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Thelyson Orelien

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  • Premier article le 19/03/2014
  • Modérateur depuis le 21/08/2014
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  • Thelyson Orelien 17 mai 2015 05:35

    @diogène. J’ai pris le soin de mentionner Jean-Jacques Dessalines et Alexandre Pétion. La France utilise toujours la figure de Toussaint Louverture comme père de l’Indépendance haïtienne, Toussaint captif au fort de Joux où la France a décidé de son sort. Ils l’ont surnommé « le Spartacus noir », avec raison, puisque Rome a eu la tête de Spartacus, comme Napoléon et la France ont eu celle de Toussaint Louverture. Ce que la France n’avait pas compris, c’est que « les racines étaient profondes et nombreuses ». Pour une fois regardons l’histoire avec nos propres yeux et non pas avec ceux du colon. Exemple : « Le bon vieux roi Dagobert a mis sa culotte à l’envers » on ne portait pas de culottes au VII° siècle, ces dernières étant apparues vers le XVI° siècle, soit près de 1000 ans après le règne de Dagobert. Si les français ne disent pas la vérité sur leur propre histoire. Qu’en ont-ils fait et que feront-ils de la nôtre ?

    Qu’en est-il de Jean-Jacques Dessalines  ? Celui, sur qui la France a toujours essayé de porter ombrage, parce qu’il les a vaincus militairement. Il a forcé le général Rochambeau des Armées de Napoléon à la reddition. Qui était vraiment cet homme ? Jean-Jacques Dessalines a marqué l’histoire de l’humanité, il est le premier à faire tomber le mythe de l’invincibilité de l’homme blanc. Il fut le vainqueur qui n’a pas fait de compromis et qui ne devait rien à personne. 

    Le père de l’indépendance haitienne est Jean-Jacques Dessalines, Le traitement de la figure de Jean-Jacques Dessalines, fondateur de l’État haïtien, dans l’historiographie française, marqué par le silence ou l’injure, témoigne de cette difficulté de comprendre Haïti. La France a joué Toussaint Louverture contre Dessalines. L’un est devenu, longtemps après sa mort, un général français et martyr de la liberté. Une figure acceptable, inscrite au panthéon. L’autre n’est toujours pas reconnu pour ce qu’il fut, l’un des premiers dirigeants politiques de l’Amérique postcoloniale et le symbole de la rupture avec l’inacceptable. Nier Dessalines ou le banaliser, c’est nier et banaliser la naissance d’Haïti à elle-même. la France nous a fait violence. Il lui faudra, déjà sur le passé colonial, reconnaître pour crime ce qui ne fut qu’un crime. Ne plus adopter l’oubli comme stratégie d’autodéfense. Ne plus chercher de justification à la barbarie coloniale. La reconnaître comme telle. Car comment peut-on demander à celui qui a souffert de banaliser sa propre souffrance et lui proposer des liens d’amitié ? L’amitié n’est possible que dans la pleine reconnaissance de ses torts, ce qui permet enfin de parler d’autre chose.


    http://parolenarchipel.com/2013/10/17/une-autre-vision-sur-jean-jacques-dessalines/

    http://www.lepoint.fr/monde/haiti-trouillot-la-france-nous-a-fait-violence-12-05-2015-1927835_24.php


  • Thelyson Orelien 24 février 2015 20:05

    Vous pouvez traduire tous les grands thèmes techniques en Créole comme l’américain le fait pour La France. Ou comme le Chinois et le Japonais le fait. Je crois. La langue n’est plus un problème.


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