L’article est très bon et résume l’essentiel. Mais le plus intéressant est de lire les réactions des franchouillards pros foie gras, cuisse de grenouille, etc. Bientôt le foie gras sera interdit partout sauf en France. Mais c’est pas grave on a Hollande élu par une majorité de gaulois éclairés. Bref la décadence du pays démontrée par les réactions des internautes. Certains français sont des matérialistes primaires et dans ce pays on respire un air malsain.
Nouveau règlement européen abattage (en vigueur le premier janvier 2013)
: La dérogation à l’étourdissement est donc imposée dans tous les pays
européens pour l’abattage rituel. (donc l’abattage rituel est obligatoire dans l’UE, les pays ayant jusqu’au 31/12/2012 pour passer une législation interdisant l’absence d’étourdissement pour raison religieuse)
on observe une généralisation des
abattages sans étourdissement en dehors de l’abattage rituel, en infraction à la
réglementation. Le ministère de l’Agriculture reconnaît qu’environ 50 % des
moutons et 13 % des bovins sont abattus “en rituel” alors que 6 % de la
population nationale serait de tradition musulmane et le judaïsme concernerait 1
% selon le rapport de la commission de réflexion juridique sur les relations des
cultes avec les pouvoirs publics.
Mais dans un rapport rédigé par le COPERCI (Comité permanent de coordination des
inspections : Inspection générale de l’Administration, Inspection générale de
l’Agriculture, Conseil général vétérinaire) remis, en septembre 2005 (mais non
publié), à Messieurs les ministres de l’Intérieur et de l’Agriculture, il est
précisé qu’une part “non négligeable de la viande abattue rituellement est
vendue dans le circuit classique, sans mention particulière”.
Une
enquête menée en 2005 par les Directions départementales des services
vétérinaires de Basse et Haute-Normandie, faisait ressortir des proportions très
élevées de viandes provenant d’un abattage rituel qui se retrouvaient ainsi dans
le circuit classique, à l’insu des consommateurs ! Selon les abattoirs, jusqu’à
60 % de la viande produite selon le rite musulman et plus de 70 % de la viande
produite selon le rite israélite.
Concrètement, il faut abattre trois
animaux selon le rite religieux pour obtenir un animal qui sera effectivement
dirigé vers les circuits de distribution des communautés religieuses israélites
et musulmanes. Les deux autres animaux abattus rituellement seront consommés par
l’ensemble des consommateurs, toutes confessions confondues. Le rapport COPERCI
intitulé “Enquête sur le champ du Halal” relève par ailleurs, qu’en France,
“80 % des ovins, 20 % des bovins et 20 % des volailles seraient abattus selon
le rite halal”… Ce rapport conclut : “Il est indéniable que la proportion
atteinte par les mises à mort sans pré-étourdissement traduit un détournement de
l’esprit des textes sur la protection animale”.
L’inacceptable
agonie des bovins
Les actes les plus graves sont sans nul doute
commis sur les bovins. Le rapport scientifique du groupe scientifique de
l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (AESA), qui sert de base à
l’actuel projet de modification de la directive européenne sur l’abattage des
animaux, précise clairement que les bovins et les veaux perdent conscience
relativement lentement après l’égorgement. Il n’est pas rare de voir une vache
ou un taureau agoniser plus de 2 minutes après avoir été égorgé. L’animal
cherche à respirer, à se relever. “C’est un spectacle difficilement soutenable”
écrivent les auteurs du rapport COPERCI.
« Chez les veaux et les bovins adultes, on observe une grande variabilité dans la perte de conscience des animaux avec des extrêmes de 8 secondes à 14 minutes, qui s’explique par la formation de faux anévrismes dans les durées les plus longues. Des études sur le terrain montrent que, après les abattages musulmans (halal) et juifs (shechita), la formation de faux anévrismes est observée chez 17 et 18 % des bovins, respectivement » Douleurs animales : les identifier, les comprendre, les limiter chez les animaux d’élevage Rapport d’expertise, INRA, Décembre 2009, pages 232-233.
« En raison des graves problèmes de bien-être animal liés à l’abattage sans étourdissement, un étourdissement doit toujours être réalisé avant l’égorgement ». Avis du Groupe scientifique sur la santé et le bien-être des animaux, émis à la demande de la Commission concernant les aspects de bien-être des principaux systèmes d’étourdissement et de mise à mort appliqués aux espèces commercialisées. The EFSA Journal (2004), 45, 1-29, adopté le 15 juin 2004.
« Du point de vue de la protection des animaux et par respect pour l’animal en tant qu’être sensible, la pratique consistant à abattre les animaux sans étourdissement préalable est inacceptable, quelles que soient les circonstances ». Fédération des Vétérinaires d’Europe, Avis 02/104, 2006.