contrôle, nul doute qu’ils vont tuer le mouvement. Franchement, qu’ils aillent vivre en HLM, après on en reparlera.’Le PCF est mort, il doit maintenant céder sa place totalement au Front de gauche et à une nouvelle génération de cadres.’Bordel : tu parles comme un petit bourgeois jacobin qui croit en la démocratie bourgeoise et qui pense qu’un parti de petits bourgeois peut résoudre les problèmes du salariat.Pas d’extrême gauche sans contrôle populaire. Au NPA, ils ont au moins compris ça.Si vous voulez faire un parti dirigé par des cadres petits bourgeois qui veulent le bien du peuple, laissez faire le PS ou le FN, ils le font très bien.’Le FdG doit préparer la succession de Mélenchon avec Delapierre, Dartignolles et consorts.’Non. Il faut relancer la lutte des classes, favoriser les actions concrètes et matérielles. -
je voulais juste rajouter ça :
Quand le FdG aura enfin quelques un de leurs cadres emprisonnés pour terrorisme, soyez sûr qu’ils ferons le plein des voix.
-
Par ailleurs le Front de Gauche n’est pas d’Extrême Gauche, simplement de gauche décomplexée.
-
Bah, le seul vrai problème, ce sont les représentants, TOUS les représentants. Je vous rappelle que dans une vraie démocratie, il n’y a pas de représentants, c’est le peuple lui-même qui vote ses lois. Le problème est que nous appelons démocratie un système aristocratique de gouvernance « représentative » qui est le contraire d’une démocratie.
Donc la solution d’une bonne partie de nos problèmes consiste simplement à supprimer les élections pour instaurer le tirage au sort au sein de la population, sans lequel aucune démocratie n’est possible.
une soit-disant « révolution citoyenne » ’est impossible sans cela, car même à la proportionnelle, ce seront toujours les mêmes faces de rat qui se présenteront aux élections pour la plus grande joie de l’oligarchie financière... -
Tout à fait Atilax.
D’ailleurs, tu as Tux en avatar.
Or, le système hiérarchique du logiciel libre est précurseur de la futur démocratie.
Voilà un point de vue authentiquement matérialiste, authentiquement communiste : Ce sont l’évolution des rapports de force dans l’appareil productif qui font évoluer les systèmes politiques.Mais voilà, les ’représentants’ de l’Extrême Gauche sont des cadres petits bourgeois qui ne peuvent pas comprendre la pensée révolutionnaire. Ce n’est pas une question d’intelligence, c’est simplement que la pensée révolutionnaire rentre en contradiction avec leurs conditions d’existence de petit bourgeois. Ces même jeunes cadres dont parle OP, ils sont le cancer de l’Extrême Gauche. On devrait les savatter à grand coups de cross révolutionnaires.
Bref : dans le logiciel libre, la hiérarchie est fluide, elle se forme spontanément en fonction de la compétence, et n’a pas besoin d’être gravée dans le marbre d’un contrat.
-
Je ne partage pas votre vision, le programme l’humain d’abord s’adresse à tout le monde
C’est peut-être vrai en théorie. Mais relisez-le avec attention : le sociétal occupe une place sans proportion par rapport aux questions sociales et économiques. Non seulement en volume, mais aussi en précision. Essayez de le relire avec les yeux d’un chômeur de 50 ans d’Hénin-Beaumont, et dites moi s’il vous parle...
Pour ce qui est du débat, là encore je ne partage pas votre point de vue, MLP bénéficiait et bénéficie encore d’une starisation à outrance dans les médias qui n’abordent que rarement le contenu de son programme et préfèrent reprendre en cœur les déclarations chocs que celle-ci prépare à leurs intentions. Le père faisait pareil.
Admettons. Fallait-il pour autant contribuer à cette « starisation » en faisant le cirque à Hénin-Beaumont ?
Par ailleurs vous parlez de l’électorat de MLP comme si ce dernier lui était idéologiquement acquis.
Je pense en effet que c’est de plus en plus le cas. Je crois qu’on sous-estime à gauche la portée de la révision programmatique opérée par le FN ces dernières années. Prenez la peine d’aller sur le site du FN lire leurs fiches programme - oui, je sais, c’est un effort, mais il faut connaître son ennemi - et vous verrez. En reprenant toute une série de revendications et d’analyses qui furent celles du PCF du temps où c’était encore un parti ouvrier, ils se sont fabriqué une sorte d’idéologie qui n’est plus seulement fondée sur la peur de l’autre, mais qui peut susciter une véritable adhésion. Et pour ceux qui font du porte à porte et ne refusent pas la discussion avec les électeurs ouvriers passés au FN, je peux vous assurer qu’on entend des choses éclairantes. Notamment sur la question de l’UE et de l’Euro.
Dois-je vous rappeler le poids des débats et en particulier d’un débat dans le score électoral ? Toutes les études montrent qu’un débat n’influence au mieux le résultat de 1 à 2 %
1 à 2%, ce n’est pas rien par les temps qui courent.... mais si vous estimez que c’est négligeable, pourquoi s’éreinter alors à participer aux débats et se plaindre amèrement lorsqu’on ne vous y invite pas ?
Le positionnement politique du FdG n’y peut rien. C’est l’héritage des 40 dernières années, des politiques post 68, des crises, du laxisme de la gauche envers la délinquance, de problèmes de logements, etc.Tout de même, le FdG peut marquer sa volonté de rupture avec ces politiques, ce qu’il ne fait pas. Par ailleurs, vous négligez le fait que le problème principal posé par l’immigration pour beaucoup de nos concitoyens n’est ni la drogue, ni la criminalité, ni les logements, mais la pression à la baisse que l’immigration (qu’elle soit légale ou clandestine) exerce sur les salaires des moins qualifiés. Là encore, lorsqu’on discute avec des électeurs ouvriers du Front National, on se rend compte que leur perception de l’immigration n’est pas celle qu’on croit chez la gauche bobo.
Pour ce qui concerne la sortie de l’euro soit vous êtes POUR soit vous êtes CONTRE, le FdG a choisi.
Pas vraiment. Le Front de Gauche a « choisi » de rester dans l’Euro tout en ignorant ses contraintes. On ne peut pas appeler cela un « choix ». Mais en admettant que le FdG ait « choisi » de rester dans l’Euro, on peut comprendre que ce « choix » l’éloigne des électeurs qui ont souffert le plus des conséquences de la monnaie unique, c’est à dire, les couches populaires. Lorsqu’on fait des choix, il faut ensuite les assumer.
Vous faites l’élection à l’envers, au moment où l’humain d’abord a été présenté, c’était avant le résultat des élections. Donc vous ne pouviez pas dire qu’il n’y aurait que 10 députés pour le représenter à l’assemblée.
Soyons sérieux... au moment ou la campagne législative commence, il est clair que le FdG n’aura pas plus de vingt députés. Il suffisait de regarder la distribution géographique de son vote pour arriver à cette conclusion. Aborder l’élection législative avec « l’humain d’abord » pour seul programme, c’était absurde. Il aurait fallu un « programme législatif » pour expliquer aux électeurs à quoi servait d’élire un député FdG.
Mais dans ce cas, il fallait une négociation préalable avec le PS comme l’ont fait les verts, afin que des mesures soient reprises dans le programme PS. Or le FdG souhaite garder son indépendance et de toute évidence le PS n’était pas non plus sur la même ligne idéologique. Donc il ne pouvait y avoir d’accord.
Un accord stratégique (programmatique), certainement. Mais un accord tactique ? Je persiste à croire que cela était possible, sans pour autant renoncer en quoi que ce soit à son projet. Pour qu’un tel accord voit le jour, il suffit que les deux partenaires aient quelque chose à gagner. Cela aurait fait quelques députés de plus pour le PS, et quelques députés de plus pour le FdG.
Le Front de gauche n’existe que depuis quatre ans, et les scores électoraux du PCF étaient en chute libre auparavant.
Pas si « libre » que ça. 4,29% en 2007, 4,91% en 2002, 9,94% en 1997 et 9,18% en 1993... en fait le PCF a perdu la moitié de ses électeurs avec la « mutation » huesque, mais avait atteint un plateau de stabilité autour de 5%.
Cela n’est pas du au Front de Gauche, à la personnalité de Mélenchon ou à la stratégie conduite.
Peut-être, mais vous admettrez que si la stratégie de Front de Gauche n’a pas causé l’érosion du PCF, elle a été impuissante à l’arrêter ou même à la ralentir.
Hénin-Beaumont est certainement à la fois un succès et un échec. Un succès parce que compte tenu des affaires du PS local, MLP était quasiment sure de se faire élire.
Ca, c’est l’exemple type d’une explication à postériori. Pourriez-vous m’indiquer sur quelle étude d’opinion vous fondez-vous pour dire que « MLP était quasiment sure de se faire élire » ? Si la mémoire ne me trahit pas, MLP était au contraire pratiquement sûre de se faire battre. Construire aujourd’hui une théorie selon laquelle c’est Mélenchon-Jeanne d’Arc qui a permis à Kemel de gagner la circonscription c’est une pure invention.
Le PCF est mort, il doit maintenant céder sa place totalement au Front de gauche et à une nouvelle génération de cadres.Et ces cadres, il vont sortir d’ou ?
-
Pablito : avec un pseudo pareil vous devriez faire de l’opérette, d’ailleurs vous avez du talent pour gonfler les voiles avec du « vent ». Nous attendons avec impatience VOTRE programme, et le soulèvement des masses qu’il va engendrer. Ou étiez vous lors des débats sur A.V. avant les présidentielles.
-
Sérieusement.. la « défaite » du front de gauche ?
Un parti qui n’existait pas il y a 10 ans, qui arrive à secouer l’échiquier politique, à faire peur, au final à ce bipartisme ultra libéral.. comme son équivalent grec fait peur. C’est une belle victoire déjà, au final.
Certes, la campagne (et l’enfumage probable via les sondages) a laissé croire à mieux - mieux mais pas assez pour passer devant le PS et l’UMP, notez en passant... Ce qui a probablement joué en défaveur du front de gauche : le poids des sondages... un poids qui truque réellement les élections. Depuis le 18eme siècle, les problèmes de ce type de scrutin sont connus... tellement facile à influencer.
Tout cela pour dire, qu’il faut agir pour faire changer les choses, et pas seulement en glissant un bulletin dans une urne. En remettant en question nos modes de vies et surtout notre mode de consommation qui nous tient lieu, trop souvent, de vie.
-
Cigogne67 19 juin 2012 21:19le fdg c’est le pcf ... revisité. Il vient de prendre son énième branlée.
-
Le FDG c’est juste du marketing...
Un bon orateur, de l’ambiance dans les meetings... mais derrière la façade toujours autant de vide...
-
-
@ volpa
Votre raccourci est audacieux : la dame en question était agrégée dans une vie antérieure - l’agrégation n’imprime donc pas caractère - et elle est groupie de Mélenchon dans celle-ci.
-
Elle a tout les disques et posters ?.
-
volpa
Pas son article , rien à gagner ..
-
j’ai aimé lire vos commentaires.
faire une révolution dans un pays où presque rien ne manque, c’est une mauvaise idée.quand je dis que rien ne manque, c’est pas comme si les gens n’allaient pas du tout à l’école, pas comme si on pouvait pas avoir des logements, pas comme si on ne pouvait pas manger à sa faim.le bât qui blesse en ce moment est que des efforts considérables ont été faites et on se retrouve avec ce qu’on a mais ça ne satisfait personne. c’est pourquoi moi aussi je pense que le communisme est mort depuis bien longtemps. il n’existe que parce qu’il y a encore des choses à faire et surtout grâce à des dirigeants qui n’étaient même pas Français mais plutôt Russes...il fallait donc du renouveau et des prises de risques afin de visualiser ce qui serait le mieux pour l’avenir d’un parti donné. dans le cas du FG, la problématique est à la fois simple et complexe.simple parce que le FG s’appuie sur un programme déjà existant mais qui n’a plus cours dans ce pays. peut être dans un pays comme l’Egypte mais pas ici en France.complexe, parce qu’il y a beaucoup de changements dont très peu de parti d’extrême gauche ont su identifier. personnellement, le meilleur parti à l’extrême gauche, c’est le NPA. le FG doit donc se calquer sur le programme de NPA et faire confiance à ce groupe.de plus, il y a d’autres groupes aussi dont il faudrait « aider ». il faudrait un pacte en 10 points.que tous les partis d’extrême gauche puissent s’unir sur un programme nouveau, clair en bâtissant 10 priorités, sachant qu’une seule proposition peut mettre des années à se mettre en place. je vous laisse imaginer avec 10 ... je parle des 10 grosses mesures, vraiment révolutionnaires.à partir de quoi, aucun parti d’extrême gauche ne doit effectivement aller au gouvernement, du moins pas avant 5 ans, de préférence 10 ans.l’autre remarque que j’aimerais faire se tient juste dans le nom du parti « FG ». rien que d’avoir un nouveau nom a pu faire une différence.plusieurs partis dans un seul parti appelé FG. puis que chaque parti fasse sa campagne comme il l’entend, simplement pour visualiser les possibles chemins menant vers le succès.il y a des talents à utiliser, en dehors de meluche, laurent comme besancenot qui jouit déjà d’une grande crédibilité et le dernier venu poutou.pour ma part, méluche doit continuer cette fois à faire ce qu’il sait vraiment faire à savoir jouer l’éclaireur, parler calme et juste, qui voit juste et loin, un discours qui le crédibilisera auprès des autres électeurs des autres partis. je suis sur qu’il peut le faire, laurent aussi et quelques aussi.contre le FN, il me semble que d’autres tactiques sont à prévoir. que chaque parti puisse avoir sa propre tactique, vous pourriez le faire sans même vous concerter.du style, un pour tous, tous pour un.-
c’e n’est pas pour être méchant, mais juste un constat. le communisme des années 50 n’a plus cours à mon humble avis.
comme on dit en informatique, une mise à jour ou une version 2.0 est souhaitée.je dois admettre que l’apport des communistes a été plus qu’utile depuis Marx. m’enfin, je vais voeu de pénitence et de silence jusqu’à nouvel ordre.V L F, V L R. -
Par Cordless (xxx.xxx.xxx.127) 19 juin 20:26
« il faut désormais proposer à la population de Henin Beaumont de passer à des actions violentes et contestataires. Voilà comment naît la conscience de classe, il n’y a aucune autre voie. »
Vous allez faire comment exactement ? Terroriser les 50% d’électeurs de Marine ?
Ben à travers un des ses posts, il avait mis un lien montrant une vidéo ou l’on voyait des gens à genoux devant une tranchée, et des hommes qui passaient derrière eux et leur tiraient une balle dans la tête...ce post et lien a vite été retiré, mais c’est peut être sa solution.
-
Mélenchon a parlé aux électeurs comme un tribun des années 30/40, qui ce qui ravive les mauvais souvenirs. Se rallier au PS sans concession dans un premier temps en clamant en même temps qu’on est en désaccord profond avec lui, ça n’est ni crédible, ni audible. Pas étonnant que beaucoup aient pensé qu’il roulait pour le PS et que sa mission était de ratisser les voix ouvrières du FN pour son propre compte, espérant obtenir les faveurs du PS pour son groupe à l’assemblée. Raté, la manoeuvre était trop grossière.
-
méchanlon le fachiste antifasciste (eh oui un fasciste peu en cacher un autre ,il a longtemps dit qu’il fallait interdire le fn il ose lus maitenant !) s’est pris 2 calottes magistrales par rapport au 1°’objectif qu’il avait méchament claironné c’est à dire ELIMINER ,BATTRE , FAIRE BAISSER LE FN ,
pour hollande ,très tôt il avait été clair aussi : il serait un bon rabatteur sans contre parti !
et là il a parfaitement réussi !
consciemment (franc mac ) ou inconsciemment (noyé/aveuglé dans le trotsko-lambertisme ) il est une taupe du N.O.M.
avec les gogos qui croient aux armes de destruction massives (irak , libye (meluch ),printemps arabes ,syrie ,iran ) le N.O.M. a encore de beaux jours devant lui !-
@L’auteur,
Un bel article, je suis d’accord avec vous et c’est avec lucidité qu’il faut reconnaitre que Mélenchon a fait échouer le front de gauche en ratatinant NPA et LO, au passage il a affaibli le PC. Dommage…. Comme Bayrou il disparait pour faute d’analyse politique.
http://jmpelletier52.over-blog.com/-
« la stratégie était inadaptée à la conquête de nouveaux électeurs »
C’est exactement cela l’erreur de Melenchon, chercher des ELECTEURS !
Il a donné de l’espoir au vrai peuple de gauche pendant quelques semaines jusqu’à ce que ce dernier s’aperçoive qu’il n’y avait que les %, les votes et les strapontins qui intéressait le FDG...dommage ! -
L’objectif de Mélanchon était de détruire les derniers bastion des vrais communistes français, c’est dire des gens qui avaient une culture du communisme, aujourd’hui ce parti n’est composé que de pseudo-communiste de la dernière heure qui ont brandi le drapeau rouge qu’au lendemain de la crise car ils ne voulaient pas perdre leur privilège, qui ne savent rien des doctrines communistes, de ce qu’est vraiment un communiste, comme la définition en a été donné a Tour en 1920, encore faut il qu’il en connaissent l’existence. Vous ne me croyez pas, allez voir les stands des militants FDG et parlez avec eux des origines, orientation et doctrine du substrat communiste français, c’est consternant tellement l’ignorance est de rigueur. J’avoue que c’était un sport au quel je m’étais abitué pendant le campagne, très fort, ils me disaient pour se défendre devant le troupeau que je devais citer mes sources, ce que eux bien sur ne faisait pas, ben oui il ont la vérité qui suinte de leur pore ces gens, ils n’ont nullement besoin de prouver qu’ils ont raison car d’après eux ils ont raison, point barre circulez y a rien a voir.. J’ai donc mis sur mon téléphone toutes mes notes bibliographique histoire de ne pas passer pour un naz, et a chaque fois que je leur montraient, ils tournaient le regard, tellement leur bétise était flagrante qu’ils ne pouvaient se résoudre à la regarder en face.
Sa mission accompli, il a pu tranquillement s’autodétruire électoralement parlant et laisser derrière lui ses électeur obligé de rentrer dans le rang du PS ultralibéral.-
Au lieu de détruire le front national qui n’a pas que de mauvaises idées, il faudrait peut se mettre à reconstruire la France.
Pas comme tout ces dépités qui ont fait dont de leur personne au pays qu’ils aiment plus que tout.
Y a quand même de la fumisterie dans l’air.
Les injustices sont partout et prioritairement chez ceux qui les dénoncent.
Faut pas compter sur eux pour les abolir.
-
Pour voter FDG il faut de la lucidité et cela manque à beaucoup de français...
-
Le chien qui danse 20 juin 2012 14:27C’est clair, et ça manque chez les adeptes du borgne....entre autres bien sur, on va pas stigmatiser maintenant qu’ils veulent qu’on les aimes, comme coppé...
-
« Pour voter FDG il faut de la lucidité et cela manque à beaucoup de français... »
celle la !!!! c’est de loin une des meilleures que j’ai entendu sortir de la bouche d’un des adeptes du camarade chevalier du grand orient...Et sinon, vous avez d’autre ARGUMENT comme ca. Je travaille pour carambar et on est en manque de blague en ce moment...
-
ha mais j’avais pas vu !!!!!! C’est de mieux en mieux mortelune, vous écrivez des articles sur le bilderberg et ensuite vous publiez des punch line comme ca sur le FDG !!!!!???? Magnifique !!!! Mélanchon et ses maîtres n’ont pas a s’en faire avec des militant comme vous, continuez a vivre aussi bien que vous le pouvez dans les anciennes colonies françaises comme vous le présentez dans votre profil(ca ne m’étonne pas étend donné que vous vous presentez comme une fan de V. Hugo) et cherchez la différence entre lucidité et incrédulité...
-
@Le grunge
Je vous sens adepte du borgne et de sa famille, je me trompe ?La lucidité que j’ai et certainement proportionnelle à votre incrédulité. Si vous préférez les jupons blonds c’est votre choix et vous en êtes tout à fait libre. Pour le reste ne m’en voulez pas trop si je reste un peu loin de la France depuis l’ère Chirac et Sarko. J’irai sur la lune si un membre de la famille LePen arrivait en tête dans 5 ans. Heureusement, cela n’arrivera pas et je ferai donc l’économie d’une fusée. -
Ha mais oui c’est vrai, pardon j’avais oublié, si je ne suis pas FDG vous je suis forcement un Lepéniste, égale a vous même (moi gentil et donc si toi pas avec moi toi Lepen), lisez mon profil et mes com au lieu de dire des ânerie pareille. Mais pardon excusez moi de vous avoir réveillé, je n’avez pas vu que vous étiez en train de dormir...
-
« La lucidité que j’ai et certainement proportionnelle à votre incrédulité »
si mon incrédulité EST proportionnelle à votre lucidité, alors votre lucidité est en phase végétative...
-
Il y a des choses intéressantes dans cette analyse. Mais , pour moi, le fond est totalement à côté de la plaque . J’aurais tendance à supposer que plane derrière tout ça, le péché originel, la faute impardonnable, pour l’auteur, d’avoir à faire à une formation qui a fait le pari d’une Europe dégagée de l’emprise des marchés. Avec Syriza en Gréce ont pourrait dire des formations de gauche qui ont décidé de situer la bataille en acceptant le cadre européen imposé par le capitalisme .
La première idée qui ressort de cette analyse c’est qu’elle met complètement de côté le mode démocratique avec lequel tout ceci s’est construit .(en France comme en Grèce probablement).
La deuxième idée c’est que, corrélativement, il y a évidemment un certain mépris pour toutes les personnes , simples citoyens, qui ont participé à ce débat (ces débats) démocratique(s) ( Ce qui n’est pas allé tout seul ainsi que doit pouvoir l’imaginer l’auteur. )
Mais il y a aussi de grosses erreurs.
Non ! le FDG ne s’adresse pas uniquement à l’électorat extrémiste. Ce faisant, l’auteur reprend une antienne de la droite, des médias et même parfois de la social démocratie qui qualifient comme tels les deux Fronts de gauche évoqués. ( curieux pour un homme qui se prétend de gauche d’utiliser les mêmes arguments que la droite utilise afin de faire peur au citoyen lambda ?) Pour ce qui est de la France , le front est constitué d’une diversité sans pareille allant d’une frange de l’extrême gauche à une fraction des socialistes républicains Chevènementistes en passant par les écologistes et les alternatifs qui se sont mobilisés contre la constitution GISCARD ( le référendum en 2005) et participés aux forums sociaux mondiaux.
Quand à l’interrogation de l’auteur sur le contenu , la signification , la raison d’être du programme « l’humain d’abord », il n’a pas de réponse ! Il zappe formidablement en disant que ce n’est pas avec 10 députés que l’on pourra le défendre ! Mais s’il est nul ,irréaliste -ainsi qu’il semble le dire- à quoi bon avoir plus de députés pour le défendre ?Mais dans cette analyse de notre cher Descarte qui est uniquement et malheureusement "à charge" il manque en réalité une chose essentielle. Une chose que l’ensemble des « medias » ont, elles aussi dédaignées, ou pas vu -mais on ne peut pas croire, décemment, qu’elles n’en n’ont pas fait l’analyse où alors les rédacteurs doivent changer de métiers i- C’est le contenu antiproductiviste , écologique du programme « l’Humain d’abord » et cela pour la première fois dans un programme d’une formation de gauche ! Ce n’est pas pour rien si les gens qui prônent la décroissance (ceux de gauche comme Paul ARIES, pas les autres, car il y a aussi des « décroissantistes » de droite !) se sont ralliés eux aussi à la baniere Front de gauche contribuant ainsi à une diversité comme il n’en a jamais existé dans une formation de gauche dans l’histoire de France.
C’est cette très grande diversité des courants de pensées qui sont dans ou avec le front de gauche qui en fait sa force . Celle-ci ne s’est pas traduite dans les urnes cette fois ci victime du corsetage d’une république qui se meurt ( comme le monde d’ailleurs ) mais on en reparlera.......
-
J’aurais tendance à supposer que plane derrière tout ça, le péché originel, la faute impardonnable, pour l’auteur, d’avoir à faire à une formation qui a fait le pari d’une Europe dégagée de l’emprise des marchés.
Vous avez en grande partie raison : je pense que c’est une « faute impardonnable » que de courir derrière des chimères. La construction européenne est indissociable de « l’emprise des marchés ». C’est depuis un demi-siècle son seul moteur et sa raison d’être. Croire qu’on peut se libérer de « l’emprise des marchés » tout en conservant la construction qu’ils ont voulu - et notamment la monnaie unique - est à mon avis une illusion.
La première idée qui ressort de cette analyse c’est qu’elle met complètement de côté le mode démocratique avec lequel tout ceci s’est construit .(en France comme en Grèce probablement).
Quel « mode démocratique » ? L’opacité des mécanismes de décision du Front de Gauche (je ne connais pas ceux de Syriza, mais j’ai envie de mettre le « probablement » comme vous le faites...) devrait inciter à une certaine prudence. Prenons par exemple le processus d’élaboration du programme « l’Humain d’abord ». Qui l’a écrit ? On ne sait pas. Qui l’a approuvé ? On ne sait pas. C’est ça, « le mode démocratique avec lequel tout ceci s’est construit » ?
La deuxième idée c’est que, corrélativement, il y a évidemment un certain mépris pour toutes les personnes , simples citoyens, qui ont participé à ce débat (ces débats) démocratique(s)
Pitié, pas le « coup du mépris »...
Cet argument est ressorti à chaque fois pour essayer de dévaloriser l’argumentation des opposants. Il paraît que critiquer la décision majoritaire revient à « mépriser ceux qui ont participé aux débats », mépris d’autant plus impardonnable qu’il s’adresse aux « simples citoyens ». Faut croire que c’est moins grave si l’on méprise les citoyens compliqués...
Bien entendu, c’est n’importe quoi : est-ce mépriser les « simples citoyens » qui ont voté Le Pen que de dire qu’ils se sont fourrés le doigt dans l’oeil ?Non, je ne « méprise » rien ni personne. Cela ne m’empêche pas de constater que tous ces « débats démocratiques » n’ont pas produit grande chose, et qu’en dernière instance le programme du Front de Gauche a été écrit dans les coulisses par des gens indéterminés et n’a jamais été soumis au vote d’aucune instance élue par les militants. Ce sont ceux qui prétendent que ce processus est « démocratique » qui méprisent - et insultent - l’intelligence des militants. Pas moi.
Mais il y a aussi de grosses erreurs. Non ! le FDG ne s’adresse pas uniquement à l’électorat extrémiste.
Je n’ai jamais dit ça. J’ai dit que le message du FdG n’était audible que par l’électorat de l’extrême gauche, ce qui n’est pas tout à fait la même chose. On peut toujours s’adresser à l’humanité entière, mais si l’on parle en serbo-croate, on sera compris seulement de ceux qui comprennent le serbo-croate.
Ce faisant, l’auteur reprend une antienne de la droite, des médias et même parfois de la social démocratie
Après le « coup du mépris », le « coup de l’amalgame » : on ne réfute pas un argument, on le dévalorise en affirmant que c’est l’antienne de la droite , des médias et même parfois (mais parfois seulement, notez-le bien) de la social-démocratie. Pourquoi pas du FN et de la CIA, puisque vous y êtes ?
Si l’on veut un véritable débat, il faut s’interdire ce genre de méthodes. Un débat, c’est un échange d’arguments. Et l’amalgame ne constitue pas un argument : ce n’est pas parce que la droite, les médias et « même parfois » la social-démocratie disent qu’il fait jour a midi que c’est faux.
Pour ce qui est de la France , le front est constitué d’une diversité sans pareille allant d’une frange de l’extrême gauche à une fraction des socialistes républicains Chevènementistes en passant par les écologistes et les alternatifs qui se sont mobilisés contre la constitution GISCARD ( le référendum en 2005) et participés aux forums sociaux mondiaux.
Et alors ? Je commentais le discours du Front de Gauche, pas sa composition. Le Front de Gauche a beau être « d’une diversité sans pareille » - c’est à la rigueur vrai du point de vue des origines de ses membres, c’est beaucoup moins vrai du point de vue politique et surtout sociologique - son discours est un solide compendium des idées gauchistes. Il faut vraiment être doué pour voir dans les thèmes de campagne et dans le programme l’influence des « socialistes républicains Chèvenementistes ».
Quand à l’interrogation de l’auteur sur le contenu , la signification , la raison d’être du programme « l’humain d’abord », il n’a pas de réponse ! Il zappe formidablement en disant que ce n’est pas avec 10 députés que l’on pourra le défendre ! Mais s’il est nul ,irréaliste -ainsi qu’il semble le dire- à quoi bon avoir plus de députés pour le défendre ?
Je me suis peut-être mal fait comprendre. Personnellement, je pense que « l’humain d’abord » n’est pas un véritable programme, pour des raisons que j’ai expliqué sur mon blog en long, en large et en travers (pour résumer, parce que c’est un catalogue de mesures incohérentes, sans hiérarchisation, sans chiffrage, et sans aucune explication de mise en oeuvre). Mais cela est mon opinion, pas nécessairement la vérité. C’est pourquoi je me mets dans la peau d’un dirigeant du Front de Gauche : même si « l’humain d’abord » était la huitième merveille du monde, c’est un programme présidentiel, un ensemble de mesures qu’on prendrait si l’on détenait le pouvoir exécutif. Mais ce n’est pas un programme d’action pour un groupe parlementaire minoritaire...
Mais dans cette analyse de notre cher Descartes qui est uniquement et malheureusement "à charge«
Les seules analyses intéressantes sont celles »à charge". Des gens pour faire des analyses à décharge, chanter les louanges du Front de Gauche et baiser les pas de ses dirigeants, ce n’est pas cela qui manque...
C’est le contenu antiproductiviste , écologique du programme « l’Humain d’abord » et cela pour la première fois dans un programme d’une formation de gauche !
Et Réné Dumont ? Et José Bové ? Ils étaient de droite, peut-être ? Allons... je sais bien qu’il faut aujourd’hui clamer à tout bout de champ que « c’est une première », que « on n’avait jamais vu ça ». Mais il faut avoir un minimum de mémoire. Le discours « antiproductiviste, écologique » c’est une constante de la « gauche radicale » depuis mai 1968.
Ce n’est pas pour rien si les gens qui prônent la décroissance (ceux de gauche comme Paul ARIES, pas les autres, car il y a aussi des « décroissantistes » de droite !) se sont ralliés eux aussi à la bannière Front de gauche contribuant ainsi à une diversité comme il n’en a jamais existé dans une formation de gauche dans l’histoire de France.
Possiblement. Cela explique aussi pourquoi le discours du Front de Gauche est inaudible dans les couches populaires. La « décroissance » est beaucoup plus facile à comprendre quand on a tout.
C’est cette très grande diversité des courants de pensées qui sont dans ou avec le front de gauche qui en fait sa force .
Quelle « force » ? Votre lyrisme vous égare. La « diversité des courants de pensées » (je dirais plutôt des courants d’opinion, parce que ces courants ne « pensent » pas beaucoup, se contentant souvent de répéter des idées toutes faites) ne semble pas avoir abouti à une grande créativité politique et idéologique. Au delà de sa qualité en tant que programme, « l’humain d’abord » ne contient pas grande chose de nouveau par rapport aux débats des « collectifs antilibéraux ». Ce sont toujours les mêmes idées qui tournent en boucle. Peut-être le meilleur exemple de cette pauvreté d’élaboration est la question de l’Euro, où les propositions du Front de Gauche sont d’un irréalisme absolu.
Celle-ci ne s’est pas traduite dans les urnes cette fois ci victime du corsetage d’une république qui se meurt (comme le monde d’ailleurs)
Bien sur. Si l’on est battu, c’est toujours la faute à l’ennemi, qui n’accepte jamais de faire ce qu’on lui demande...
mais on en reparlera.......
L’espoir fait vivre...
-
L’article est très intéressant .
Curieusement j’étais passé à coté tout en me demandant qui était ce Descartes dont j’entendais parler ....Je suis l’un de ceux qui me suis beaucoup intéressé à la création du PG , à la mise en orbite de JL M et du FdG .
A une époque où l’atmosphère politique était désespérante : aucune force politique d’oppositionne se manifestait pour contrecarrer NS et l’UMP , alors qu’ils étaient devenus insupportables à beaucoup de Français ...
Leur néolibéralisme , le copinage , les médias et la justice muselés , les inégalités exponentielles , les injustices etc ...
Le PS ne se manifestait que très peu : nous attendions ces fameuses primaires , nous attendions que le PS assume enfin son rôle d’opposant malgré les médias devenus propagande .
« L’affaire DSK » a encore déstabilisé l’ensemble , en jetant le doute sur tout le PS , et puisque ces primaires ont été encore reportées pour donner une chance à DSK d’y participer , si les hypothèques judiciaires étaient rapidement levées .
Nous avons vu qu’il n’en était rien et le pouvoir UMP , via les médias qui ont tout fait pour entretenir le chaos (et le buzz) autour de ce candidat présenté auparavant comme celui qui devait battre à coup sûr NS ...
Je dois dire en passant qu’en ce qui me concerne et pour beaucoup de gens , DSK n’était pas leur champion . Trop libéral, trop establishment , trop « FMI ».
Donc le FDG se met sur les rails et le PS suite à ses primaires le sien , F.Hollande qui se montre consensuel et assez habile ...(malgré toujours l’hostilité et le dénigrement des médias ...)
A partir de là les choses se détraquent , de mon point de vue .
JL M n’a pas seulement dans le collimateur la droite et l’extrême droite , mais aussi le PS qu’il prétend anéantir à son profit .
Je ne vais pas reprendre tout ce qui a été dit de désobligeant par le FdG sur le PS .
Le PS de droite, l’UMPS (repris au FN) , les hollandréou et autre capitaine de pédalo ....Bref contrairement à ce que rabâchent certains à droite , JL M n’était pas du tout le rabatteur de voix au profit du PS mais son principal ennemi , alors que tout laissait prévoir une large défaite de la sarkosie .
Il y a un mystère en ce qui me concerne : pourquoi JL M , ce type intéressant , intelligent ,a passé une bonne partie de son énergie à régler ses comptes avec le PS dont il était issu ?
Et ses partisans à reprendre ces thèmes, se dévoilant au fil des jours le de plus en plus sectaires méprisants .
Nous avions une partie délicate à jouer .
Renverser la sarkosie était possible , mais de là à penser que l’électorat voterait majoritairement gauche radicale , alors que cette formation récente n’avait aucun relai sur le terrain , était absurde...
La droite ne s’y est pas trompée : elle savait que ses adversaires étaient au PS et non au FdG .
Les médias ont invité et laissé parler le FdG que dans la mesure où ils retenaient ses attaques contre le PS .
Et les partisans de JL M tout acquis à cette diabolisation non seulement ne trouvaient à redire mais au contraire l’amplifiaient .(fallait lire les blogs !)
C’est pour cette raison , face à cette stratégie que je me suis éloigné du FdG et arrivé même à le prendre en grippe .
JL M et le FdG , s’ils avaient eu davantage de lucidité , auraient pu éviter le désastre .
Il suffisait , comme FH l’avait proposé à ses concurrents , qu’ils signent une plate forme de gouvernement , comme l’a toujours fait le PC , avant le second tour .
Et ce qui est encore plus triste c’est que loin d’avoir intégré la défaite ; ils tiennent toujours des discours revanchards et dénigrants sur le gouvernement socialiste élu avec une large majorité .
Le FDG aurait pu être force de proposition à gauche , apporter des analyses intéressantes dans le débat , être davantage représenté à l’Assemblée ,car notre pays traverse des difficultés incroyables , mais il se cantonne à un rôle d’opposition radicale , déconnectée , et a tout aujourd’ hui d’une secte .
Quel gâchis !
-
Il suffisait , comme FH l’avait proposé à ses concurrents , qu’ils signent une plate forme de gouvernement , comme l’a toujours fait le PC , avant le second tour .
Je partage ceratines de tes remarques sur la faiblesse de l’analyse du Front de Gauche pour ce qui concerne les rapports avec le PS. Mais il ne faudrait tout de même pas exagérer. Le PCF n’a pas « toujours » signé des plate-formes de gouvernement avant le second tour. Et lorsqu’il l’a fait, le moins qu’on puisse dire c’est qu’il a été bien mal récompensé. Je pourrais te donner des dizaines d’exemples ou le PS a utilisé sa position hégémonique pour affaiblir ses alliés alors même qu’il avait signé des accords avec eux.
Un accord tactique avec le PS ? Pourquoi pas, je ne suis pas contre si cela permet aux deux participants de gagner quelques sièges supplémentaires. Mais « signer une plate-forme de gouvernement » ? Certainement pas ! Pourquoi faudrait-il raconter aux électeurs qu’on peut se mettre d’accord sur un programme de gouvernement alors que de toute évidence on est en profond désaccord sur les politiques à engager ?
-
Porté par ses bobogroupies bêlantes, le « Petit Timonier » a cru pouvoir se mesurer à la Marine.
Il n’aura réussi que le naufrage de trop.
Fin de croisière donc pour le paquebot FDG venu s’échouer sur l’iceberg PS, les passagers stalinotrotskistes ne s’amuseront plus des clowneries de leur pathétique cap’tain.
Revenu sur terre à bord du pédalo abandonné par un certain FH, le visage défait par le sel de l’humiliation, on lui conseillerait même, tant cet homme semble usé par le travail accompli, de profiter du cadeau bonus sur les retraites pour faire valoir ses droits.
Sans attendre !
-
Bonsoir vous autres,
Le FDG a contribué à la défaite de Sarkozy mais ne fait pas partie du gouvernement.
Le FDG a contribué à la défaite de Lepen mais Mélenchon n’a pas été élu député.C’est donc un un excellent bilan moral.
Attendons la suite.cdlt
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON